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4 vraies raisons de faire du sport (pour les femmes)

Episode Transcript

Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast La Vie Suffit.

100% motivation à faire du sport.

Comment est-ce qu'on va retrouver le plaisir de bouger pour soi, faire du sport et pas pour plaire ?

Comment transformer justement le sport en un outil de puissance et de liberté en tant que femme ?

Et comment bâtir en tant que femme encore une fois un corps solide et charismatique pour la vie ?

entrepreneur aux Multicasquettes, et chaque jeudi je vous partage les réflexions, les phases d'introspection, les clés qui selon moi permettent de vivre notre vie plus pleinement et de trouver plus d'épanouissement.

Chaque épisode est une invitation à exprimer encore plus librement toutes les parts de vous.

Si cela vous plaît, je vous invite à partager les épisodes à vos proches qui en ont besoin, ainsi que laisser une jolie note et un commentaire si vous souhaitez soutenir le podcast.

Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce sujet-là.

En plus, ça fait trop bien la transition avec l'épisode de la semaine dernière que j'ai enregistré avec Amandine Léger, où on a déjà un peu commencé à aborder la notion de sport pour les femmes, du capital musculaire, de la santé, des injonctions à la beauté, du bien vieillir, de la peur de vieillir et tous ces trucs-là.

C'est quelque chose que je dis à un moment donné dans l'épisode de la semaine dernière, que l'hygiène de vie, le sport, etc., ça fait partie de moi depuis des années.

Et étant donné que ça ne fait pas partie des sujets principaux que j'aborde, je ne l'inclus pas énormément dans mon contenu, en fait.

Enfin, encore plus sur Instagram, mais pas spécialement beaucoup dans le podcast.

Sauf qu'en fait, j'ai plein de trucs à apporter là-dessus et à partager avec vous.

Et je sais pas, je me persuadais qu'en fait ça vous intéresserait pas.

je pense que ma vision du sport et de tout ce que ça m'a permis en tant que femme, et même en fait de l'aspect beaucoup plus féministe, et même beaucoup plus je veux m'appartenir, et je veux être une femme libre, et je veux être une femme qui est bien dans sa vie, dans son corps, dans sa peau, etc.

C'est complètement lié à ma relation au sport et aux différentes pratiques corporelles que j'ai.

Donc je voulais aujourd'hui pouvoir vous parler de ça, et ne pas vous donner encore une fois des raisons à la...

à con de faire du sport pour être toujours plus mince, toujours plus belle, toujours plus séduisante, toujours plus ci, toujours plus ça.

En fait, j'ai vraiment envie qu'on parle d'autres choses et qu'on parle du fond du fond.

Donc on va en parler aujourd'hui, on va parler de sport.

Que vous fassiez du sport ou non, je pense que c'est un épisode qui peut vraiment résonner en vous.

je voudrais vous partager une petite surprise.

J'ai jamais, jamais, jamais fait ça.

Ça faisait un petit moment que j'y réfléchissais.

Je me posais la question avec mon équipe, on se disait comment est-ce qu'on pourrait faire pour apporter quelque chose, une valeur qui est différente du podcast d'habitude, mais que ça reste gratuit à un maximum de nos auditrices, à un maximum de femmes qui sont là.

J'ai vraiment envie de réunir des femmes et j'aimerais bien que ce soit quelque chose en direct.

j'adore les ateliers, j'adore les choses en live pour pouvoir être directement présente avec vous.

Vous savez que mon approche, elle combine toujours la notion de, ok, on réfléchit, ok, on travaille sur soi, ok, on s'introspecte, mais en fait, ça peut pas.

Elle ne peut pas rester que dans la tête.

C'est forcément aussi une approche par le corps.

Donc, c'est très important pour moi aussi de pratiquer, de respirer, de bouger, de se libérer, etc.

Bon, j'en vais en reparler forcément vu qu'on va parler du sport.

Et l'idée m'est apparue.

je vous propose de passer quasiment une semaine avec moi en direct.

En fait, c'est 100% gratuit.

Donc, j'ai appelé ça l'Odyssée.

parce que je voudrais vraiment pouvoir vous faire vivre un voyage intérieur, étape par étape, où on va vraiment suivre les étapes d'une odyssée, avec le top départ, voir d'où est-ce qu'on part, rencontrer différentes facettes de soi, différents challenges, etc.

gratuite, en direct, tous les jours, avec oui de l'approche où on va réfléchir, de l'approche pratique, de l'approche corporelle, etc.

Et donc en fait, on va se donner rendez-vous tous les jours, à midi.

C'est du 6 au 12 octobre.

Donc ce sera à midi, il y aura un live tous les jours à midi.

Ça va durer à peu près une heure et demie chaque live.

Et tous les jours à midi, en fait, on va travailler en particulier sur une chose, dont je vais vous parler juste après.

si vous voulez, l'Odyssée pour moi, c'est vraiment pour réunir toutes les femmes qui se sentent encore enfermées dans des rôles un peu petits, un peu étroits, qui ont envie d'envoyer chier un peu tous ces rôles prédéfinis, ces injonctions, qui ont envie de se redéfinir et qui ont envie surtout d'incarner ce que je prône quand même depuis des années.

Ce féminin libre, expansé, vaste, qui s'autorise à être paradoxal, qui s'autorise à être sensuel, intuitif, à être ambitieux, à être leader, à être forte et à être vulnérable en même temps, à être doux, à être charismatique aussi.

C'est vraiment pour toutes les femmes qui veulent justement incarner une version de leur féminin.

super large et encore plus vaste que ce qu'elles ont actuellement, pour aller jouer sur tous les plans, pour aller bouffer à tous les râteliers, comme on dit clairement, manger à tous les buffets, incarner tous leurs archétypes et incarner, en fait, jouer tous les rôles de leur vie.

Voilà, donc c'est pour ça que j'ai organisé l'Odyssée.

donc je ne vais pas vous donner tout le détail ici, puisque ça va être long, puis que j'ai quand même un épisode de podcast que j'ai envie de vous transmettre, mais on aura en fait tous les jours un live sur une thématique en particulier, Donc, L'idée, c'est quand même de commencer par le commencement, où on va vraiment faire un bilan de la situation actuelle.

Il y aura des pratiques d'envision, de visualisation.

On va finir par aller travailler sur quel archétype vous pouvez débloquer et comment vous allez aller l'explorer.

On va avoir des pratiques libératoires somatiques.

Enfin, on va travailler sur les relations.

Il y aura plein de choses.

c'est 100% gratuit.

Vous allez être ensuite dans un groupe WhatsApp dans lequel je vais vous apporter plus de contenu.

