
·S1 E68
#68 - Ces 3 erreurs silencieuses qui vous mènent à l’AVC [Dr Lavallée]
Episode Transcript
Il faut imaginer un arbre, donc on voit le tronc de l'arbre, ça c'est la grosse artère nourricière qui va monter au cerveau.
Et cet arbre, il va donner des branches et puis des brindilles en fonction de l'artère qui va être touchée.
Cette zone du cerveau va souffrir.
Cette paroi, elle est fragile, elle peut se fissurer et localement il YA1 caillot qui peut se former et ensuite le morceau se détache.
Il va partir dans une artère du cerveau, ça c'est 80% des accidents vasculaires cérébraux.
C'est vraiment le caractère brutal qui doit alerter.
Faut savoir que si vous avez une suspicion d'a VC faut le rapidement tout de suite.
Il faut pas, c'est.
Toujours grave 1AVC, hein ?
Il YA3 causes fréquentes d'infarctus cérébral, c'est le facteur de risque majeur d'accident vasculaire cérébral.
Ça multiplie le risque par 10.
C'est important quand vous avez des symptômes, c'est noté l'heure à laquelle ça survient, le délai, c'est important.
04h30, ça peut passer vite hein ?
Ça passe très vite, pendant très longtemps.
Même les médecins étaient souvent pas très inquiétés.
Ça peut être un signe d'alerte de survenue d'un infarctus cérébral dans les heures ou les jours qui suivent.
Et ça les gens le voient pas.
L'entourage le vois pas, c'est le handicap invisible, ça peut être des troubles de la vision, c'est.
Responsable d'un nombre de morts dans le monde qui coule.
Colossal.
Le patient oublie complètement tout ce qui se passe du côté gauche.
Quand il va manger son plateau, il va manger que la partie droite et pas la partie gauche.
Si il se rase, il va raser que la partie droite.
80% des à VC sont évitables si on suit les conseils qu'on a donné dans la vidéo, comment est ce qu'on reconnaît quelqu'un qui est en train de faire un à VC ?
Parce que ça c'est très très important, parce que ça peut sauver des vies.
Soit la sienne, soit celle d'un proche.
Oui c'est effectivement très important de de de le savoir.
Donc il faut imaginer qu'il y a une zone du cerveau localisée donc c'est pas tout.
Le cerveau c'est qu'une zone qui va tout d'un coup souffrir et elle va souffrir, soit parce que il y a du sang qui fait irruption dans le cerveau, soit parce qu'une artère se bouche et donc ça vient d'un coup.
Donc déjà les symptômes c'est pas progressif sur quelques minutes, quelques heures, quelques jours c'est quelque chose, comme un interrupteur qui s'allume, c'est on off.
Et on va perdre une fonction cérébrale, donc on va ne plus pouvoir parler.
Ça c'est assez fréquent.
Ne plus pouvoir bouger soit le visage, soit un bras, soit une jambe, soit un hémicorps, ou tout d'un coup avoir une anesthésie ou tout d'un coup un grand vertige ou une perte de la vision.
Et c'est vraiment le caractère brutal qui doit alerter.
D'accord, donc ça c'est le critère numéro un.
En fait, tout va bien et d'un coup de c'est tout à fait simple.
Alors si.
On commence à avoir des petits symptômes.
Petit à petit, on a.
Un peu mal dans le bras, et cetera, ça c'est pas 1AVC ça ?
On peut se rassurer tout de suite, c'est pas 1AVC, c'est important de le savoir parce qu'on en voit beaucoup et on rassure les patients.
Voilà, c'est vraiment le caractère brutal qui doit alerter.
OK Ben merci beaucoup.
Un petit peu plus tard on parlera des 3 façons un petit peu d'éviter de faire 1AVC.
Mais d'abord je te propose de te présenter.
Alors moi, je suis Philippe à la vallée, je suis neurologue et je dirige le service de neurologie et le centre de prévention de de l'attaque cérébrale à l'hôpital Bichat.
D'accord donc si on repart sur l'a VC accident vasculaire cérébral, t'as commencé un petit peu à nous expliquer ce que c'est, donc c'est une atteinte au niveau du cerveau et t'as commencé à évoquer plein de symptômes différents.
Pourquoi est ce que on a tous ces différents symptômes ?
Pourquoi est ce que tous les patients n'ont pas les mêmes symptômes quand ils font 1AVC ?
Parce que quand on a une grippe, quand on a une gastro, et cetera, en fait on a les mêmes choses à peu près.
OK, il faut imaginer le un arbre, donc on voit le tronc de l'arbre.
Ça c'est la grosse artère nourricière qui va monter au cerveau et y en A4YA2 carotides de Vertébral.
Et cet arbre, il va donner des branches et puis des brindilles.
Eh Ben en fonction de l'artère qui va être touchée, cette zone du cerveau va souffrir et donc ça dépend de la brindille.
Qui va, qui va être touché ?
Donc il y a la région motrice du cerveau, la région qui commande la sensibilité, il y a la région de l'air visuel, il y a la région du langage, il y a la région de l'équilibre, donc ça dépend de la petite artère, la petite branche qui a été touchée.
Et donc ça, ça veut dire que vraiment, au niveau du cerveau, c'est très bien localisé, on a des endroits où ça s'occupe du langage.
Des endroits où ça s'occupe de la motricité, des endroits où ça occupe de la vue, et cetera.
Et c'est vraiment très bien établi.
Chez tout le monde, c'est pareil.
Chez tout le monde, c'est pareil, votre cerveau gauche va commander le corps droit, le droit, le gauche et le centre du langage est dans votre cerveau gauche.
OK, donc ce que tu es en train de me dire, c'est que si on A1AVC et donc le sang qui n'arrive plus à des neurones, à des cellules cérébrales, du côté droit, on aura des symptômes au niveau gauche de notre corps.
Exactement.
Pour quelle raison ?
Pourquoi c'est croisé ?
On n'en sait fiche tellement rien.
OK ?
C'est une préservation en tout cas de l'évolution.
Pourquoi est ce que finalement si le sang il arrive plus c'est mauvais pour nos neurones ?
Parce que dans le sang y a des globules rouges et que les globules rouges, ils apportent l'oxygène.
Et pour vivre les cellules, elles ont besoin d'oxygène.
Et le cerveau, il consomme énormément d'oxygène.
C'est un des organes qui en consomme le plus.
Et donc si il est privé d'oxygène, au bout de quelques minutes déjà, la cellule va commencer à souffrir.
D'accord.
Donc au bout de quelques minutes, nos neurones, s'ils ont pas d'oxygène, ils commencent à mourir.
Ouais.
OK, alors ils vont souffrir d'abord et puis ensuite si le sang est rétabli très vite, il va pouvoir se remettre à fonctionner.
Si en revanche, l'artère reste bouchée trop longtemps, c'est ensuite irréversible.
OK.
Alors souffrir ça veut dire quoi ?
Souffrir ?
Ça veut dire que il fait de l'apnée.
Si on lui remet du sang et de l'oxygène, il revient à la surface et tout va.
Bien la cellule s'arrête de fonctionner au départ elle est c'est, mais c'est une souffrance on va dire fonctionnelle, c'est à dire que elle se met à l'arrêt parce qu'elle peut plus fonctionner.
Et puis elle a ses réserves propres et puis ensuite Ben au bout d'un moment, elle, quand elle a consommé ses ses réserves, elle va mourir.
OK donc c'est pas lié aux apports en sucre ?
Moi j'avais ça un peu en tête.
Alors le sucre, c'est important aussi bien sûr, mais celui le premier apport, c'est quand même la souffrance en oxygène, le manque d'oxygène.
Mais si on fait par exemple effectivement une hypoglycémie sévère, un manque de sucre, on peut avoir des signes neurologiques qui vont apparaître.
Au bout de combien de temps ?
Donc tu nous as dit qu'il y avait 2 types d'a VC, tu nous as dit qu'il y avait l'a VC ischémique et l'a VC hémorragique.
Est ce que tu peux expliquer ?
L'a VC ischémique, c'est donc le une artère qui va se boucher.
Faut imaginer un tuyau hein, qui arrive au cerveau et YA1 caillot qui va se mettre à l'intérieur et en aval du caillot.
Le sang ne peut plus arriver, il est bloqué.
Donc ça c'est l'infarctus cérébral.
Ou l'accident ischémique cérébral.
Tout ça, ça veut dire la même chose.
Ça, c'est 80% des accidents vasculaires cérébraux.
Et puis dans 20% ce sont des hémorragies cérébrales.
Dans ces cas-là, c'est l'artère qui va se fissurer, se rompre et qui va avoir une issue de sang dans dans le cerveau.
Et cette issue de sang va entraîner des dégâts sur les cellules qui sont touchées.
OK, donc là j'ai plein de questions.
On va prendre l'a VC.
L'infarctus cérébral donc avec un caillot, avec un bouchon qui vient obstruer en fait l'artère, il y a à peu près combien de temps entre le bouchon qui arrive et le fait de commencer à avoir des symptômes ?
T'as dit que ils étaient très sensibles au manque d'oxygène les neurones.
Ces quelques minutes, quelques, quelques secondes, ça arrive tout de suite en fait, l'artère se bloque et tout de suite on commence à avoir des signes.
OK donc les neurones ils sont pas bons pour l'apnée ?
Très mauvais.
Très mauvais pour.
Ils en consomment trop d'oxygène.
Un caillot, c'est quoi en fait ?
Un caillot c'est un amas de cellules de la coagulation, donc il va y avoir des globules rouges, des plaquettes et puis une maille comme un filet qu'on appelle la fibrine et en fait c'est la coagulation qui va s'activer et qui va dans ce cette maille de filet.
Les globules, les plaquettes viennent se mettre et ça forme un caillot, un bouchon.
Est ce que si je dis que quand on a une plaie un peu importante, qu'on voit un petit peu qui cicatrise, et cetera, on peut faire l'analogie avec ça ou je vulgarie trop.
Non, c'est tout à fait ça.
OK, donc on a ce caillot, ce caillot, il vient d'où et pourquoi est ce qu'il arrive ?
Alors il YA3 causes fréquentes de d'infarctus cérébral.
Et après il y a des causes rares, les causes fréquentes.
Il faut imaginer donc un tuyau, soit le caillot se forme dans le tuyau parce que le tuyau est malade.
Il s'est usé avec le temps.
Donc c'est la maladie principale, c'est l'athérosclérose, c'est à dire des dépôts de graisse et puis ensuite de cellules inflammatoires dans la paroi de l'artère.
Et petit à petit, cette artère, elle va se boucher.
Faut imaginer une vieille canalisation des appartements.
