Le sac est à la femme ce que la coquille est à l’escargot. C’est ce qu’affirme Jean-Claude Kauffmann, sociologue spécialiste de notre vie quotidienne, dans son livre intitulé « Le sac, un petit monde d’amour ». Sauf que la coquille, on sait ce qu’il y a dedans. Et que les escargots se ressemblent à peu près tous. Pour les femmes, c’est tout à fait différent, et c’est bien ce qui rend leurs sacs si particuliers. Qui fait qu’ils n’ont finalement de l’ordinaire, que l’apparence. Car dans un sac, il n’y a pas que des objets. Il y a en fait toutes les émotions du monde, et cet objet si précieux aux yeux de beaucoup d’entre nous a d’abord une âme, avant d’être un compagnon efficace. « Il n’existe d’ailleurs pas deux femmes qui dansent exactement de la même manière avec leur sac ».

Voici donc le sujet passionnant, pas si léger, pas si futile et surtout pas accessoire, dont il sera question dans ce premier épisode hors-série, à savoir : qu’y-a-t ’il dans le sac des femmes ? Parce que pour celles qui ne le savent pas encore, ENVOL, c’est un podcast, mais c’est aussi et surtout une marque de maroquinerie ; et ce média intimiste que l’on adore est un moyen de faire entendre sa voix. Alors aujourd’hui, j’ai décidé de réunir ces deux pans complémentaires qui font l’identité-même d’ENVOL en parcourant le thème du sac à mon micro de podcasteuse.

Et pour ce faire, j’ai nommé celle qui aime nous faire réfléchir, celle qui aime aller dénicher ce qui se cache derrière les apparences, celle qui aime faire le petit pas de côté qui nous permettra de voir les choses autrement, celle dont l’insécurité viscérale la force à embarquer chaque matin son package en cas d’exil. J’ai nommé Marie Robert; entre autres, fondatrice du compte Instagram Philosophy is sexy, professeure de philo, fondatrice d’écoles Montessori, chroniqueuse, autrice et conférencière.

 

Marie, ce qui l’anime par-dessus tout, c’est de transmettre et de nous poser des questions très tôt le matin. Or un jour, dans l’un de ses posts matinaux, elle a écrit : « Pourquoi nos sacs sont-ils souvent si lourds ? Je crois qu’il y a pour beaucoup, dans nos corps, ou peut-être dans nos vies, une certaine pesanteur. Et la lourdeur de nos sacs en impose la symbolique. » J’ai su alors qu’elle saurait m’accompagner dans ma quête de ce que je voulais vous livrer à vous : à savoir ce qu’il y a véritablement dans le sac des femmes. Pas les objets, pas ce qui se voit facilement, mais ce que ces objets là même racontent, les histoires et les souvenirs qu’ils véhiculent. Ce que les odeurs qui s’en échappent impliquent de voyages dans le temps, lorsque le fameux sac nous a été transmis par la génération précédente. Je voulais qu’ensemble, on aille chercher l’émotion derrière le matériel.

 

Et c’est donc ce que l’on a fait ; en tentant notamment de répondre à la question suivante : qu’emporte-t ’on de chez nous à l’extérieur ? Ensemble avec Marie, on a tout décortiqué de cet objet si spécial : son poids, sa taille, son usage, la façon dont on l’organise. On a parlé de force et de vulnérabilité, d’accessoire et d’indispensable, de matériel et d’émotionnel, de féminité et de masculinité, de charge et de légèreté, d’intimité et de visibilité, de fonctionnalité et de poésie. Bref, on a parlé de contraires et de complémentaires. Et aussi, de doudou, de cartable, de coup de foudre et de temps long.

Allez c’est parti ! Aujourd’hui avec Marie, on souffle dans vos ailes.

Alors écoutez bien attentivement. Déployez-les. Et envolez-vous !

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