Il y a plein de surprises, plein de cadeaux aussi, une fois que vous êtes inscrite.

avec des playlists, un gros workbook aussi sur lequel vous allez pouvoir suivre.

Et moi, pendant tous les lives, à chaque fois, je vais vous guider sur un tableau blanc avec des exercices, des mind maps, des cartographies, etc.

pour que vous puissiez les faire vous chez vous et à la fois dans des pratiques.

du 6 au 12 octobre, je vous laisse regarder.

Le lien est directement dans la description de l'épisode de podcast.

Et si jamais vous pensez à une femme, deux femmes, cinq femmes, je ne sais pas...

qui en auraient grandement besoin, c'est-à-dire qui auraient besoin justement de s'autoriser un peu à aller jouer tous les rôles de leur vie, à sortir de leur carcan, partagez-leur le lien, encore une fois c'est gratuit et je souhaiterais vraiment qu'il y ait un maximum de femmes qui le fassent, parce que je pense qu'en une semaine on peut déjà faire bouger beaucoup de choses en fait.

ça, ça, ça, ça, ça, plutôt que juste toujours être dans de l'introspection.

Voilà, je pense qu'en une semaine il y a plein de choses qui peuvent déjà bouger.

Donc n'hésitez pas.

pensez juste à prendre rapidement votre place parce qu'on ouvre les places que pendant une semaine, et qu'on a forcément un nombre de places qui est limité avec les outils qu'on a, on ne pourra pas accueillir tout le monde.

Mais voilà, je vous laisse le lien, et c'est écrit, votre invitation gratuite pour l'Odyssée dans la description de l'épisode.

mais ça fait complètement lien avec ce que je vous dis là.

Donc l'idée c'était de vous parler aujourd'hui de la relation au sport.

Parce que oui, les archétypes que vous voyez pas mal chez moi, ça va être peut-être l'ambitieuse, ça va être peut-être l'entrepreneur, ça va être la femme sensuelle, ça va être la femme intuitive, ça va peut-être être parfois la femme un peu drôle, quoi que je sais pas.

Je suis pas bien sûre que tout le monde se rende compte que j'ai de l'humour, mais voilà.

Et en fait, la femme sportive, je la mets pas beaucoup devant.

Je vais plutôt l'appeler la performante.

Alors que la performance fait partie d'un de mes piliers de vie aussi quand même, mine de rien.

performer, c'est quelque chose que j'aime énormément et surtout, j'aime performer sur plein de plans différents.

je suis exactement ce genre de meuf qui se met des objectifs pro et perso en même temps, qui fait qu'elle est un peu sous l'eau.

Martine a trop bourré son agenda, mais c'est pas grave, on y va.

En bourrant un peu, ça va passer.

Je suis un peu dans ce délire-là.

Et en fait, le sport fait partie de ces endroits où j'ai envie de performer, mais pas uniquement.

c'est aussi pour moi un outil de retour à soi.

Parce qu'en fait, il y a plein de types de sports différents, encore une fois.

On n'est pas obligé de faire que du sport intense.

Il y a plein d'autres types de sports, notamment la danse, le yoga, le pilates, même si le yoga n'est pas vraiment un sport.

En tout cas, à la base, c'est une philosophie.

Mais si on prend juste la partie pratique corporelle, on peut dire que c'est un sport.

Donc voilà, en fait, il y a plein d'autres types de pratiques différentes.

Mais pour moi, ça remplit vraiment ce truc de dépassement de soi et de performance et à la fois ce truc de retour à soi.

en fait dans cet épisode c'est les 4 vraies raisons qui fait que en fait aujourd'hui je pourrais plus me passer du sport et que je comprends avec des faits mais je ne peux pas imaginer qu'on puisse se passer du sport en fait même si je le comprends complètement pour plein de raisons d'environ de moyens de plein de choses en fait je peux comprendre mais je ne l'imagine pas parce qu'en fait j'ai pas envie de vous resservir tous les trucs de manger 5 fruits et légumes machin faut faire du sport parce qu'on nous dit que c'est bien de faire du sport etc mais en fait en tant que femme ...

Vraiment, en tant que femme, faire du sport, et plein de types de sport dont je vais vous parler, ça devient, je crois, une nécessité et un enjeu absolument énorme, déjà en vieillissant, mais aussi dans notre société, pour se réapproprier son corps, pour se réapproprier notre voix, pour se réapproprier de l'espace, notre place dans l'espace public, en fait.

Donc déjà, ça, c'est le premier aspect.

c'était qu'en fait, le sport, c'est un moyen.

une raison de se réapproprier son corps comme étant notre propre territoire.

j'ai forcément de l'émotion quand je vous dis ça, mais force est de constater qu'en fait, le corps féminin, depuis extrêmement longtemps, est jugé, scruté, sexualisé, objectifié, etc.

Et en fait, c'est comme s'il nous appartenait...

Jamais vraiment.

C'est comme si, en fait, soit il fallait qu'on le cache, parce qu'en fait, il ne nous appartient pas vraiment, et on doit préserver certaines personnes de leurs élans, je ne sais pas quoi, donc on doit le cacher.

Donc en fait, il n'est pas vraiment à nous, en fait, à ce moment-là.

Soit, au contraire, on doit le sexualiser pour le rendre désirable, etc.

Il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-là.

Soit, quand on est entre deux, on nous dit qu'on est coincés, donc il ne nous appartient toujours pas dans ce moment-là.

En fait, c'est comme si notre corps...

Moi, j'ai quand même cette sensation-là depuis longtemps et depuis encore plus longtemps.

plus depuis que j'ai travaillé sur les agressions sexuelles que j'ai vécues, etc.

Notre corps, j'ai la sensation qu'en fait, c'est comme si on n'avait pas de droit absolu et non négociable dessus.

En fait, il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose à redire dessus, qui nous dit comment est-ce qu'il doit être.

En fait, il y a une injonction à ce à quoi doit correspondre notre corps, comment est-ce qu'il doit être.

Alors évidemment, avec son apparence physique, avec la notion de minceur, avec les poils, avec la beauté, avec la jeunesse, avec la cellulite, avec tous ces trucs-là, avec la maternité, enfin voilà.

Il y a donc l'aspect esthétique, il y a aussi l'aspect de l'injonction à la procréation.

je veux pas d'enfant, et pour le moment je me trouve encore assez peinard.

J'attends de voir quand, peut-être quand j'en aurai 35, 36, 38, les remarques que j'aurai, qui seront lourdingues, mais en tout cas pour le moment j'ai l'impression que ça va, mais il y a quand même cet enjeu-là.

Et puis, il y a encore une fois ce truc de cet enjeu de la pute ou la sainte, en fait, notre corps, en fait, il est soit censé être désirable, soit censé être couvrant parce que c'est trop...