Ouais donc dans le tuyau d'arrosage, on a des cellules, des choses qui viennent en fait se mettre dans l'épaisseur.
Dans l'épaisseur de la paroi, puis qui petit à petit vont obstruer l'artère et cette paroi, elle est.
Fragile, elle peut se fissurer et localement YA1 caillot qui peut se former donc.
YA1, morceau qui se détache.
Et ensuite le morceau, ce morceau se détache ou bouge complètement l'artère, mais le plus souvent se détache et va partir dans une artère du cerveau.
Donc ça c'est les la maladie des grosses artères, c'est 30% des infarctus cérébraux.
Parce qu'en fait le caillot c'est ça, il se il se détache.
Et puis autant que le le le tuyau dans lequel il circulait gros, Ben ça pose pas de problème.
Exactement.
Et le problème c'est qu au bout d'un moment tu as dit tout à l'heure c'est un tronc d'arbre, puis après c'est des grosses branches, puis des moyennes, puis des petites, puis des voilà branchettes, puis des brindilles, et Ben au bout d'un moment on a le diamètre.
Exactement.
Le diamètre de l'artère est trop petit, donc si YA1 gros caillot, c'est une grosse artère, ça c'est pas de chance si on a.
Un caillot qui s'est fragmenté.
Un tout petit morceau qui part.
Bah ça va aller boucher une brindille.
Évidemment, les dégâts seront moins importants.
Ouais, ça c'est quelque chose à bien comprendre, c'est qu'en fait, plus on va boucher tôt dans la division, plus on va bloquer un morceau de canalisation important derrière.
Donc.
Forcément, la teinte, elle, sera massive si le caillot il vient très tôt.
Et il sera très réduit s'il vient bloquer le petit bout de la dernière branche de la brindille.
Exactement et ça ça fera toute la différence sur la récupération.
Donc ça c'est les gros tuyaux.
Puis ensuite Ben y a les maladies des brindilles.
Nous on appelle ça la maladie des petites artères cérébrales, c'est associé principalement à l'hypertension artérielle et à l'âge.
Et là c'est vraiment ces toutes petites brindilles hein, c'est vraiment le bout de le bout de l'arbre.
L'artère avec le temps, avec les contraintes liées notamment à l'hypertension.
Ben il s'épaissit le vaisseau, il se fragilise et puis il se finit par se boucher.
OK.
Ça c'est les maladies des tuyaux.
Puis ensuite autre cause très fréquente, c'est les maladies du cœur.
Et là il faut imaginer que le cœur, Ben le circuit c'est une pompe, y a le cœur qui pompe et c'est en circuit fermé du cœur sortent les artères qui vont monter irriguer le cerveau.
Donc s'il YA1 caillot qui se forme dans le cœur.
À un moment donné, quand le sang est éjecté du cœur hein, la pompe se contracte, le sang est éjecté.
Si YA1 caillot il va pouvoir se décrocher et partir.
Et la voie la plus directe, bah c'est monter au cerveau.
C'est plus difficile d'aller dans les bras ou d'aller dans les jambes parce qu'y a un virage qui est l'aorte à prendre le cerveau c'est directement hein, Ça monte, c'est les carottes et les vertébrales.
Allez, OK.
Et les les voilà, le plus souvent c'est les carotides, parce que c'est vraiment 2 gros vaisseaux ici à la base du cou, mais y en en a 2 plus petites les artères vertébrales derrière, et donc c'est la voie directe pour les caillots.
Et ça c'est également 30% des infarctus, donc 30% des infarctus.
Les maladies du cœur, 30% les petites artères, 30% les grosses artères.
Et puis après on est dans les maladies, dans les raretés déjà.
On commence à comprendre avec ce que tu nous as dit, ce sur quoi on peut jouer si on veut.
Tout faire pour ne pas avoir 1AVC parce qu'on va en reparler.
Mais tu as parlé des maladies du cœur, tu as parlé de l'Athérosclérose, tu as parlé de l'hypertension.
Donc voilà déjà on a des pistes si on reste sur ces caillots, comment est ce que est ce qu'ils se débouchent tout seuls ?
Comment est ce qu'on va les déboucher ?
Alors ils peuvent se déboucher tout seuls.
Donc là c'est vous avez un système de coagulation.
Faut bien comprendre.
On a des défenses parce que si on avait qu'un système pour faire de la fabriquer de la Coagulation, Ben une fois que le processus de coagulation serait mis en place on ferait des caillots partout.
Donc on est c'est bien fichu et on a un système qui nous défend et qui va dissoudre les caillots.
Donc il peut arriver que l'artère se bouche sur quelques minutes et puis ensuite se débouche on.
A les ramoneurs qui arrivent.
Exactement, les Ramoneurs arrivent et on récupère.
Ce qu'il faut savoir que cette coagulation juste en fait elle est, elle est bénéfique pour le corps.
Comme beaucoup, c'est une fonction qui est bénéfique, quand on a une plaie, sa cicatrise, on a une croûte, et cetera.
Et en fait là le problème c'est justement quand cette fonction, elle est détournée de son usage initial, là ça devient pathologique.
Exactement.
Et donc à ce moment-là voilà, ça ça peut.
Le caillot peut se dissoudre tout seul, mais souvent le système si le caillot est trop gros notamment, Ben le système est dépassé.
Et en fait on n'arrive pas à se déboucher tout seul.
Et à ce moment-là, nous ce qu'on peut faire neurologue, c'est prescrire un traitement qui va dissoudre le caillot.
Donc c'est essayer de re canaliser l'artère et là YA2 façons.
On a maintenant depuis les années 90 des médicaments qu'on appelle les thrombolytiques.
Donc là c'est le déstock de l'artère, on injecte dans l'artère.
Alors au bras hein ?
Enfin c'est en par intraveineux, on on fait une perfusion d'un d'un médicament qui dissout le caillot, c'est ce qu'on appelle la thrombolyse.
Mais cette thrombolyse, très souvent elle est pas suffisante et donc dans ces cas-là on peut avoir recours et maintenant on a recours tous les jours hein, à ce qu'on appelle la thrombectomie.
Alors là c'est un petit peu plus compliqué, c'est des neuroradiologues qui sont spécialisés là-dedans, qui vont comme les cardiologues font en fait monter.
Piquer une artère fémorale, donc au au creux de laine, monter un petit.
Pas loin quand même, hein ?
Eh ouais, c'est loin.
Ils vont cheminer dans l'aorte, remonter ensuite dans l'artère concernée, aller se mettre dans le cerveau au contact du caillot.
Alors c'est 1 1 espèce de petit ressort, ce qu'on appelle un stent, mais un stent un peu particulier.
Parce qu'on va pouvoir, c'est comme une épuisette en fait, on va pouvoir.
Attraper le caillot, resserrer cette espèce de gros ressort, capter le caillot et le faire ressortir par par l'artère au niveau fémoral et puis on attrape un petit morceau de caillot.
Donc si si, on revoit un peu la le schéma d'ensemble.
Tu nous as parlé des des symptômes au tout début, donc on a quelqu'un qui est en train de faire 1AVC.
Tu nous as dit c'est très important et on en reparlera cette d'agir vite.
Cette personne, elle appelle les secours et on a une ambulance qui arrive.
Ouais comment est ce que le samu confirme que c'est 1AVC c'est simplement sur la clinique en voyant les personnes ou est ce que il YA1 examen là qui est réalisé tout de suite ?
Alors c'est donc les paramédicaux, ça va dépendre des pays et puis et en France ça va dépendre un petit peu de la ville.
Donc c'est le 15 qu'il faut faire.
Faut savoir que si vous avez une suspicion d'a VC.
Il faut appeler, faut le 15 rapidement, tout de suite il faut pas, c'est toujours.
Grave 1AVC, hein ?
Toujours grave et donc il faut appeler le 15 il.
Faut appeler 9 fois pour rien.
Exactement parce qu'on n'est pas médecin.
Les patients sont pas des médecins, donc il faut absolument.
Si ils ont un doute, ils appellent le 15 et le 15, ils ont des questions, ils ont des questionnaires en fait standardisés.
Est ce que vous avez eu une paralysie, une perte de force dans le bras, dans la jambe ?
Le patient va raconter, le témoin va raconter.
Et en fonction de ça, et c'est toute la difficulté de leur travail, ils vont envoyer un camion de samu ou.
Spécial, non ?
Alors pour l'instant c'est un camion normal où ils vont envoyer les pompiers à Paris parce qu'on a les les pompiers de Paris, c'est médicalisé souvent, en tout cas ils sont formés pour ça et qui vont au domicile du patient.
Alors à ce moment-là c'est très bien fait.
Ça c'est c'est toutes les progrès de.
De la chaîne de prise en charge de l'a VC et où maintenant par secteur on a une unité neurovasculaire, c'est à dire un service comme le mien qui s'occupe de prendre en charge ces patients dans fonction souvent de zones géographiques.
Et donc ils nous appellent, ils nous décrivent les symptômes, parfois on peut même interroger le patient, on se met en en en connexion hein ?
Et et on leur dit Bah écoutez oui, venez tout de suite, on vous attend.
Et on se rejoint souvent alors soit aux urgences, soit le plus souvent maintenant directement à l'i RM cérébral pour faire l'imagerie cérébrale en urgence et débuter le traitement.
Donc finalement le samu fait pas grand chose au niveau intervention quand ils arrivent sur place par contre ils ils organisent la suite pour qu'elle soit le plus rapide et ponctuelle possible en vous appelant pour que derrière vous coordonniez les soins et que tout soit prêt.
Exactement.
Il faut éviter le passage par les urgences, en tout cas il faut pas qu'il y ait d'intermédiaire.
Entre le paramédical, que ce soit les pompiers ou le samu, et le neurologue de l'équipe de l'unité neurovasculaire, parce que chaque minute va compter, on.
Veut pas d'intermédiaire.
Exactement.
Quand tu dis chaque minute, c'est vraiment chaque minute, chaque 2nde, chaque faut se battre sur tout, c'est on finit pas son café ou non.
On va pas se coucher ?
Non non, on appelle.
Donc moi je reçois l'appel.
Je préviens mon équipe, une infirmière, une aide soignante, j'appelle le radiologue l'équipe de manip radio Donc c'est quand même une grosse machine c'est à dire qu'on arrête l'activité de l'i RM pendant ce temps-là si YA1 malade.
Vous avez le bras cassé mais vous repasserez ?
Voilà et à ce moment-là on se rejoint à l'i RM.
On a un petit chariot avec de quoi thromboliser les malades.
On se prépare, on prépare la chambre rapidement si YA1 transfert à faire donc c'est vraiment un.
Une grosse, c'est.