Enfin, en fait, il y a un gros problème autour du corps féminin qui est que c'est comme si c'était un territoire qui nous appartenait pas et qu'on marchait tout le temps sur des oeufs.

Eh bien, le sport, je trouve que ça devient une manière, et ça en est une, en fait, de le récupérer pour plein de raisons.

c'est comme si c'était une manière d'apprendre à de nouveau se sentir chez soi.

En fait, moi, c'est vraiment ce que je ressens quand je fais du sport et j'en prends de plus en plus conscience.

Je me rends compte, en fait, de la différence que ça fait dans ma vie.

Entre aujourd'hui, où je fais plein de sports différents, et d'il y a dix ans où je faisais pas du tout de sport, il n'y a pas que le sport, évidemment, qui entre en jeu, il y a tout le travail que je fais à côté, mais ça joue énormément.

En fait, j'ai enfin la sensation d'être chez moi, dans le monde, dans mon corps.

Dans mon corps, je me sens enfin comme à la maison.

Ça a mis dix ans.

Ça a demandé du travail perso et ça a demandé aussi du sport.

et le sport en fait partie.

En fait, le sport, ça donne vraiment confiance en soi pour plein de raisons.

en fait, par exemple, c'est que quand on doit faire un certain sport qui nous permet de développer notre force, donc avec la musculation que je vais faire ou notre explosivité.

En ce moment, vous le savez, je prépare une compétition sportive, un AEROX, donc je travaille énormément mon explosivité.

Je me suis mise à courir.

Vous pouvez pas savoir comme c'est dur.

Enfin, si, il y en a sûrement qui savent, mais je déteste courir.

Les gens qui disent « Ouais, mais c'est trop bien, tu sais, crènes des endorphines et tout, mais...

allez vous faire voir en fait, je déteste la course, il n'y a rien de bien, c'est désagréable.

On finit par être fiers de soi quand même.

Mais je déteste la course, j'ai l'impression qu'il y a un troupeau de bœufs qui accroche à mes épaules quand je cours, c'est une horreur, mais bon bref.

ça va être la notion d'agilité.

Je vous donne un exemple, quand je grimpe un volcan aujourd'hui, je suis d'une agilité, on dirait un petit marsupilami, j'ai l'impression d'être chez moi et c'est trop bien et je suis dans mon élément.

alors qu'on m'aurait fait faire ça peut-être il y a dix ans, après avoir jamais fait de sport, à part peut-être un peu de muscu ou quoi que ce soit, jamais travaillé mon agilité, ma souplesse, ma mobilité, enfin tout ça, en fait j'aurais été maladroite, j'aurais pas su comment poser mes pieds, pas su gérer les impacts, je me serais sentie un peu mal à l'aise, engoncée, engourdie, gauche, etc.

Et ça donne pas la sensation d'être chez soi en fait, comme ça.

Donc il y a des pratiques sportives qui nous permettent de regagner en force, de sentir qu'en fait on peut compter sur soi.

et ça mine de rien c'est un vecteur de confiance, de charisme, de sensualité, etc., qui est incroyable.

ça me bute encore aujourd'hui d'entendre le contraire, d'entendre qu'une femme qui a des muscles, c'est pas beau, d'entendre qu'une femme qui est forte ou qui est musclée, etc., c'est pas féminin.

Et j'en parlais la semaine dernière dans l'épisode avec Amandine, c'est un truc que j'entends encore tout le temps aujourd'hui.

C'est vraiment...

Moi, je l'ai entendu tellement de fois à propos de mon corps, que vu que j'étais musclée, j'étais pas féminine, que vu que mes cuisses, c'était pas des baguettes, j'étais pas sexy.

Je l'entends tout le temps.

Ouais, j'ai des grosses cuisses, j'ai des épaules qui sont très larges.

Oui, je suis musclée, j'ai un physique plutôt athlétique.

En fait, j'en ai terminé.

J'en ai terminé avec le fait d'être complexée avec ça.

J'ai envie de me ressembler et j'ai envie d'être bien dans mon corps.

Et je trouve qu'en fait, cette notion de se sentir fort permet de développer une forme de confiance en notre corps et de sensorialité, de sensualité qui est dingue.

je le vois sur ma pratique du floor, donc c'est de la danse au sol.

Moi qui suis musclée et qui ai de la force quand même, Je vois en fait à quel point je suis à l'aise dans cette pratique et à quel point j'ai progressé vite et à quel point j'ai pu vraiment me sentir très sensuelle parce que j'ai confiance dans les capacités de mon corps.

Donc en fait, je peux vraiment kiffer, je peux m'éviter d'avoir des bleus, je peux vraiment me reposer en fait sur mon corps.

En fait, c'est presque indescriptible la sensation.

Je sais qu'en fait, je peux m'appuyer sur mon corps.

Et il n'y a rien de plus difficile, je trouve moralement des fois, que d'avoir la sensation que notre corps est trop faible et qu'on ne peut pas compter dessus.

Et c'est le cas quand on a des soucis de santé, par exemple.

Et en fait, d'avoir de la force, par exemple, sur quelque chose, et je ne parle pas forcément de soulever des poids hyper lourds, je ne parle pas forcément de ça, mais juste d'avoir de la force et de sentir qu'on est musclé et qu'on peut compter sur notre corps, c'est une sensation qui est incroyable et dont on a aussi besoin nous en tant que femmes.

Ça donne une sensation aussi de solidité et de stabilité, et ça donne une sensation de « je me sens chez moi, je m'appartiens » .

je trouve, dans la pratique du sport, c'est tout ce qui est souplesse et mobilité.

Quand j'ai commencé à m'y mettre, j'ai commencé à faire du yoga quand je suis partie en Australie, je crois que ça devait être en 2018, avant ça j'en faisais pas, j'arrivais même pas à toucher mes pieds.

À la base, je suis vraiment pas quelqu'un de souple.

Et en fait, aujourd'hui, c'est devenu un non négociable parce que, mais à quel point je suis confortable dans mon corps ?

C'est-à-dire qu'en fait, oh là là, je trouve mon corps tellement confortable dedans que j'ai vraiment envie profondément d'y rester, j'ai envie de le ressentir.

J'ai envie de ressentir tous les petits aspects, tous les petits trucs.

Ça crée une connexion, en fait, qui est...

En fait, c'est presque de l'auto-érotisme.

Je vais peut-être aller un peu loin en disant ça, mais c'est presque de l'auto-érotisme et de l'auto...

On est toujours dans cet univers de sensualité, en fait, quand je dis ça.

Mais c'est vraiment de l'auto-érotisme que de se sentir souple, mobile dans son corps, parce qu'en fait, ça offre une liberté de mouvement et une sensation de...