Important de le dire aussi parce que quand tu dis on arrête tout sur l'i RM, parce que on a tous entendu, on a peut être tous fait l'expérience d'attendre très longtemps aux urgences pour X et y raison, mais peut être que des fois y a pas que soit un manque de personnel, soit on veut pas nous prendre en charge et cetera.
Y a peut être une vraie raison.
Quelqu'un qui vous est passé devant et pas bon.
OK vous aviez mal au bras parce que vous avez fait une chute dans les escaliers et c'est pas cool d'attendre quand on a une fracture.
Mais peut être qu'il y a quelqu'un qui est passé devant vous avant et que Ben justement comme il a pas attendu 1/4 d'heure 20 Min derrière il récupérera mieux.
Exactement.
Donc en fait, nous, il faut voir qu'on embête beaucoup les radiologues parce que c'est 3 4 alertes thrombolysent par jour qui arrivent aux urgences de Bichat par exemple.
Donc ça fait tout de suite.
Beaucoup de, beaucoup de.
Ça bouge de planning exactement, c'est scanner.
Alors c'est.
Pas une radio, on peut faire un scanner ou une IRM l'i RM, alors dans beaucoup de pays c'est scanner.
Il y a des contraintes économiques.
en France on a la chance d'avoir l'i RM et on voit beaucoup plus de beaucoup plus de choses donc on est beaucoup plus confortable mais les 2 sont recommandés donc on voit le cerveau quelle que soit la technique utilisée et puis on voit les artères et on va.
Injecter un produit de contraste dans la dans la veine hein par une perfusion au au pli du coude, le produit de contraste va opacifier les vaisseaux et là on va voir quelle branche Brindille est touchée.
Donc le principe c'est ça, c'est qu'en fait vous vous injectez dans le sang un produit spécial qui fait que à l'i RM, tous les vaisseaux vont ressortir d'une certaine façon et donc vous vous allez regarder à quel endroit justement ça s'interrompt.
Devrait y avoir 1 1 vaisseau avec un flux de sang qui continue et on voit que sur l'imagerie Ben c'est bloqué et donc là on se dit Bon Ben là il YA1 caillou il y a quelque chose qui bloque.
C'est tout à fait ça.
Qu'est ce qui fait que derrière tu nous as dit, soit on débouche de manière mécanique, en passant par la cuisse, en remontant et cetera, soit on injecte un produit, un tronc politique, je crois.
Tu as dit, qu'est ce qui fait que vous choisissez l'un ou l'autre ?
Alors ça va dépendre.
La première question c'est le délai donc c'est important.
Quand vous avez des symptômes c'est pas toujours facile, mais quand on peut c'est de noter l'heure à laquelle ça survient parce que le thrombolytique on va pouvoir l'utiliser mais on peut pas l'utiliser au-delà d'un certain délai.
Donc à partir d'un certain délai on doit passer à une autre technique parce que faut voir, c'est du desktop qu'on met dans les artères.
Et donc YA1 risque d'hémorragie cérébrale si les le la souffrance du cerveau est est a été trop importante.
Le le cerveau est un peu fragilisé, ça risque de saigner donc on a 04h30 pour pour injecter le le médicament Thrombolytique donc le délai c'est important donc là.
On revient sur le délai.
04h30, ça peut passer vite hein ?
Parce que ça.
Passe très vite ou peut.
Être, on est à Paris, et cetera, mais ici vous êtes en province à 01h00 d'un hôpital de un déjà faut faire 1 h de route, et cetera, tant qu'on vous prenne en charge.
Enfin ça.
Ça va très vite.
Et ensuite on on va regarder ça et on va regarder où est le caillot.
Si c'est un caillot qui est ce qu'on appelle proximal ?
C'est à dire que c'est la grosse branche qui est touchée.
Le Thrombolytique va pas être suffisant on le sait.
Donc d'emblée on appelle nos collègues neuroradiologues pour leur dire il va falloir accéder et faire une une thrombectomie en complément de la Thrombolyse donc.
On première instance, on préfère l'injection.
On fait l'injection quand le petit, quand c'est un caillot, quand on est très tôt, que le caillot est petit et très distal, ça va être de la thrombolyse donc l'injection de produit si c'est un gros caillot proximal ou qu'on est au-delà d'un certain nombre d'heures, on a dépassé la fenêtre où on pouvait administrer le le traitement thrombolytique si le caillot est accessible hein.
Donc soit dans le tronc soit dans les premières branches de division, Ben on monte ce petit cathéter et on.
Va aller attraper 2.
Non, si c'est trop loin.
Ça peut pas y aller ?
Faut imaginer l'arbre, hein.
Si on regardait les arbres en hiver ?
Voilà, faut aller.
Chercher son chat quand il est sur une.
Grosse branche que s'il est tout au bout de la.
Cime tout à fait.
Depuis tout à l'heure, on parle des artères, les artères, on pourrait dire que c'est les le tuyau qui arrive à un organe qui arrive au au cerveau.
Et souvent on le représente en rouge sur les planches d'anatomie, parce que il a du sang, parce qu'il a de l'oxygène, parce qu'il a de l'oxygène.
Et on a tendance à représenter en bleu plutôt les veines qui partent des organes qui partent du cerveau parce que elles sont par exemple moins d'oxygène.
Les AVC, ça touche que les artères ou ça peut aussi toucher les veines.
Non, tu as raison, ça peut toucher les veines.
C'est beaucoup plus rare.
On appelle ça une thrombose veineuse cérébrale.
C'est les mêmes causes pratiquement que les thromboses qu'on a dans les dans les jambes.
Et puis y a des des causes un peu spécifiques, mais c'est très rare.
OK, ça change pas grand chose sur la prise en charge, sur la gravité, sur.
Oui, ça change quand même parce que le traitement va être différent.
Y a pas d'histoire de Thrombolyse, y a pas d'histoire de Thrombectomie.
Le traitement c'est les anticoagulants et si on fait le diagnostic ça récupère très bien en général.
O.
K, donc si maintenant on a parlé du caillot.
Et maintenant on va parler du moment où malheureusement l'artère se déchire, on a une hémorragie.
Pourquoi est ce que du coup on aurait plutôt ça qui arrive contre ?
Enfin pourquoi est ce qu'on ça ça peut arriver ?
Alors c'est des causes différentes, sauf une qui qui est commune, c'est la maladie des petites artères liée à l'hypertension artérielle hein, qui est responsable de 30% des infarctus cérébraux, ces toutes petites brindilles.
Qui vont s'épaissir.
En fait, elles vont avoir 2 choses.
Elles vont avoir un épaississement de la paroi et avoir tendance à se dans certaines zones à se boucher.
Et puis il va y avoir aussi des zones de fragilisation.
Et en fait à cet endroit là, bah l'artère peut se fissurer.
Est ce que on peut dire que l'hypertension donc c'est une augmentation de la pression du sang ?
Il est envoyé avec plus de force si ça s'épaissit ?
Est ce que c'est justement une réaction normale des vaisseaux face à cette augmentation de pression ?
Comme le sang il est envoyé plus fort Ben le vaisseau il a envie de de se protéger pour plus facilement résister est ce que c'est et.
On sait pas très bien, c'est un grand mystère ces maladies des petites artères, mais probablement quand même que cette pression dans les vaisseaux est quelque chose qui engendre des réactions inflammatoires, des réactions.
De contraction du des petits.
Il y a des petits muscles à cet endroit là, donc il y a il y a tout un tas de phénomènes assez complexes.
Donc ça c'est une des causes les plus fréquentes d'hémorragie cérébrale.
Et il y a une 2e cause d'hémorragie cérébrale qui est très fréquente qui est également une maladie des petits vaisseaux cérébraux, mais c'est l'angiopathie amyloïde.
Donc ça ça touche des sujets qui sont en général plus âgés.
Le vaisseau, il va y avoir des une protéine anormale qui se dépose dans la paroi du vaisseau et qui le fragilise.
Voilà et ça c'est les 2 causes vraiment qu'on rencontre.
C'est une pathologie.
Sur laquelle on peut quelque chose, on peut rien.
Pourquoi est ce que ça apparaît ?
C'est c'est un peu comme la maladie d'Alzheimer, c'est la même protéine, il.
Se passe quelque chose, les plaques amyloïdes.
Mais pourquoi elles se mettent dans le vaisseau ?
Tout ça, c'est en cours de d'étude, mais c'est très fréquent.
C'est c'est toujours dingue parce que cette hypertension quand même, même quand on l'explique et cetera, ça a l'air d'être anodin.
On se dit le sang, il est envoyé un peu plus fort.
Bon voilà OK, on passe à autre chose et en fait non, c'est c'est quand même catastrophique.
C'est catastrophique.
C'est le facteur de risque avec l'âge, le facteur de risque majeur d'accident vasculaire cérébral, ça multiplie le risque par 10.
Donc c'est vraiment très important de de checker sa pression artérielle.
Tu tu vas me confirmer ou m'infirmer ça ?
Mais je crois que c'est l'hypertension, c'est le premier facteur de risque cause de mortalité non infectieuse.
Enfin je sais pas exactement comment il faut tourner ça, mais ça c'est responsable d'un nombre de morts dans le monde qui qui est.
Colossal ?
Oui, oui, colossal.
Ça donne des maladies du rein, des influences rénales.
Enfin, ça donne un gros handicap.
C'est le tueur silencieux, donc.
On a malheureusement notre hémorragie qui est là, on a.
Trop de pression parce que par exemple la personne faisait de l'hypertension, ça se rompt.
Du coup il y a du sang qui se déverse dans le cerveau.
Pourquoi est ce que ça c'est mauvais ?
Pourquoi est ce que ça va mettre en souffrance le cerveau ?
Parce que finalement on peut se couper au niveau bon du pouce finalement il va pas se passer grand chose.
Parce qu'en fait ce sang, il est toxique pour pour les cellules.
Alors quand c'est les cellules de la peau, on s'en fiche un peu parce que.
Avoir un peu de nécrose.
On voit d'ailleurs de temps en temps les berges de la plaie.
Elles sont pas magnifiques mais dans le cerveau.
Bah les cellules cérébrales, elles ont une fonction qui est tout de suite visible, elles s'occupent d'une fonction de parler, de bouger.
Donc ça c'est la première chose.
La 2e chose c'est que si vous avez une dans votre cerveau, il est contenu dans une boîte crânienne qui est rigide.
Dans de l'os.
Dans de l'os et donc si vous avez une poche de sang qui fait échu normalement le cerveau, il colle aux parois donc on rajoute.
En plus une poche de sang et donc ça va comprimer les autres structures et ça va aggraver les choses.
Et le sang donc est est toute cette chose là fait que les cellules cérébrales vont souffrir.