Ah, c'est souple, ça bouge.

Je fais ce que je veux.

Je suis bien.

Puis là, je peux ressentir ça.

Puis là, je peux me mettre dans cette posture.

C'est super, super, super agréable.

c'est cet axe-là que je trouve qui est hyper important dans le sport pour se réapproprier son corps comme territoire, c'est que bouger son corps, le rendre mobile, le rendre fort, le rendre solide, le rendre stable, le rendre souple, etc.

Ça le rend confortable, mais ça donne surtout la sensation d'être chez soi dans le monde, d'être comme à la maison.

Et donc oui, le sport, quand on en fait, et peu importe le sport qu'on fait encore une fois, l'idée c'est de trouver une pratique que nous on aime, ça donne vraiment confiance en soi.

et je trouve que ça donne du charisme et ça donne un charisme qu'on ne peut absolument pas mimer.

En fait, que ce soit n'importe quel sport, quand on fait du sport, on a beaucoup plus conscience de la manière dont notre corps évolue dans l'espace.

Évidemment, ça développe la proprioception, mais en fait, au-delà de ça, ça développe la confiance qu'on a en la manière dont notre corps va bouger.

Donc on ne retient pas les mouvements parce qu'on sait gérer l'amplitude d'un mouvement, on ne retient pas toujours les impacts parce qu'on sait gérer les impacts, on ne retient pas la grandeur ou la rapidité.

d'un mouvement ou quoi que ce soit parce qu'en fait on sait qu'on peut gérer ça et donc c'est comme si on s'autorisait à bouger de manière plus large plus rapide plus lente plus souple plus tout en fait il ya beaucoup plus d'amplitude beaucoup plus de tout.

En fait le mouvement et le corps prend une place qui est plus vaste.

ya bien une raison de faire du sport et quelque chose qui change tout dans ma vie de femme en tant que femme c'est ça C'est que ça me confère une aisance dans l'espace public, une aisance avec les autres, une aisance avec moi-même, un charisme, une aura qu'on ne peut pas mimer.

En fait, elle est juste là parce que je suis bien chez moi.

toujours dans la notion de se réapproprier son corps comme territoire, quand on fait du sport, on transpire, on respire fort, parfois on pue, on fait des grimaces, etc.

Et ça, pour moi, le fait de faire du sport et de me mettre dans tous mes états parfois, ou quoi que ce soit, Ça a aussi été un moyen pour moi de réhabiliter toutes ces choses-là comme étant normales pour une femme.

Parce qu'encore une fois, il y a toujours ce truc-là, une femme, elle doit rester clean, elle doit rester impec, elle doit rester belle.

En fait, il y a juste à voir cette traîne de la clean girl insupportable, avec jamais un cheveu qui dépasse, qui doit être nickel, avoir des plaquages, avoir la peau parfaite, avoir le legging parfait, ne pas avoir de traces d'oreoles, de pas avoir de camelto, rien du tout.

enfin c'est un une énième injonction qu'on nous met sur la tronche de ressembler à une pilate girl mais non, en fait juste une femme qui fait du sport ça ressemble pas forcément à ça et je me rappelle que quand j'avais commencé le sport et que je voyais des femmes hyper apprêtées hyper jolies et tout pour aller à la salle qui s'entraînait avec les cheveux détachés, je me disais merde pourquoi moi j'y arrive pas pourquoi j'y arrive pas, moi je suis moi je suis moche quand je fais du sport etc j'y arrive pas et je me suis longtemps demandé et en fait aujourd'hui c'est une question qui n'est même plus là c'est que transpirer comme un Comme un bœuf ?

pour pas dire un porc, parce que c'est pas sale de transpirer.

Transpirer comme un bœuf ne me cause aucun problème.

Avoir des grandes marques de transpiration sur les fesses, sous les fesses, à l'entrejambe, sous les bras, sur la poitrine ou ce que vous voulez, je n'en ai rien à faire.

Même publiquement, je n'en ai strictement rien à faire.

Ça, c'est le sport qui m'a juste aidée à en faire quelque chose de normal.

La sueur, les poils sous les bras qui sont pas parfaitement épilés quand on s'entraîne, etc., aucun problème.

Les grimaces, les cris, les soupirs, les ce que vous voulez, En fait, ça dépasse.

Ça dépasse juste, en fait, c'est normal.

alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je ne sais pas exactement si c'est lié.

Il y a des agressions que j'ai vécues ou à beaucoup de choses que j'ai énormément entendues, mais c'était quelque chose qui était très honteux chez moi.

Quand j'étais plus jeune, déjà ado, déjà quand je suis devenue puber, j'avais énormément de honte par rapport à la transpiration, aux poils, aux odeurs, etc.

Et en fait, ça a duré jusqu'à peut-être 24 ans, cette honte, 25 ans, à avoir honte de transpirer, honte d'avoir des odeurs, honte d'avoir un poil par-ci, un poil par-là.

Je me sentais honteuse parce que je n'étais pas assez clean.

On en revient encore une fois à ces injonctions.

de pureté, de propreté, de perfection, etc.

pour les femmes, en fait, auxquelles j'ai quand même adhéré pendant longtemps.

Et le sport m'a vraiment permis, en fait, de faire un énorme doigt d'honneur à ces trucs-là et de juste me dire, en fait, attends, moi, mon corps, c'est mon territoire, j'en fais ce que je veux.

En fait, la sensation est tellement plus kiffante de me donner, de me faire transpirer ou quoi que ce soit.

C'est mon corps, j'en fais ce que je veux.

j'ai entendu quelqu'un avoir un discours qui m'a sérieusement dérangée.

En mode, ouais, il y a des gens qui font du sport, en fait, et qui se donnent et qui transpirent, etc.

En fait, c'est n'importe quoi ce qu'ils se font subir.

Ils font subir des trucs à leur corps.

On n'a pas besoin de faire ça.

On peut faire des petits trucs tout doux, du yoga, du pilates, etc.

Ça m'a profondément dérangée, en fait.

ça reste de nouveau une énième injonction à faut pas dépasser, faut pas s'infliger, en fait, sous couvert d'être quelqu'un qui se fait du mal, en fait.

C'est parce qu'il y a vraiment ce truc-là qui ressort régulièrement.

je suis désolé ça parle dans tous les sens parce que c'est un sujet qui me passionne mais On en revient de nouveau à ce truc-là où une femme, elle doit pas se dépasser.

Jamais.

J'ai énormément entendu ce discours-là quand j'ai commencé le sport, et peut-être que je l'entendrai encore, mais honnêtement, là où je vis, il y a que des gens qui se défoncent au sport comme moi, donc en fait, on vit un peu dans une bulle pour le coup, donc j'entends plus trop ça.

Puis ma famille, de toute façon, est extrêmement sportive aussi.

J'ai quand même un père qui fait des Ironman, une mère crossfiteuse, une soeur crossfiteuse, un frère pareil.

Bref, on n'a que des sportifs dans la famille.

Donc je ne suis pas trop confrontée à ce genre de trucs.

Mais à l'extérieur, je sais que je l'entends.

Et c'est toujours...

En fait, c'est pas gênant pour un homme de le voir se défoncer à la salle de sport, de le voir transpirer, de le voir essayer de se dépasser, de faire des burpees, de courir, de tous ces trucs-là.

Par contre, quand c'est une femme, on va facilement évoquer le discours de « Oh là là, mais est-ce qu'elle s'inflige ?

Oh là là, mais elle est pas douce, elle sait pas prendre soin d'elle, etc.

» Ça me dérange.

Ça me dérange profondément, en fait.

Il n'y a aucune différence.

on n'est pas en train de parler d'avoir une hygiène de vie dans l'extrême ou en fait là on a un système nerveux qui est dérégulé on récupère pas on a que des blessures etc on parle pas de ça.

je suis convaincue qu'on a besoin d'énormément de contraste dans notre vie pour pouvoir la kiffer.

On a besoin de pouvoir se donner à l'extrême dans un truc et de pouvoir, à contrario, redescendre et faire un yoga yin avec un son de yin à côté si on veut.

C'est un des exemples que je donne, mais il y en a plein d'autres.

Et moi, je suis vraiment convaincue de ces extrêmes-là et de savoir justement jongler avec toutes ces nuances-là.

On en revient à...

En fait, je m'autorise à incarner tous les rôles de ma vie.

Je suis la nana ultra performante.

qui se donne, qui déchire, qui hurle, qui a deux doigts de vomir quand elle apprend à courir avec son coach.

Et en même temps, je suis cette nana qui est là en train de faire son yoga yin avec son sandilin, de méditer, machin.

En fait, je suis les deux.

On en revient un peu à tout ce dont on va parler et sur ce en quoi on va bosser dans l'Odyssée du 6 au 12 octobre.

Donc voilà, si ça, ça vous parle ce que je vous dis, vous n'hésitez pas à vous inscrire.

Voilà.

c'est une des premières choses.

Je me suis réapproprié mon corps comme territoire et je pense que ça devrait être une raison.

extrêmement importante pour les femmes pour qu'elles se mettent au sport.

Je comprends complètement qu'on commence avec d'autres raisons, qui peuvent être esthétiques, je veux perdre du poids, je veux ressembler à ci, je veux me débarrasser de ma cellulite, etc.

Ce qui me dérange aujourd'hui, c'est qu'on n'entend quasiment que ça comme raison, alors qu'il y a tellement plus grave à savoir, en fait, notre corps ne nous appartient quasiment jamais.

on ait vécu une agression sexuelle, ce qui est quand même le cas d'une majorité de femmes, en fait, notre corps, on en est quasi dépossédé, en fait.

Et le sport, que ce soit un sport doux, un sport extrême, de la natation, du tennis, la danse, ce que vous voulez, c'est une manière de se le réapproprier en disant « c'est à moi, putain c'est à moi, personne n'a le droit de me dire si je vais transpirer, pas transpirer, vomir, pas vomir, être douce, pas douce, je veux pas adhérer à ce truc de la clean ngirl, c'est à moi » .

Voilà, donc ça c'est le premier axe.

je me suis encore fait la réflexion là-dessus ce matin quand j'étais à la gym justement, c'est que faire du sport c'est un moyen d'occuper l'espace public.

quand on regarde dans la rue, et moi je le voyais encore ce matin dans ma gym, dans ma salle de sport, il y a toute la partie recovery avec les bains glacés, le sauna, même jacuzzi et tout, puis il y a une grande piscine.

ce qui est fou, c'est que c'est une salle mixte.

Et je me suis fait la réflexion en me disant, tu vois, si c'était une salle que pour femmes, eh bien, je me baignerais.

J'utiliserais la piscine, j'utiliserais beaucoup plus la recovery, je finirais mon training, mon entraînement.

J'irais direct me doucher, me mettre en maillot de bain et j'irais un peu dans la piscine, lézarder, me baigner, etc.

Là, en fait, c'est une salle mixte.

Du coup, je ne me sens pas du tout assez en sécurité pour le faire parce qu'en fait, je sais que je vais forcément avoir du male gaze.

Je sais qu'à un moment donné, je vais être scrutée.

En fait, je n'ai pas envie.

Et il y a peut-être un peu de syndrome de personnage principal là-dedans, mais pas tant que ça.

Et surtout, il y a un truc qui est hallucinant, c'est que dans cette même piscine, en fait, et c'est la même chose, honnêtement, si vous regardez, même à Paris, dans le métro, ça se passe de la même manière, l'espace, même s'il y a autant d'hommes que de femmes dans un endroit, en fait, il est majoritairement occupé par des hommes, parce qu'en fait, ils sont toujours beaucoup plus à l'aise dans un endroit mixte que ce que nous, on peut l'être, par exemple.

Et ils vont prendre aussi plus de place.

je ne suis pas en train de blâmer les hommes ici, je suis juste en train de dire qu'en fait, c'est dans le fonctionnement de notre société, c'est souvent comme ça que ça se passe.

Un homme, il va s'asseoir de manière bien large en écartant les bras, les épaules, etc.

Nous, on va souvent...

s'asseoir en réduisant un peu l'espace qu'on va prendre, comme s'il fallait qu'on se minimise, on va se mettre les jambes croisées, etc.

En fait, c'est un système d'éducation, on est éduqué comme ça.

Et en fait, dans l'espace public, et donc je le voyais encore dans ma gym ce matin, c'est pareil.

Je lui dis, c'est ouf comme les mecs sont à l'aise à prendre la place, aller se baigner, se mettre torse nu, sortir du truc et tout.

Les filles, il y a quelques femmes qui osent se mettre en maillot de bain et se balader, mais peu comparé au nombre de nanas qu'il y a dans cette salle, en fait.

C'est un truc de fou.

bref, pour revenir à Emoto, en fait, je me disais, mais c'est...

Le fait de faire du sport, c'est aussi un moyen de récupérer cet espace public qui n'est pas réparti à 50-50 en fait.

C'est un moyen de l'occuper et de revendiquer ce droit-là aussi.

Donc d'aller courir, c'est un moyen d'occuper l'espace public, de transpirer, de lever lourd, de marcher seul, etc.

C'est aussi un moyen de récupérer l'espace public.

En fait, de se balader dans cet espace qui est autant le nôtre que celui d'autres personnes et d'autres sexes et d'autres genres ou quoi que ce soit, c'est juste un droit fondamental de naissance.