Ça paraît bête mais le sang il va pas venir s'écouler par le bas avec la gravité donc on a effectivement cette boîte crânienne qui est inextensible qui est déjà remplie avec le cerveau.
Et en fait on vient rajouter un liquide dedans, donc à un moment il y.
A plus de place pour tout le monde il y a plus de place pour tout le monde et c'est le une des grandes causes de mortalité.
C'est pour ça que les hémorragies cérébrales sont plus mortelles que les infarctus cérébraux.
Parce que il y a ce problème de de risque d'hypertension intracrânienne.
Il y a trop de pression dans le cerveau, une compression des autres structures.
On fait quoi une fois que il y a cette hémorragie ?
Donc je suppose que le patient même chose il arrive ?
Vous faites l'i RM.
Et là en fait, on voit que le produit de contraste au lieu peut être de dont on a parlé tout à l'heure qui est injecté.
Au lieu de voir que au bout d'un moment l'artère il y a une rupture, ça s'interrompt.
Ben là, je suppose que on produit de contraste, on doit avoir au contraire une tâche plutôt non ?
Voilà.
Alors le plus souvent c'est normal, on voit rien, même la la plaie est petite et puis souvent il YA1 caillot qui s'est reformé.
Et puis la pression qu'il y a dans le cerveau fait que les vaisseaux vont être écrasés et donc ça va, ça va, en général ça coagule tout seul, on le voit pas l'issue, mais c'est vrai.
Tu as raison, de temps en temps on voit l'issue de produits de contraste dans le cerveau hein, des petites tâches et ça c'est des patients qui sont très à risque de resaigner.
Donc c'est un examen qu'on peut faire parce.
Qu'ils peuvent refaire 1AVC sur la il peut resaigner.
Voilà dans les dans les 24 48 h il YA1 risque de Resaignement qui est d'environ 40% donc énorme.
Ouais c'est énorme et ça on peut voir.
On a des facteurs prédictifs, c'est pas parfait mais.
Parmi lesquelles justement cette issue de produits de contraste.
Si on voit que Ben en fait le la brèche est toujours est toujours présente YAYA1 risque de d'hémorragie de de récidive.
Comment on.
On l'enlève ce son, comment on fonctionne, qu'est ce que vous faites ?
Alors là ça a jusqu'à présent on pouvait pas faire grand chose donc on était très.
Alors je dis pas grand chose, pas grand chose sur l'hémorragie en elle même.
Aujourd'hui on sait que.
Il faut traiter l'hypertension artérielle de façon très agressive, c'est à dire d'emblée mettre des traitements par voie veineuse pour faire baisser la pression artérielle et ça, ça améliore un peu le pronostic donc.
C'est des hypotenseurs.
C'est des hypotenseurs, donc par voie intraveineuse, on met les patients aux soins intensifs de neurologie, on mesure la pression artérielle toutes les demi heures et on adapte les doses d'Anti Hypertenseurs.
Donc on a parlé de l'augmentation de la pression.
Avec laquelle le sang a été éjecté du cœur.
Pour qui peut générer de l'hypertension, là, c'est l'inverse.
On veut calmer tout ça, on.
Veut calmer tout ça ?
Probablement.
Alors un des mécanismes supposés, c'est que si vous avez une artère un peu fragile qui s'est un peu colmatée, si vous balancez à plein régime le sang dans ce vaisseau fragile, Ben on risque de resaigner.
Donc on baisse la pression artérielle de façon très agressive et tout de suite.
Pendant 24 h, les patients ont un traitement, au moins 24 h, les patients ont un traitement par voie intraveineuse.
Et puis jusque là on a été très très déçu par la chirurgie parce que Ben y a eu plein d'essais où on s'est dit Bah YA1 Hématome on va l'enlever et puis.
Quand on va l'enlever, fonctionne ou on fait un trou dans la boîte salienne ou bon, ça paraît quand même assez impressionnant et pas très sympa, mais faut ce qu'il.
Faut voilà et en fait jusque là tous les essais étaient négatifs.
Alors y a plein d'explications mais c'est un peu compliqué.
En gros maintenant tout de même, on a pu identifier que dans certaines localisations d'hémorragies cérébrales c'est pas chez tous les patients, y a des critères assez stricts, faut que ce soit très facile d'accès parce qu'évidemment si YA1 hématome qui est très profond, faut traverser tout le cerveau et on risque de faire beaucoup de dégâts.
Donc pour les hématomes relativement superficiels on peut faire maintenant de la chirurgie mini invasive et donc on va ponctionner le l'hématome.
Et puis l'évacuer comme ça, ça c'est pour certains types d'hématomes et pour d'autres hématomes qui sont trop profonds mais pour lequel y a une hypertension intracrânienne du fait de cette grosse poche de sang qui écrase tout et qui met le reste du cerveau en souffrance.
Ce qu'on peut faire c'est de la Cranectomie.
Donc c'est pareil, c'est des indications extrêmement limitées donc faut faire attention parce que la plupart des hémorragies cérébrales sont quand même pas accessibles au traitement chirurgical.
Donc chez encore une fois je répète c'est que certains patients.
Donc soit la chirurgie micro invasive pour enlever l'hématome le ponctionner, soit on va faire enlever la moitié de la boîte crânienne, la mettre à la poubelle quand ?
On la met la poubelle, ouais.
On ouvre l'aménage qui est la grosse enveloppe du cerveau.
On élargit la ménage avec un patch hein pour que.
Ménage, c'est l'enveloppe dans laquelle il continue le cerveau exactement.
On le protège dans une enveloppe très rigide, alors si on enlève que l'os, Ben.
On est bloqué par la ménage, il faut aussi ouvrir la ménage à ce moment-là.
Exactement.
Donc après on voit le cerveau qui sort comme ça et puis 6 mois plus tard.
Oui et du coup comme il a de la place, il s'expend.
Il s'expend et donc ensuite 6 mois plus tard, on lui fait un, on fait un patient un crâne en titane et on lui remet pourquoi on ?
N'a pas mis l'os au frigo pour lui remettre.
On le faisait avant, on pouvait même le mettre dans l'abdomen et puis finalement, c'est beaucoup plus simple de faire un crâne antitane.
OK très bien.
Je suis très content d'avoir posé cette question pour apprendre qu'on mettait le boudeuse dans l'abdomen.
Moi j'ai le cœur bien accroché au bloc, ça va, mais ça je sais pas si vous pouvez quand même c'est toi qui fait ça.
Non, c'est les neurochirurgiens.
OK, incroyable quand même.
Je pense que donc en fait on a des traitements qui sont un peu opposés j'ai l'impression, parce qu'il y en a un où on va fluidifier le sang.
Le premier dont on a parlé, l'infarctus cérébral.
Et on veut surtout pas faire ça dans la 2e, dans dans le 2e cas, sinon c'est catastrophique.
Sinon, c'est la Cata.
C'est pour ça qu'on a besoin d'une imagerie cérébrale avant de traiter les patients.
OK tu as dit, je crois que quand y a une hémorragie, généralement l'issue elle est moins bonne ?
Alors la mortalité, elle est plus élevée, mais ensuite le pronostic est plutôt meilleur à, disons à taille égale, parce que.
Probablement que la toxicité de de du des globules rouges sur le sur le parenchyme cérébral, elle est moins importante que quand le cerveau a été complètement privé d'oxygène, donc à la mortalité est plus élevée, mais le pronostic à long terme globalement est peut être un petit peu meilleur.
OK l'a VC, ça touche combien de personnes dans la population générale ?
Alors en France y a 100 140000AVC tous les ans en France donc c'est beaucoup c'est une un toutes les 4 Min.
Un toutes les 4 Min OK, ça touche plutôt quelle population ?
L'âge, c'est le facteur de risque le plus important.
Donc c'est pour ça qu'on prévoit une augmentation majeure du nombre d'a VC en France.
En fait, on le prévient mieux, c'est à dire que sur si le le nombre de sujets âgés restaient constants dans les années à venir, on en aurait peut être moins.
Mais comme on devient de plus en plus vieux, beaucoup de personnes devient.
Deviennent plus âgés, donc on a plus.
D d'un vieillissement de la population, donc on va avoir une augmentation.
Des risques exactement.
Pas des risques des cas d'a.
V.
C.
Ouais ouais, c'est mathématique.
Et puis ensuite, c'est les gens qui ont des facteurs de risques vasculaires, donc les patients qui sont hypertendus, on en a parlé tout à l'heure, les patients qui sont diabétiques, les patients qui ont du cholestérol, les patients qui ont une surcharge pondérale, les fumeurs.
Après y a d'autres facteurs de risque qui existent qui sont un petit peu moins importants.
Yaya génétique, y a des maladies génétiques responsables d'infarctus cérébraux hein ?
Là on est dans les raretés, des raretés.
Et puis y a quand même des prédispositions des familles ou probablement y a des facteurs de risque qui sont plus prévalents y a des familles de patients.
Dyslipidémiques où diabétiques, ou des femmes, des familles qui ont de l'hypertension artérielle plus que d'autres.
En fait ce que tu es en train de nous dire c'est que par exemple bon bah moi c'est le pas dans ma famille, j'ai pas mal de syndromes métaboliques dans mes parents, mes grands-parents, donc on peut estimer qu'il y a peut être une hérédité là-dessus et donc comme c'est un facteur de risque qui augmente le risque de faire un à VC par voie de conséquence j'ai peut être un peu plus de risque de faire un à VC que quelqu'un d'autre.
C'est pas.
Directement L hérédité l'a VC n'est pas inscrit dans mes gènes.
Mais j'ai peut être d'autres choses qui par effet domino.
Voilà tout à fait tout à fait.
Après je te dis, il y a quelques maladies, mais rarissimes, qui peuvent donner une maladie génétique rarissime.
Mais c'est vraiment à oublier pour et pour tout le monde.
Est ce qu'on a des anomalies génétiques ?
Est ce qu'on anomalies anatomiques ?
Est ce qu'on peut se dire que si je l'artère au lieu de tourner à droite elle tourne à gauche ?
Bon, c'est ça sera jamais aussi grossier, mais.
Du coup, ça fait qu'elle est un peu plus fragile, et cetera, et malheureusement elle peut rompre plus facilement ou le diamètre est un peu plus petit.
Où est ce qu'on peut avoir des choses comme ça ?
Alors pour la population générale, si on regarde sur tous les patients, c'est vraiment exceptionnel.
Mais on a des anomalies du ce qu'on appelle le tissu conjonctif.
C'est un tissu de soutien qui s'occupe de la peau des artères.
Enfin, dans tous les organes, il faut que les cellules pour être.
Tissu conjonctif.