En tout cas, ça devrait l'être, et c'est dans notre pays comme ça que ça marche.

Mais il y a des pays dans lesquels ce n'est pas le cas, je pense que vous êtes au courant.

Et le fait de...

Oui, ça peut être compliqué parce que du coup, on est exposé au regard extérieur et on est souvent opposé au male gaze, on est opposé au regard extérieur d'hommes, d'autres femmes également, mais en fait, ça donne de la puissance d'oser quand même le faire.

Et le fait de faire du sport, ça permet aussi de revendiquer le fait que non, le corps ne doit pas être discret en tant que femme.

Notre corps n'a pas forcément à être discret.

Notre corps n'a pas forcément à être mince, notre corps n'a pas forcément à être contenu, notre corps n'a pas forcément à répondre à une certaine norme.

En fait, il peut être vivant, il peut être en mouvement, il peut être agressif, il peut être visible, il peut avoir n'importe quelle forme.

moi, qui m'a aussi beaucoup aidée sur ce truc d'occuper l'espace public, c'est le sport de combat.

Je n'en fais pas depuis très longtemps, ça va faire moins d'un an que j'en fais, mais j'en fais de manière régulière.

et ce depuis que l'année dernière j'ai vécu une...

Une agression qui ne m'a pas spécialement traumatisée, mais qui restait quand même une agression.

Pendant une de mes séances de dédicaces à la FNAC dont j'ai déjà parlé, j'en ai eu marre parce que le mec s'est senti complètement comme chez lui et comme chez sa mère pour toucher mon corps, le placer d'une certaine manière, etc.

Alors qu'en fait, j'étais autant chez moi que chez lui à ce moment-là.

Je suis autant chez moi que chez toi, tu l'es chez toi.

Et je n'ai pas su comment réagir et j'ai eu un réflexe de me réduire et j'ai aussi été en sidération, clairement.

j'ai commencé à vouloir faire du sport de combat pour ça.

Pourquoi ?

Pour pouvoir m'apprendre à occuper l'espace public et à revendiquer ce droit-là.

Parce qu'en fait, quand on commence à faire du sport de combat, notre énergie, elle commence à changer.

On commence à dégager une énergie qui va être peut-être un petit peu plus agressive, en tout cas perçue comme plus agressive par les agresseurs, n'est-ce pas ?

Mais en tout cas, une énergie de confiance en soi.

Il y a quelque chose qu'il faut savoir aussi, c'est que les agresseurs, quels qu'ils soient, et notamment pas mal dans la rue, ils choisissent très bien leurs victimes et ils choisissent et ils regardent leurs victimes avant.

Ils choisissent volontairement toujours des femmes qui, exactement comme moi de base, ne dégagent pas du tout cette énergie d'agressivité et ne dégagent pas du tout cette énergie de « j'ai confiance, je vais pouvoir répliquer » .

moi, ça m'a aidée aussi à me dire « attends, j'occupe l'espace public, je veux savoir comment l'occuper, j'ai autant le droit que les autres de pouvoir l'occuper » .

Après, les autres sports, ça va être par exemple, là, tout le sport que je fais à côté avec la course, les burpees, les jumps et tous ces trucs-là.

Ça me confère, par exemple, une agilité, ce qui fait que je me sens comme un marsupilami, où en fait, dans l'espace public, je me sens chez moi aussi.

Je peux rebondir, je peux sautiller, je peux expérimenter, j'ai plus de liberté.

Je me sens plus libre et je me sens le droit, l'autorisation, la capacité d'occuper l'espace public sans demander la permission.

mesdames, c'est un acte politique.

Je dis ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est sous-estimé, mais qui est très important.

à comprendre, que ce soit dans le métro, que ce soit dans la rue ou quoi que ce soit, rien que dans la rue, vous le voyez, les femmes marchent vite pour aller d'un point A à un point B.

Il y a rarement des groupes de femmes qui stagnent dans un endroit contre un mur.

Les mecs ne changent pas de trottoir en général quand ils croisent un groupe de femmes.

Donc vous voyez, c'est un peu ce truc-là.

Donc c'est vraiment se réoccuper de cet espace public.

c'est la danse.

Parce qu'en fait, la danse, ça m'a fait renouer avec cette notion de l'amusement, du jeu, de prendre de l'autodérision, mais corporelle cette fois-ci, du lâcher prise et de la sensualité, de ne pas hésiter à lâcher un petit twerk de temps en temps avec mes copines quand j'arrête de rigoler, de faire des petits mouvements.

de rigoler, de faire des petits trucs un petit peu sexy de temps en temps, en fait, juste alors que c'est des choses que, avant, déjà, je ne voulais pas les faire parce que j'avais toujours peur de passer pour une naze ou ridicule ou quoi que ce soit.

Je ne savais pas faire parce que j'étais très mal dans mon corps et très coincée.

Mais aussi, j'avais peur.

J'avais peur parce que, pour moi, c'était des signaux de quelque chose qui n'est pas bon, qui est malsain ou quoi que ce soit.

je fais ça à la danse.

Donc, en fait, dans ma vie de tous les jours, dès que j'entends une petite musique, moi, j'ai envie de lâcher un petit déhanché.

Et en fait, je le fais et c'est trop cool.

Et je me dis, en fait, là, je parle d'un truc comme si c'était énorme.

Non, c'est un tout petit truc, en fait.

Mais ça fait du bien.

Ça fait du bien.

J'occupe l'espace public.

J'occupe l'espace public à la hauteur de ce que je veux l'occuper, en fait.

Voilà.

c'est une des raisons de faire du sport et de plein de sports différents.

le troisième axe, c'est quelque chose dont on a parlé aussi avec Amandine, justement, dans l'épisode précédent.

C'est de bâtir un corps qui vieillit bien.

je sais qu'on a énormément d'injonctions au-dessus de la tête autour du fait qu'il ne faut pas être trop musclé, qu'il faut être mince, qu'il faut faire une certaine taille, etc.

Je me sens extrêmement chanceuse de ne pas être confrontée à ça, ni sur les réseaux sociaux, parce qu'en fait, ce n'est pas du tout le type de contenu que je consomme, au contraire.

Et l'algorithme ne me vise pas du tout par ça.

Je ne suis pas du tout concernée par ces insécurités-là dans ma famille.

J'ai quelques proches qui sont là-dedans, mais en fait, moi, ça me passe au-dessus, parce que je n'arrive même pas à comprendre qu'on puisse penser comme ça.

enfermant comme prisme de se dire en fait je suis une femme donc je ne dois pas avoir les épaules carrées je ne dois pas avoir un muscle saillant, je ne dois pas être épaisse, je ne dois pas être plus grande que mon mec, je ne dois pas si, je ne dois pas ça, c'est très enfermant que moi je ne veux pas y adhérer et j'ai jamais voulu y adhérer.

le fait de construire de la masse musculaire et je dis pas qu'on est obligé de devenir bodybuilder, c'est pas du tout ce que je suis en train de dire même si vous voulez le faire vous le faites, construire de la masse musculaire donc de construire du muscle c'est un investissement sur sa santé.

Ça prévient des blessures, ça prévient des chutes, ça prévient du vieillissement précoce, ça prévient de la fonte musculaire.

Il faut savoir que la fonte musculaire, on en fait très très tôt.

Ça commence tôt, la fonte musculaire.

Donc en fait, c'est à partir de 30 ans, le sport, il faut en faire.

En fait, il ne faut pas hésiter à développer sa masse musculaire.

Et je conçois, je sais qu'on va me dire, oui, mais il faut du temps pour ça, il faut de l'argent, etc.

je l'entends un peu moins parce qu'aujourd'hui, il y a tellement de contenu gratuit sur du sport, même à faire à la maison ou même dans un parc ou quoi que ce soit, qu'on n'a pas forcément besoin d'argent pour ça.

Le temps, je l'entends, parce que je ne peux même pas imaginer, quand on est une maman de quatre enfants, solo maman, avec un travail, etc.

Bref, je ne peux même pas imaginer en fait ce que c'est.

Donc c'est pour ça que si jamais vous pouvez trouver même juste dix minutes et commencer comme ça, dites-vous bien que ça doit devenir un non négociable dans votre emploi du temps.

je ne dis pas que c'est facile.

Je ne peux même pas vous donner de conseils sur comment faire ça, parce qu'en fait, je suis extrêmement mal placée pour ça et je ne veux absolument pas remettre de la pression sur qui que ce soit d'une réalité que je ne connais pas bien et avoir des jugements hâtifs du style « Ouais, mais tout le monde peut le faire, etc.

» Non, c'est pas vrai et personne n'a les mêmes réalités ou quoi que ce soit.

c'est si jamais vous êtes dans un cas de figure dans lequel justement c'est très compliqué de vous dégager du temps, essayez de trouver des figures qui ont une réalité similaire à la vôtre et qui y arrivent et qui peuvent vous inspirer et vous donner des conseils.

Voilà.

Ça ne sera pas moi.

Ce sera forcément quelqu'un d'autre.

Donc n'hésitez pas, c'est des choses qui peuvent vous aider.

Mais en tout cas, essayez juste d'y penser en arrière-plan.

Le fait de construire du muscle et d'avoir un corps qui est fort, c'est un investissement sur votre santé.

je sais que je ne vais pas me faire des potes.

Le pilates, c'est super.

Le pilates, c'est super parce que ça renforce plein de choses, au niveau du périnée, du centre du corps, du mouvement, de la mobilité, de la souplesse.

En fait, ça fait plein de choses.

Du pilates, c'est génial, mais c'est pas avec du pilates qu'on construit de la masse musculaire.

D'accord, je pense qu'à un moment donné, il faut aussi revenir à des réalités, en fait, et Amandine vous en parlera aussi mieux que moi, parce qu'Amandine fait aussi les deux, Amandine fait et du pilates, et de la masse musculaire, et plein de trucs, en fait, et je fais aussi toutes ces choses-là, en fait, c'est comme, je vais pas vous dire qu'avec du yoga, on construit forcément de la masse musculaire, ça dépend du type de yoga, si on fait que du power, des handstands, des compagnies, des push-ups, je veux bien, mais c'est quand même pas la majeure partie des gens qui font ce type de yoga-là, juste pensez-y, voilà, pensez-y, masse musculaire, super important.

en fait, juste pas que la masse musculaire, de manière générale, travailler son cœur, travailler sa mobilité, etc.

En fait, sa force, c'est un capital pour être libre, être autonome, être indépendante.

Donc porter ses courses, danser à 70 ans, avoir de l'énergie, bouger comme on l'entend, pouvoir se permettre tous les mouvements qu'on a envie de faire, pouvoir s'asseoir en tailleur par terre dans des restos en Asie quand on y va, peu importe en fait.

l'idée pour moi ici, c'est de vous montrer que ce n'est pas du tout une obsession esthétique, que ce n'est pas une obsession de « ouais, il faut que tu sois musclé » , etc.

Je ne vous dis pas de devenir des athlètes, encore une fois, ce n'est pas ça.

Et puis ce n'est même pas sain, forcément.

Je vous dis juste, pensez à ça comme une assurance vie.

à peut-être votre souffle, votre respiration, votre gainage, peut-être renforcer votre dos.

Faites avec le temps que vous avez, l'énergie que vous avez, les moyens que vous avez, tout simplement.

Mais c'est juste d'y penser.

depuis que j'ai eu 30 ans, avant, je faisais pas mal de sport pour l'esthétique, en me disant, c'est terrible, je suis mal foutue de base, comment est-ce que je peux faire pour essayer de me construire un corps un peu mieux ?

Parce qu'à la base, c'est comme ça que je me sens dans mon corps.

Je me suis toujours dit, j'ai vraiment pas de chance.

Ma morphologie, ma génétique, etc.

J'ai vraiment pas de chance.

J'ai les fesses plates, j'ai pas de cambrure.

J'ai les épaules hyper carrées, j'ai les jambes arquées.

J'ai plein de trucs où je me disais toujours mon corps est moche comparé à plein d'autres femmes.

j'en suis plus du tout là.

J'ai bien compris que je ne ressemblerai jamais à aucune autre femme, mais je me ressemblerai à moi.

Et mon rapport au sport a complètement changé.

Vraiment complètement.

Je ne suis plus du tout dans un truc de il faut que je bombe mes fesses.

Je suis dans un truc de moi, tout ce que je veux, c'est objectif 40 ans au top de ma forme.

Je veux devenir une athlète, je veux devenir polyvalente, je veux performer dans plein d'aspects de ma vie, je veux vraiment être polyvalente et je veux cette femme qui bouffe à tous les râteliers et qui peut même toucher de l'excellence dans plein de domaines de sa vie, notamment pour bien vieillir, pour bien kiffer, pour se préserver, pour vivre le mieux le plus longtemps possible.

le quatrième axe qui est aussi très important, c'est qu'en fait, le sport, c'est un soutien dans la vie pour tous.

qui va utiliser par exemple notre respiration, qui va nous aider à bouger ou quoi que ce soit, ça régule magnifiquement le système nerveux.

Ça nous aide magnifiquement à mieux dormir.

Ça donne envie de beaucoup mieux manger.