Pour les gens qui nous regardent, l'os c'est du tissu conjonctif, les tendons, la peau, tout ça c'est ce qu'on appelle du tissu conjonctif.
Comme tu as.
C'est du tissu de soutien qui permet de soutenir les autres organes pour que eux, ils assurent leur exactement dans de bonnes conditions.
Voilà, il faut que que ces cellules elles soient maintenues ensemble et que ça forme un organe.
Et Ben il y a des gens qui ont des maladies génétiques de ce tissu là.
Et les artères elles sont faites de tissu conjonctif aussi.
Et si ce tissu conjonctif est fragile, il peut y avoir des dilatations, de l'artère, des boucles, une fragilisation de la paroi qui peut favoriser les AVC.
On reste dans les.
Raretés, oui, c'est logique.
Si le tuyau d'arrosage il est pas de de bonne qualité, malheureusement, ça peut en avoir des conséquences tout à fait.
Hommes, femmes, y a une différence.
Alors, les femmes YA1 petit peu plus d'accidents vasculaires cérébraux chez les femmes parce qu'elles vivent plus âgées.
Après, les hommes ont souvent plus d'hérédité de maladies à théroscléreuses.
Donc l'un dans l'autre, on arrive à peu près à 1 1.
Pas tout à fait, mais les 2 sont très à sont à risque.
Si on continue un petit peu dans les chiffres, tu nous as dit 140000 par an hein toutes les 4 Min.
Il y a beaucoup de gens qui meurent d'a VC par si on classe ça par rapport aux autres causes de mortalité.
De moins en moins il y a eu si il y a, il y a de plus en plus d'a VC, il y a de moins en moins de mortalité parce qu'on a fait des gros, gros progrès dans la prise en charge à la phase aiguë de ces patients.
Mais ça reste l'hémorragie.
2e cause de mortalité.
2e cause de mortalité chez les hommes, première cause chez la femme.
Donc c'est quand même voilà.
Normal ?
C'est 40% à peu près de mortalité dans les hémorragies cérébrales, plutôt 20, 30% dans les infarctus.
Quand ?
On décède pas malheureusement.
Souvent, ça entraîne des séquelles et ça c'est énorme parce que c'est la 2e cause d'invalidité en France.
Ouais.
C'est la 2e cause d'invalidité acquise de l'adulte.
Et c'est 25% des patients qui gardent un handicap à peu près parce que ce.
Qu'il faut se dire c'est que quand on a cet à VC, s'il est massif, y a beaucoup de neurones qui meurent, et cetera.
Bah y a des fonctions qui peuvent plus être assurées.
Le patient décède.
Peut être qu'il décède d'une autre façon, je sais pas.
Alors il peut décéder, en fait, dans l'hémorragie cérébrale, il peut décéder parce qu'il y a trop de pression dans le crâne qui va appuyer sur des structures cérébrales vitales, et sinon, ils vont décéder.
Les jambes du.
Cœur j'ai un truc comme ça là mais du coup y a plus le le le le circuit qui s'occupe de gérer le cœur.
Ou d'arrêter de respirer.
OK, tu vois ça, je savais pas du tout.
Et donc dans le le plus souvent, la première cause de mortalité, c'est qu'en fait ils font des complications.
On appelle ça dans notre jargon des complications de décubitus, c'est le fait de rester allongé, le fait d'avoir perdu des fonctions, de de de se mobiliser, de de déglutir.
Normalement, les gens font des infections pulmonaires, ils avalent de travers.
Donc ils font des infections, ils font des phlébites, c'est à dire des caillots dans les veines des jambes parce qu'ils sont immobilisés.
Ce caillot peut migrer, faire une embolie pulmonaire donc.
2e épisode.
Voilà.
Et puis ils peuvent faire des infections urinaires.
Ils peuvent faire.
Voilà.
Yaya, c'est une.
C'est.
En général, les gens meurent de complications.
Juste parce que c'est ça sert bien quand même le message de prévention générale, t'as parlé de complications de décubitus.
C'est les complications.
Tu l'as dit, quand les gens restent trop longtemps allongés, là ils restent allongés parce qu'ils sont pas forcément en état de se lever exactement.
Mais en fait voilà tous tous ces messages de sédentarité qu'on véhicule partout.
En fait c'est parce que on sait que quand le corps est allongé sur le dos, bouge pas.
Bah c'est catastrophique.
Toi tu l'as dit, ça entraîne du coup la la mort de pas mal de de patients suite à.
Voilà donc le le sport, c'est important pour prévenir ça, c'est diminue le risque vasculaire, ça améliore le bilan lipidique, ça diminue le diabète, ça diminue le poids.
Enfin, ça fait tout un tas de choses formidables.
Ça vous maintient aussi en forme, c'est à dire que si il vous arrive 1AVC, bah si vous avez une.
Des muscles et que vous êtes tonique, ça va, vous avez plus de chances de récupération.
Ouais ça c'est vraiment hyper important.
On peut également avoir 1 1 mini AVC parce que bon on a dit Donc si ça touche trop de fonctions vitales malheureusement le patient décède si ça touche un certain nombre de neurones mais pas suffisamment pour que la personne décède.
Mais ça en touche quand même suffisamment pour que il y ait derrière un handicap.
Ça, c'est une autre catégorie des.
Le patient survit, mais malheureusement il garde des séquelles.
Qu'est ce qu'il peut avoir comme séquelles ?
Alors bah c'est les symptômes pour lequel il est arrivé, c'est à dire que la zone qui s'occupe de la motricité, du bras et de la jambe ait été trop touchée.
Donc il reste ce qu'on appelle hémiplégique, alors hémiplégique, c'est que le côté de un côté du corps ne bouge plus du tout.
Ou ce qu'on appelle hémi par éthique.
C'est à dire que y a quand même un peu de force, mais.
À à 100% de ce qu'on avait avant, ça peut être si c'est la zone de la sensibilité, ça peut être une anesthésie d'un côté et pour pouvoir bouger normalement.
Et puis pour pouvoir se défendre des agressions comme l'eau chaude ou des choses comme ça, il faut savoir sentir.
Donc ça peut être invalidant, ça peut être une perte de la c'est.
Très invalidant ça hein les les gens se rendent pas compte mais toutes ces atteintes de la sensibilité de pas sentir le chaud, pas sentir le froid.
Ne pas sentir qu'on a un objet dans la main.
Par exemple, si on a une tasse dans la main, on l'oublie, on la lâche, donc c'est c'est très invalidant.
Et puis pour savoir comment votre corps est dans l'espace, faut savoir faut sentir où il est.
Donc ça, ça peut être très embêtant.
Et puis ça peut être des troubles du langage, donc ne plus être capable de parler, de lire, de comprendre ce qu'on vous dit.
Ça peut être des troubles de la vision.
Y a une zone du cerveau qui est souvent touchée, qui est le lobe Occipital, donc juste en arrière, qui est la zone de la vision.
Et là on voit plus du tout ce qui se passe du côté gauche ou du côté droit.
Donc bah pour conduire c'est plus possible, pour se déplacer, pour traverser la rue par exemple, c'est embêtant.
Et puis y a des signes qui sont plus difficiles à voir et qu'on appelle des signes invisibles.
Mais ces signes invisibles, ils sont très visibles pour le patient et ça lui pourrit souvent la vie.
C'est un ralentissement idéatoire, c'est à dire tout est plus compliqué, il faut se concentrer, faire plusieurs tâches en même temps, ça devient compliqué et ça, les gens le voient pas, l'entourage le voit pas et le patient c'est le handicap invisible.
Et ça c'est vraiment quelque chose sur lequel les gens travaillent de plus en plus et ont bien pris conscience que c'était une difficulté et et.
Et nous, dans le service, on est très sensibilisés et on prévient les gens.
Attention, si vous voilà, si vous avez tout ça, venez nous voir.
On peut faire de la rééducation, on peut prévenir la famille, prévenir l'entourage, voilà.
Donc ça c'est important.
Il y a quelque chose aussi je pense, qui qui est assez atypique comme symptôme.
C'est l'hémi négligence ?
Ouais, tu peux nous expliquer ce que.
C'est alors là, c'est qu'on oublie complètement.
C'est à la fois loufoque, en réalité, c'est catastrophique.
C'est catastrophique, on oublie complètement ce qui se passe.
Du côté gauche.
Pourquoi ?
Parce que là, C'est alors pourquoi c'est sur le plan de l'évolution, je ne sais pas.
Mais en tout cas dans le le cerveau droit, qui est ce qu'on appelle l'hémisphère mineur, s'occupe de prendre conscience de ce qui se passe dans l'espace gauche.
On n'a pas vraiment pas pas complètement la même chose avec le cerveau gauche, un petit peu à minima, mais c'est très frappant à droite.
Donc là, le patient arrive avec des symptômes qui ont touché son hémisphère mineur.
Et oublie complètement tout ce qui se passe du côté gauche.
Donc si vous êtes là à gauche il vous voit pas.
Quand il va manger son plateau, il va manger que la partie droite et pas la partie gauche.
Si il se rase, il va raser que la partie droite.
Si il passe une porte, là, il va taper le côté gauche.
Contre la porte.
Et puis il va aussi.
Ça peut aller plus loin, ça peut être ne pas se rendre compte du tout qu'on est hémiplégique.
C'est à dire que vous rentrez dans la Chambre et vous lui dites ça va Monsieur ?
Le côté gauche, il bouge bien ?
Bah oui, très bien, merci.
Le patient est complètement hémiplégique, donc ce qu'on appelle la nosognonsie, c'est ne pas savoir qu'on est touché.
Et ça c'est difficile parce que pour se rééduquer, évidemment, il faut prendre conscience de son déficit.
Et je sais pas si ça fait vraiment partie.
C'est un trouble cognitif.
Tu l'étiquettes ça comme ça, c'est ça le problème, c'est qu'on a des séquelles physiques qui sont pas plus faciles à à pas, plus faciles à vivre, mais peut être plus faciles à appréhender, à comprendre, et cetera.
Mais en plus, il y a tous ces troubles cognitifs quand même.
Qui viennent largement compliquer la situation.
C'est très dur pour les patients parce que c'est quelque chose qui est déjà pour les médecins difficiles à enseigner aux plus jeunes.
Et puis faut en avoir vu beaucoup pour comprendre et donc pour les familles, pour l'entourage, pour les pour l'employeur, tous ces symptômes là qu'il ne connaît pas, c'est très difficile.
Donc le patient est donc peut être dans une souffrance.
De non-reconnaissance de tout son trouble.
Et des gens disent mais mais qu'est ce qui t'arrive ?
Mais en fait non c'est que effectivement sur le plan ce qu'on appelle cognitif donc c'est toutes les fonctions de langage, de concentration, de stratégies qui sont touchées.