En fait, ça nous met aussi dans une démarche qui est complètement dingue.

je sais que c'est le sport qui m'a fait arrêter de fumer.

Je fumais quand je faisais du sport avant.

Le sport m'a donné envie d'arrêter de fumer, parce qu'en fait, ça devenait tellement incohérent dans ma tête que du jour au lendemain, j'ai juste arrêté de fumer et je n'ai rien fait pour.

Ça s'est fait hyper facilement.

C'est la même chose avec l'alimentation.

Et puis surtout, quand on commence à faire du sport, que ce soit de la course, de l'escalade, de la natation, de la danse, peu importe le sport qu'on fait, il y a un moment donné où si on a envie de progresser, on est obligé de commencer à s'intéresser à notre corps.

mais du coup à notre corps et à différentes métriques, à différents paramètres, à comment notre corps bouge, etc.

Et ça développe une connaissance de son corps.

qui est magnifique en fait.

On apprend, même un truc qui est tout bête, on apprend le nom des muscles, on apprend le nom des exercices, on apprend à respirer, à poser sa respiration de manière optimale, on apprend à ressentir et à réguler parfois son rythme cardiaque, on apprend beaucoup mieux à se connecter aussi à notre cycle féminin et à se rendre compte qu'en fait il y a des phases dans lesquelles on a de l'énergie et dans lesquelles on n'en a pas.

On apprend aussi beaucoup mieux à se reposer, on apprend aussi beaucoup mieux à récupérer de quoi j'ai besoin.

moi quand j'ai des tendinites, je sais qu'en fait mes tendinites en général sont dues à ça, quand j'ai pas assez étiré, quand j'ai pas assez massé.

J'ai des noeuds musculaires qui font que je surcompense, etc.

En fait, c'est super intéressant.

évidemment, ça régule le système nerveux.

Ça fait partie des choses qui vont aider à réguler.

Même au niveau émotionnel, c'est une super machine à laver, le sport.

Que ce soit de la danse, de l'aérox, de la course longue, du basket, de la natation.

Moi qui ai fait beaucoup de natation avant.

C'est magnifique pour lâcher, pour évacuer ce qu'on a dans la tête.

j'utilise le terme nettoyer parce que c'est comme ça que je le ressens, c'est comme si ça faisait un gros nettoyage.

J'ai l'impression que c'est un lavage en machine, ça fait un gros nettoyage.

Je me débarrasse de plein de trucs qui ne m'appartiennent pas, même d'un point de vue énergétique.

je vous le dis comme je le pense, si vous avez envie de faire un soin pour vous nettoyer, vous purifier, etc., juste faites une bonne séance de sport.

Et vous allez voir qu'en fait, pour beaucoup de personnes, ça suffit.

Ça suffit largement.

C'est magnifique.

Et après, juste, je n'ai pas envie de rentrer dans trop de détails puisque je sais que j'ai pas un auditoire qui est forcément super intéressé par tout ça, mais juste même d'un point de vue hormonal, le sport, quand on apprend à faire du sport en tant que femme, puisque j'insiste que ce n'est pas la même chose pour un homme que pour une femme, la pratique du sport notamment d'un point de vue hormonal, c'est très très très intéressant pour la régulation hormonale, l'écoute aussi de tous ces changements hormonaux dans notre corps, hormones du bonheur, hormones du plaisir, de toutes ces choses-là, c'est incroyable tout ce qui se passe dedans.

C'est franchement, c'est vraiment extrêmement intéressant.

ça nous permet d'apprendre à être bien, vraiment bien, vraiment, vraiment bien dans le corps.

Sans parler de la fierté qu'on peut avoir quand on ressent nos progrès dans une pratique.

Je vous donne un exemple.

Donc moi, je n'ai jamais couru de ma vie.

Quand je cours, je vous jure, j'ai l'impression d'avoir un troupeau de bœufs.

Vraiment, c'est vraiment dur.

Vraiment, c'est une souffrance.

J'avais un syndrome de l'essuie-glace et tout.

Franchement, c'est dur, c'est dur.

Je déteste.

en fait, là, je me suis dit non, mais j'ai pas le choix.

J'ai un Irox fin novembre et tout.

Il faut que je m'y mette.

J'ai pris un Personal Trainer pour ça.

Et en fait, juste là, ça fait que dix jours que j'ai commencé et juste déjà en dix jours, je vois un progrès de fou.

Je suis capable de faire des sprints que j'étais pas du tout, du tout capable de faire, même juste il y a une semaine.

Vous mentir que vous dire qu'en fait je suis pas trop contente, je suis trop contente, je suis fière, c'est presque incroyable en fait de me dire « Ah putain, j'arrive à courir sans souffrir !

J'arrive à courir sans souffrir, j'ai plus le syndrome de l'essuie-glace, je me vois progresser, c'est génial !

» Et c'est pour ça aussi que c'est mentir de dire que non, l'être humain n'a pas besoin de performer, que la performance c'est pas bien et qu'on est dans une société que de performance.

que ce soit dans de la course, que ce soit dans de la danse, que ce soit dans du...

du dessin, que ce soit dans...

Je dis pas qu'il faut tout faire pour performer, mais je pense qu'à avoir au moins un domaine dans lequel on performe, on se voit progresser, on se voit évoluer, on se sent bon, on se sent doué, puisque c'est ça la performance, c'est extrêmement agréable.

Et ça permet aussi de ne pas avoir honte de soi, et de ne pas avoir honte de son corps.

Voilà.

Je vais m'arrêter là, parce que il y a tellement de trucs à dire encore, tellement d'autres raisons de faire du sport, mais je vais m'arrêter là, j'en ai au moins 20 autres, peut-être que je vous ferai un épisode 2, si jamais ça vous dit.

Mais déjà, juste ça, pour Vous pouvez...

pour les femmes, ces trois aspects qui sont extrêmement importants.

Voilà, j'espère que ça vous a donné envie de continuer ou d'en faire, peu importe, choisissez le vôtre.

Je rappelle que du coup, si vous avez justement cette envie, que tout ce que je viens de vous raconter, ça résonne, que vous avez cette envie de pouvoir vous éclater sur tous les plans de votre vie, vibrer, aller toucher à tout, explorer plein d'aspects de vous, que ce soit votre côté sensuel, votre côté performante, votre côté leadership.

votre côté femme intuitive connectée à ses capacités extrasensorielles, votre côté plutôt prise d'initiative, votre côté fille, votre côté douceur, votre côté déesse, etc.

Je vous donne rendez-vous dans l'Odyssée.

C'est gratuit.

Votre invitation gratuite se trouve dans la description de l'épisode.

Je me réjouis d'avance.

Je vous embrasse très très fort.

Et puis à très vite.

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