On a dit si ça touche beaucoup de neurones, malheureusement des 7, si c'est intermédiaire on garde des séquelles et si finalement ça en touche relativement peu ou le caillot il se débouche tout seul ou.
Et que on récupère complètement ça, c'est quelque chose qui est possible.
Oui.
Alors YA22 situations, soit on récupère en quelques heures, quelques jours ou quelques semaines, on récupère complètement.
C'est environ 50% des patients qui vont qui vont récupérer à terme.
Et puis y a ce qu'on appelle une entité particulière que les gens connaissent pas très bien, qui est l'accident ischémique transitoire.
AIT.
AIT donc ça c'est important de de le reconnaître, c'est.
Comme 1 1 infarctus cérébral c'est les mêmes symptômes.
Sauf que comme tu le disais, Ben il y a eu un caillot, mais les je sais plus comment tu les as appelé les petits déboucheurs.
Les ramoneurs.
Les ramoneurs, ils sont arrivés et hop, Bing, ils t'ont débouché l'artère.
Le caillot était probablement pas très gros et ils ont réussi à déboucher l'artère.
Donc le sang de nouveau arrive dans le cerveau et hop, c'est reparti.
Et les gens disent Ah Ben c'est pas grave quoi.
En fait, je.
Reviens à ma vie d'avant et je fais je sais.
Pas exactement ce qui s'est passé, mais enfin ça m'inquiète pas.
Et en fait souvent les gens sont pas inquiétés.
Alors pendant très longtemps même les médecins étaient souvent pas très inquiétés et maintenant bon, tout le monde, tout le monde connaît, connaît ça et a identifié surtout le risque.
C'est le risque, c'est que ça peut être un signe d'alerte, d'accident, de survenu d'un infarctus cérébral dans les heures ou les jours qui suivent.
C'est à dire que si un patient fait 1AIT.
Dans les 48 h, il a 5% de risque de faire un infarctus cérébral.
Alors 5% ça paraît pas beaucoup peut être pour les gens mais en fait c'est un facteur de risque majeur.
140000 par an, donc 5% de 140000, voilà, c'est pas 7500.
Exactement et donc ?
Et alors ?
C'est 5% à 48 h et c'est 10% à 3 mois.
Donc ça commence à faire des chiffres importants.
Puis en fonction de la cause, le risque peut aller jusqu'à 20% dans les dans les premiers jours.
Donc c'est c'est vraiment très important de le repérer et de consulter sans délai aux urgences et être pris en charge.
Donc là on a dit si on a les signes en fait, même si ça passe, on appelle quand même le 15 août.
Absolument.
On se dit pas vous avez quelque chose dans le moi, mais c'est passé tranquille.
Je reprends un verre et.
Exactement, c'est hyper important parce que là on peut faire quelque chose.
Et on a montré dans le service y a une vingtaine d'années maintenant que quand on prenait ces gens en charge tout de suite avec une structure d'urgence qu'on a mis en place, on arrive à diminuer le risque de 80% de faire un infarctus cérébral, donc ça marche très bien.
Donc si vraiment il y a quelqu'un qui fait 1AIT1 accident ischémique transitoire, faut prendre ça comme une chance.
Il a eu un avertissement, on lui a dit coucou, tu es passé quand même près de la correctionnelle, mais maintenant faut faire quelque chose.
Exactement tu as raison.
Et donc faire quelque chose c'est pas attendre le lendemain de consulter son médecin ou prendre rendez-vous, c'est aller aux urgences direct.
OK.
Ou le samu ?
On reparle des symptômes pour les redire parce que c'est important, je te laisse faire.
Oui alors l'aphasie, c'est le trouble du langage, tout d'un coup je peux plus parler.
À quelqu'un, la, on se rend compte si ça nous touche, nous, que on on.
Dit n'importe quoi les les les symptômes de l'émicore droit dans le dans ce ce ce cas très particulier de l'émi négligence où les gens vont pas s'en rendre compte.
Sinon c'est une des particularités de l'a VC c'est qu'on s'en rend compte donc c'est tout d'un coup j'arrive plus à parler.
Les gens s'en rendent compte tout de suite ou ne comprennent plus ce qu'on leur dise.
Voilà OK.
Donc ça c'est très fréquent.
2e, la déficit moteur, la paralysie qui peut toucher dans les formes classiques que les gens connaissent, c'est l'hémiplégie, c'est à dire que c'est le bras et la jambe et le visage qui sont touchés.
Mais ça peut être que le bras, ça peut être que la main, ça peut être que le visage parce qu'on l'a dit.
Les neurones que ça doute justement, on aura des symptômes différents.
Exactement.
Avec cette particularité.
Souvent on dit de la la moitié de la, de la bouche un peu qui est paralysée, le coin de la lèvre qui tombe.
Voilà, les gens remarquent que ils bavent un peu sur le coin de la lèvre, ils ont l'impression.
Ce qu'ils disent souvent, c'est de sortir de chez le dentiste.
L'anesthésie du dentaire, ça fait exactement la même chose.
Donc si.
On ressent soit l'anesthésie de dentiste, soit si on voit sur la personne.
En face que il a la bouche de travers 15, exactement le 15.
La, c'est les pour les signes les plus fréquents, 3e signe très fréquent, c'est la perte de la vision alors.
Attention à peu près.
L'aphasie est la, la, la teinte motrice où oui, ensuite il y a la teinte visuelle qui est assez fréquente.
C'est ne plus pouvoir voir tout d'un coup ce qui se passe à gauche, ce qui se passe à droite.
Les gens vont vous dire Bah je suis en train de lire et puis bah je vois plus du tout je vois.
Plus la bibliothèque.
Là voilà et où tu vois plus la bibliothèque où ?
Ou alors y a autre chose, c'est le rideau qui descend devant un œil et donc là tout d'un coup c'est une obscurcissement, mais c'est un œil, c'est exceptionnellement la vision noire des 2 yeux, ça c'est plus ce qu'on appelle la lipotimie, c'est une baisse de la pression artérielle, mais perdre de la vue d'un œil, généralement c'est comme un rideau qui descend, ou alors ne plus voir ce qui se passe à gauche ou à droite.
Souvent les gens qui conduisent remarquent Ah Ben je vois et j'ai pas vu les gens doubler par exemple, ça c'est très évocateur, j'avais pas.
Pensé à ça, mais effectivement, comme ça arrive dans n'importe quelle situation, de manière brutale.
Ça doit pouvoir être catastrophique sur quelqu'un qui est en train de conduire.
Oui, oui donc.
On voit souvent ça des gens qui ont dit Bah je me suis tout de suite garée sur le bord de l'autoroute ou parce que je voyais plus ce qui se passait.
Un autre symptôme après ?
Il y a les troubles de la sensibilité.
Ne plus rien sentir d'un côté, ça arrive de façon isolée.
C'est possible hein ?
On en a de temps en temps, ça arrive souvent aussi avec une perte de force.
Mais si vous avez des.
Fourmis, des choses comme ça.
On des fourmis, ça peut être une sensation d'engourdissement.
Ça peut être vous pouvez ?
Pas penser à l'infarctus.
Non, y a pas.
Y a pas des gens qui confondent avec les 2.
Si ils ont des.
Fourmis dans le bras gauche, ils les ils disent on j'ai pensé que je faisais un infarctus.
Dans les 2 cas, ils appellent le 15.
Exactement.
Alors les troubles de la sensibilité ?
Ben Yaya aussi.
Beaucoup de raisons d'avoir des troubles de la sensibilité.
Quand on s'est comprimé le matin au réveil, on a dormi la nuit sur son bras, on sent ça, mais là, c'est sans contexte évocateur de compression du bras.
On va avoir brutalement Ben tout d'un coup.
Ben l'engourdissement souvent.
Le bras et le visage ou la jambe, vraiment ?
Encore une fois, cette notion de brutalité.
Comment est ce qu'on fait pour éviter d'avoir 1AVC4 ?
20% des AVC apparemment sont évitables.
Est ce que tu peux nous expliquer justement comment on évite d'arriver aux situations dramatiques que tu nous a exposées ?
C'est en dépistant les facteurs de risque.
Vasculaire.
Je vais y revenir dessus mais et c'est pas simplement les dépister, c'est ensuite les traiter et les traiter correctement.
Donc on a parlé tout à l'heure de l'hypertension artérielle.
C'est vraiment une chose à faire.
Les gens à partir d'un certain âge doivent aller régulièrement chez le médecin traitant pour aller se faire prendre la pression artérielle.
Ou encore mieux, c'est d'acheter un tensiomètre.
Brassard ?
Et puis de prendre sa pression artérielle.
Il y a des recommandations pour la mesurer à la maison, ouais.
Tout le monde d'avoir son petit, moi je.
Pense qu'à partir de 50€, c'est bien d'avoir un tensiomètre, un brassard qui permet de de de mesurer sa pression artérielle.
Il y a des conditions de mesure.
Vous pouvez aller sur le site automesure.com, c'est bien fichu et il vous explique comment la mesurer.
Puis ensuite vous allez voir votre docteur avec la fiche bien remplie.
PAF.
Et et vous montrer à votre médecin, on est d'accord qu'aujourd'hui ?
On prend plus la tension avec le brassard qu'ont gonflé le stéto.
Bah c'est devient rare maintenant il y a des il y a des des appareils qui sont avant c'était très coûteux, maintenant c'est la norme.
Voilà, ça c'est généralisé, c'est.
C'est généralisé, c'est beaucoup plus fiable donc.
On va sur quel site ?
Automesure.com.
Auto mesure point.
Com, ça vous explique comment la prendre, ça vous explique comment remplir le papier.
Et puis comme ça, vous avez votre feuille avec un c'est 3 jours de suite, il faut prendre sa pression.
Artérielle, vous allez chez votre docteur et vous lui montrez et ça c'est beaucoup mieux que d'aller chez son médecin et de se faire mesurer la pression artérielle parce que souvent on dit y a l'effet blouse blanche.
Ben on a couru, on a attendu, on est stressé de voir le médecin, puis votre médecin vous dit Bon Ben oui vous avez couru.
Bon Ben on recontrôlera ça, puis en fait après on revient pas et puis on est et on.
Fait 1AVC est ce que tu as dit la mesure, donc le protocole optimal pour mesurer de façon fiable et précise.
La tension artérielle, c'est 3 jours de mesures, la mesure s'étale sur 3 jours, donc la consultation chez le médecin va pas durer 3 jours.
Exactement.
Elle dure pas 3 jours.
Et puis c'est des conditions qui sont un peu particulières, stressantes et qui augmentent artificiellement la pression artérielle.
Donc on sait jamais si c'est élevé parce que c'est élevé, parce qu'on est vraiment hypertendu ou parce qu'on a un effet de stress.
Donc ça se prend 3 fois le matin, 3 fois le soir et 3 jours de suite.
Le matériel qui prend la tension, on l'achète dans une.
Pharmacie, dans une pharmacie, on demande surtout un brassard et jamais un appareil au poignet qui est beaucoup moins fiable, donc c'est brassard et on demande un appareil qui est homologué.
Donc un brassard, ça se met autour du bras.
Exactement, et autour.
Du poignet, voilà, on veut, pas on.
Veut pas autour du poignet, c'est pas fiable donc le brassard est homologué.
OK, ça marche.
Donc ça, c'est pour l'hypertension.
Le diabète, juste une question.
J'ai de l'hypertension, je vais voir mon médecin, il me traite mon hypertension, je prends mes médicaments et avec ces médicaments j'ai une tension qui est normale.
Du coup j'ai quand même pris un risque de faire 1AVC ou non.
Je suis revenu dans la case des normaux.
T'es presque revenu dans la case des normaux sauf si t'as laissé traîner pendant 15 ans ton hypertension artérielle et que tes vaisseaux ont déjà été abîmés donc.
On agit vite.
On agit vite et puis ça suffit pas d'avoir dépister l'hypertension artérielle.
Il faut la traiter, t'as raison et il faut s'assurer qu'on arrive à l'objectif de mesure.
Alors les les ça va ça varie, en tout cas il faut moins de 144201010040 c'est la systolique on vous dit souvent 14 9 ou 13 8 ou 12 7 donc 140 90 après un infarctus cérébral on est ou une hémorragie ?
On est un peu plus exigeant, on la fait baisser un peu plus chez le diabétique, on le fait baisser un peu plus mais ça votre docteur il le sait ce qu'il faut savoir.
C'est vraiment non seulement la dépister, la traiter et vérifier ensuite que vous êtes bien à l'objectif, que vous êtes bien repassé sous la barre fatidique.
Donc on garde notre brassard à la maison.
Donc tu gardes ton brassard et la prochaine fois que tu vois ton docteur ?
On fait les prix sur 3.
Tu fais les prix sur 3 jours et puis tu apportes la fiche et ton docteur bah il est-il peut adapter ton traitement.
Et surtout tu te dis pas bah tiens maintenant j'ai 11 de tension, c'est parfait.
J'arrête mon traitement nickel parce que ça il y a beaucoup de patients qui me font le coup.
Bah non mais docteur, c'était normal ?
Ah bah oui mais c'est normal.
Que c'est un phénomène.
On off, je prends le médicament, ça baisse.
J'arrête le médicament, c'est pas curatif.
Exactement, c'est.
On met un parapluie pour se protéger de la pluie, hein ?
Exactement.
Si on enlève le parapluie, on.
On se remouille exactement, donc ça c'est pour l'hypertension.
Tu as le diabète donc il faut dépister.
Bah une fois par an le savoir si on n'est pas devenu diabétique.
Donc ça c'est une prise de sang.
Le cholestérol aussi c'est important.
Donc le diabète pareil derrière on prend des médicaments, contrôle, on les arrête pas parce que du coup sinon ça va remonter ça aussi.
On voit beaucoup pour le diabète hein, des gens qui prenaient des cachets puis qui arrêtent parce que c'était revenu normal.
Pareil pour le cholestérol.
Si vous re arrêtez votre traitement bah le cholestérol va remonter.
Mais c'est mais c'est super en fait, si la personne elle fait, elle met en place un régime alimentaire spécifique, elle perd du poids, elle fait de l'activité physique.
Et dans ce cas-là sa baisse elle n'en a plus besoin mais elle contrôle ça avec son médecin pour que quand elle arrête les médicaments véritablement ça reste bas ou on a juste réussi à diviser les médicaments par 2 ou.
Exactement et c'est pas grave de potentiellement l'arrêter parce qu'on se dit bah peut être que bah le patient il a perdu 10 kilos.
Effectivement la glycémie est peut être redevenue normale, le cholestérol aussi.
Bon, on peut dans certaines situations discuter l'arrêt du traitement, on peut l'arrêter et revérifier, mais en tout cas on arrête pas et on fait on voit plus son médecin, ça ça ça marche pas et ça on le voit.
Tous les jours, donc vraiment pas au.
Avec sa santé.
Non, c'est trop important parce que Ben encore une fois tu le disais hein, il YA8 infarctus ou hémorragies cérébrales sur 10 qu'on aurait pu éviter si on avait pris son traitement.
C'est énorme quand en fait, quand on enfin quand on voit les séquelles que ça peut avoir, quand on se dit qu'il y en a 80% qui pourraient ne pas être là et continuer à être avec leur famille, ça c'est c'est c'est un peu dur à entendre quand même.
Faut pas fumer.
Voilà parce que ça augmente par 2 le risque d'infarctus cérébral mais aussi d'hémorragie cérébrale, il faut faire du il.
Faut quoi nos instances à continuer à vendre des cigarettes ?
Eh Ben oui, on se demande, on se demande ce qu'elles font.
Ça, c'est vraiment le grand mystère.
Alors bon, maintenant, c'est les cigarettes électroniques, autre nouveau marché, on voit hein, l'inversion chez les jeunes qui.
Beaucoup plus que, mais qui est un mode d'entrée aussi dans d'autres conduites addictives.
Donc voilà, c'est.
Y a des effets sur les AVC, le fait de vapoter, on a des.
Études, on a du recul, y a eu y a pas beaucoup de de recul.
Y a des indices pour dire que peut être vapoter au long cours pourrait augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral et pas des autres maladies cardiovasculaires.
Donc c'est quand même des chiffres à à prendre avec des pincettes et peut être d'autres études à faire.
En tout cas il vaut toujours mieux arrêter de fumer.
Quitte à avoir recours à la cigarette électronique plutôt que fumer, c'est vraiment à bannir totalement.
Il faut bien l'expliquer aux patients que si vous arrêtez de fumer, vous diminuez votre risque par 2.
Donc c'est.
Énorme.
C'est énorme, au bout de 2 ans, 3 ans, vous devenez comme un non-fumeur.
OK, donc là YA1 retour à la normale ?
Ouais, par rapport à ce facteur de risque.
Est ce que la cigarette ça augmente le risque de faire 1AVC ?
C'est pas très logique.
On se dit ça touche les poumons, ça va.
Voilà obstruer, détruire, et cetera, le poumon, les voies.
Respiratoires.
Il y a plein de choses dans la cigarette, il y a plein de produits différents, donc on sait pas exactement tous les mécanismes.
Il y a probablement chez certains patients des mécanismes de spasmes dans l'artère, hein ?
L'artère, elle a un muscle autour, donc on pense qu'il y a des des phénomènes de spasmes, mais il y a aussi des radicaux libres qui vont donc des des petites molécules, particules qui vont rentrer dans la paroi du vaisseau.
Et qui vont se déposer, créer une réaction inflammatoire et favoriser le développement d'une sténose artérielle sur les gros, les petits vaisseaux.
OK, qu'est ce qu'on évite comme autre facteur de risque on ?
Fait du sport, on fait du sport, on fait un régime, on.
Perd du poids, on.
Perd du poids.
C'est combien de personnes ?
Qui font 1AVC qui sont en surpoids, c'est c'est, c'est élevé, c'est j'ai.
Pas les j'ai pas les chiffres en tête de plus en plus, ça c'est sûr et c'est une guère.
Raison, une personne sur 2.
Je dirais peut être un tout petit peu moins, peut être 30% comme ça grosso modo, mais ça augmente l'hypertension, ça augmente le diabète exactement.
On a le surpoids.
Si on est en surpoids, on a une augmentation de notre graisse.
C'est notamment de la graisse viscérale à l'intérieur du corps.
Qui va avoir tout un tas de retentissements métaboliques, donc ça va augmenter le diabète, ça va augmenter l'hypertension, ça va augmenter le cholestérol.
Toutes les facteurs qui sont.
De nouveau, des facteurs de.
Ravissement donc.
Et puis le donc là, on a dit le sport, le poids.
Et le sport ?
Ce que tu as dit tout à l'heure, je veux revenir dessus parce que c'était vraiment hyper important.
Bah le fait de faire du sport va faire du bien au niveau de l'organisme.
Mais le fait de faire du sport va également jouer sur le surpoids, le cholestérol, le diabète et l'hypertension.
Parce qu'effectivement l'activité physique a aussi un effet sur l'hypertension.
C'est un hypotenseur.
Enfin je sais pas si on peut dire ça, ça régularise tout.
À fait, l'hypertension, ça fait baisser la pression artérielle.
Donc en fait à chaque fois y a ces ce double effet.
Tout à fait, donc c'est vraiment important de faire du sport.
Il y a l'apnée du sommeil qu'il faut, qui est plus récemment identifiée comme facteur de risque vasculaire.
Donc ça touche beaucoup de monde en vieillissant, mais ça touche les gens, notamment en surpoids, les hypertendu, qui ont du mal à être équilibré.
Il faut se méfier.
Pourquoi ?
Pourquoi le traitement marche pas comme d'habitude, c'est souvent une apnée du sommeil, donc ça ça veut.
Dire du mal à être équilibré, c'est à dire on n'arrive pas.
À trouver, trouver un traitement de dose.
De traitement qui est efficace pour s'occuper exactement ?
Et puis si vous avez un sujet qui est en surpoids, qui ronfle, qui est fatigué la journée, mal à la tête le matin ?
Conjoint, votre conjointe vous dit à un moment, je vous entends plus quand on est dans le lit et d'un coup, exactement, tu revenais à la surface et que tu prenais un grand bol d'air, et cetera.
Bah ça, c'est possiblement un signe d'alerte sur exactement sur de la planète du.
Sommeil.
Donc ça c'est maintenant identifié comme un facteur de risque.
Et puis il y a le régime.
Donc c'est pas trop d'alcool, c'est un verre à 2 verres pour les hommes, un verre pour les femmes par jour et puis c'est le à 2.
Verres par jour, si on fait ça tous les jours de la semaine, on est au-delà des recommandations.
Hein ?
Mais sur le risque vasculaire, OK, c'est comme ça.
Ensuite tu as je.
Crois les recommandations c'est quoi ?
C'est 4 par semaine.
Je sais-je sais précisément, je crois que c'est ça.
Je sais plus en tête mais en tout cas le le pour le pour l'accident vasculaire cérébral c'est pas très clair mais il y a une courbe, ce qu'on appelle engie, c'est à dire que si tu bois pas beaucoup, si tu bois pas du tout, t'as un risque un tout petit peu supplémentaire que si tu bois un à 2 verres par jour.
Et les femmes sont moins tolérantes à l'alcool, donc c'est plutôt un verre.
Et puis c'est le CE que tu manges là y a des y a des régimes qu'on appelle le régime méditerranéen donc c'est bien de manger des graines, c'est bien de pas manger trop de viande rouge.
Pour manger des graines, ça veut dire quoi ?
Et Ben ça va être.
Pas des poules.
Ça va être des pains aux céréales complets, ça va être.
Des noix, des.
Noix, des amandes et.
Là-dedans y a des bonnes graisses.
Exactement.
Ces bonnes graisses, elles sont bonnes pour nos vaisseaux.
Exactement.
C'est comme le poisson qui est recommandé.
La viande rouge, c'est une à 2 fois par semaine, mais pas plus.
Parce que là c'est pareil, ça augmente le risque vasculaire, c'est favoriser des régimes riches en fibres, donc les légumes.
Et puis.
À chaque repas, y ait la dose de légumes.
Voilà, et des fruits aussi.
Et un régime pauvre en sel.
Parce que comme tu le sais, Ben quand on prend beaucoup de sel on monte sa pression artérielle.
Donc régime pauvre en sel donc c'est normaux, salés, rajoute pas de sel sur la table quand c'est servi.
Et puis t'évites tout ce qui est des aliments qui sont préparés, qui sont sucrés et salés.
Qui sont pleins de sel.
Ça faut le sel, ça reste un poison pour le corps.
Le le corps, il sait pas l'éliminer.
Bah il a des limites.
Il a des limites.
Il a des limites.
Pourtant, c'est un exhausteur de goût qui est quand même très agréable.
C'est bien pour ça que les les industriels le mettent, c'est que ça donne du bon.
Maintenant en plus ça coûte pas cher.
Faut vraiment essayer de faire un travail sur le fait de s'habituer à ce nouveau goût.
Et quand même on se rend compte que si on l'utilise de moins en moins bah après.
C'est vrai des habitudes, un.
Petit peu de ce goût, c'est.
Une question d'habitude, c'est comme le sucre.
C'est pas un régime sans sucre strict, c'est à dire que il faut pas boire des boissons sucrées, la, le coca, le fanta et autres boissons sucrées parce que ça vous apporte une quantité de sucre phénoménale, mais ça veut pas dire 0, ça veut dire qu'il faut être raisonnable.
Je voudrais qu'on parle d'une dernière chose un petit peu.
Je sais pas, est ce que c'est les patients qui ont fait 1AIT ou qui ont fait 1AVC ou d'autres patients ?
Tu vas m'expliquer ça ?
On a une tranche importante de la population mais en tout cas j'ai une tranche importante de mes patients qui prennent des anticoagulants.
Est ce que tu peux m'expliquer par rapport au contexte dans lequel on est aujourd'hui dans cette vidéo ?
Quel sens ça a et quel effet ?
Et est ce que ça a des conséquences ?
Alors ?
Quand tu as fait un.
On va prendre l'exemple de l'infarctus cérébral parce que c'est là où on va avoir recours.
Aux médicaments, donc, on.
A le caillot qui vient boucher, le caillot vient boucher l'artère, une une artère.
Donc là pour, il va y avoir des traitements de prévention pour diminuer le risque.
Y a tout ce qui est parce que ça augmente le risque.
On en a pas parce.
Que si on en a fait un, on est plus à risque d'en refaire un 2e.
Mais ce risque, il est diminué, on peut le diminuer d'au moins 80%.
Avec on en a parlé, traiter les facteurs de risque vasculaire et donc ça va être traiter l'hypertension, diabète, cholestérol, faire du sport, c'est tout ce dont on vient de dire.
C'est valable en prévention ce qu'on appelle primaire, c'est à dire avant que l'a VC arrive, mais une fois qu'on a fait l'a VC c'est vrai aussi.
Il faut s'occuper de ça et il faut être d'autant plus vigilant parce que quand on se met ensuite aux objectifs qui ont qui sont recommandés, Ben on diminue le risque.
Donc on traite les facteurs de risque mais ensuite il faut.
Prévenir la formation d'un nouveau caillot et ça YA2 façons de le faire.
Soit on prend des antiagrégants plaquettaires, donc les plaquettes c'est des petites cellules qu'on a dans le sang et qui forment un type de caillot, c'est l'aspirine.
En gros l'aspirine clopidogrêle et c'est ce qu'on va donner pour diminuer le fait de former un nouveau caillot.
Donc ça c'est très efficace et ça c'est pour les maladies des artères.
Pour les maladies du cœur, ces traitements antiplaquettaires vont pas être suffisants.
Pour prévenir une nouvelle formation d'un caillot dans le cœur, ce sont les anticoagulants.
Donc on a les anticoagulants de la vieille génération qui sont ce qu'on appelle des antivitamine K qui étaient assez qu'on utilise toujours mais de moins en moins qui étaient assez casse pieds à utiliser.
Et puis les nouveaux anticoagulants qui sont beaucoup plus faciles d'utilisation.
Alors ces médicaments là ils ont l'avantage les 2 d'être très efficaces pour prévenir un nouveau.
Des caillots qui bouchent une artère.
Le problème c'est que tu l'as dit tout à l'heure, c'est que faire briquer des caillots, c'est hyper important parce que c'est comme ça qu'on évite les hémorragies.
Quand on se coupe, quand on abîme un organe, Eh Ben si on arrive à coaguler on le on peut le réparer très rapidement.
Et il y a pas de conséquences de prendre ces médicaments là, ça diminue le risque de faire un caillot, mais ça augmente un petit peu le risque de faire une hémorragie.
Surtout les anticoagulants.
Mais c'est vrai aussi pour l'aspirine.
Alors quand on regarde le CE qu'on appelle chez nous le la balance bénéfice risque.
C'est à dire qu'est ce qu'on prévient comme événement et qu'est ce qu'on crée comme complications.
C'est très en faveur de ces traitements là.
Mais il faut savoir que si on vous a prescrit un traitement par aspirine ou un traitement par anticoagulant.
Pour éviter un nouvel à VC et que vous vous mettez à saigner, Ben il faut savoir aller consulter tout de.
Suite, ça fluidifie le sens.
Voilà donc effectivement, si on a quelque chose qui est assez majeur, un accident de la route et cetera, ça peut être catastrophique.
Mais mais c'est vrai qu'après aussi, dans la vie de tous les jours, c'est un retentissement.
Quelqu'un qui se rase un homme et qui se coupe un peu, bah ça va mettre du temps avant de cicatriser, de s'arrêter de saigner, quelqu'un qui saigne du nez, et cetera.
Exactement.
On a souvent des saignements de nez.
On a souvent comme tu le dis, les hommes qui se rasent quand ce sont des femmes jeunes.
Bah c'est les règles qui sont abondantes avec des anémies.
Mais voilà, on arrive à juguler la plupart des situations.
Et puis YA1 risque d'hémorragie grave, c'est vrai, mais il est tellement faible par rapport aux bénéfices attendus.
Que Yaya, pas de de de sujet.
Il faut prendre ces ces médicaments.
Bon.
On a parlé de pas mal de choses qui étaient un peu lourdes.
On garde en tête que y a des signes.
Il faut agir très vite.
On a une installation brutale, faut agir très vite.
On appelle le 15.
Chaque 2nde de gagnée augmente le pronostic vital et la récupération de la personne, ça c'est important.
Et puis 80% des AVC sont évitables si on suit les conseils qu'on a donné dans la vidéo.
Donc ça c'est quand même très important.
Si je te propose qu'on finisse avec 2 questions qu'on pose à tous nos invités philippa, toi, si tu devais donner un seul conseil à tous tes patients pour être en meilleure santé, lequel choisirais tu ?
Ah vraiment ?
Sans hésiter, ce serait de prendre sa pression artérielle.
OK donc.
On va sur quel site ?
Automesure.com.
Nickel toi, qu'est ce que tu as mis en place dans ta vie récemment pour être en meilleure santé ?
Je fais du vélo.
Donc j'habite dans le sud de Paris et je travaille dans le nord de Paris donc je fais 15 km de vélo par jour et bah ça a été un investissement.
C'est dur au début et maintenant c'est très bien.
Vélo électrique ou vélo pas électrique ?
Alors, comme je travaille derrière la butte Montmartre, j'avoue que je m'aide pour monter la rue d'Amsterdam, mais sinon, je le mets en en position sans, sans assistance, ce qui me permet de travailler encore.
Plus j'arrive à avoir cette discipline Ah oui ?
J'ai commencé ça il y a combien ?
De temps, j'ai commencé ça, il YA3 ans.
OK, t'as vu une différence sur ta ?
Vie, ça a changé ma vie, c'est à dire que j'étais essoufflée.
J'avais une désadaptation à l'effort et au bout de 6 mois, ça y est ma vie, elle a changé, ma pression artérielle a baissé.
Parce que toi tu la, du coup tu la prends ou tu la mesures ta tension ?
Je la mesure souvent pour faire comme les mauvais docteurs, ils se soignent pas très bien en général mais quand même pour apprendre aux étudiants à mesurer la pression artérielle.
Donc voilà, je savais que j'avais une tension exactement, j'avais une tension un peu élevée.
Et puis bah le sport c'est magique hein, je respire mieux je.
Ça a vraiment baissé.
Ça a baissé ma pression artérielle, donc ça marche très bien.
Moi j'ai fait ça.
Alors moi, dans mon petit circuit pour aller travailler, j'ai 20 km par jour.
Ah ouais ?
Je reconnais que je suis quand même assez sportif, mais au début j'ai eu mal aux jambes, j'ai eu les jambes lourdes et cetera, donc c'est quand même un vrai effort et et ça ajoute vraiment beaucoup d'activité physique.
On peut le commencer n'importe quand et voir quand même des effets.
Tu viens de nous le dire mais il faut réfléchir à un moment et il faut faut faut faut un peu se prendre par la main et dire à un moment ouais, ça sera forcément impactant dans la vie de tous les jours.
Le fait de rajouter de l'activité physique.
Mais à un moment, il faut faire un choix sur ce qui nous convient le mieux.
Exactement.
Et ça voilà YAYAYA vraiment très peu d'effets secondaires donc il faut le faire bien accompagner si y a besoin de d'être accompagné pour des gens qui seraient qui auraient un handicap particulier.
Mais sinon on peut tous se se dire qu'on prend l'escalier plutôt que plutôt que l'ascenseur.
Voilà, y a des petites choses à mettre tous les jours.
Et le vélo ?
Bah à Paris, c'est relativement pratique.
Bien sûr.
Merci beaucoup Philippe.
Et Ben merci à très vite à très vite.