Episode Transcript
Bonjour et bienvenue sur Antichambre, ton nouveau podcast sans tabou dédié à la sexualité pour toutes et tous.
Je m'appelle Emy, j'ai 22 ans et je t'invite à débuter cette aventure ensemble pour explorer et vivre pleinement ta sexualité.
Alors mets-toi à l'aise et viens écouter les voix d'Antichambre.
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d'Antichambre.
Aujourd'hui, on retrouve Jeno.
Merci beaucoup d'être venu.
Bonjour.
On se retrouve pour la suite de l'épisode sur le BDSM et être dominateur gay.
Mais cette fois, on va aller un peu plus en profondeur sur le BDSM et les pratiques plus spécifiques que tu fais.
Alors, est-ce que tu pourrais te représenter rapidement pour ceux qui n'ont pas écouté le premier épisode ?
Oui, donc moi, c'est Master Geno.
J'habite dans le nord de la France.
Je suis dominant au BDSM.
Je suis prof à l'école des Arts à dire.
Alors peut-être que la dernière fois, j'ai dit que j'étais prof d'électroplay.
En fait, on l'a modifié en prof en socialite.
Je vous expliquerai après pourquoi.
Et voilà, en gros, je ne sais plus si j'avais dit d'autres choses la première fois.
Donc, je pense que là, ça me tient.
C'est déjà très bien.
Faudrait écouter l'épisode d'avant si vous voulez en savoir plus.
Alors, est-ce que tu pourrais...
nous repréciser dans les grandes lignes qu'est-ce que le BDSM et aussi pourquoi pas qu'est-ce que l'école des arts ça veut dire ?
Oui, alors le BDSM en fait c'est un acronyme donc moi j'utilise le terme BDSM-KF BD c'est pour Bondage Discipline, donc c'est tout ce qui va être contrainte sur le corps ensuite à la domination et la soumission c'est ce qu'on peut aussi appeler le Power Exchange ça va être tout les jeux de relations entre deux personnes qui vont permettre de créer un décalage et un échange de pouvoir.
Et ensuite, tu as le sadomasochisme et là, c'est de la contrainte mentale.
Pourquoi ?
Parce que le but du sadomasochisme, c'est de pousser mentalement une personne.
C'est plus souvent connu à travers la torture ou la douleur, mais pas que.
Ça peut être aussi à travers les chatouilles ou le plaisir extrême.
L'idée, c'est vraiment d'aller dans les limites et d'accompagner le soumis dans ses limites.
Et les deux dernières lettres que j'ai rajoutées, c'est kink et fétiche.
Le kink, ça va être toutes les pratiques qui vont être dites déviantes.
Donc, on va être, par exemple, sur l'exhibition, faire du sexe à l'extérieur, l'uro, des choses comme ça.
Et le dernier, c'est les fétiches.
Et le fétiche, c'est la définition exacte, c'est adoration à l'extrême.
Et sur le fétiche, ça peut être soit un fétichisme des matières, soit ça peut être un fétichisme des parties du corps.
Est-ce que tu pourrais expliquer rapidement la différence entre un fantasme et un fétiche ?
Ah, le fétichisme, ça va être quelque chose qui va déclencher chez toi des sensations ou une attirance ou une excitation.
Par exemple, il y en a qui vont avoir un fétichisme du cuir.
Donc, par exemple, je vais avoir le fétiche du cuir, mais en fait, à chaque fois que je vais toucher le cuir, ça va me procurer des sensations.
Un fantasme, ça va plus être dans l'action et ça va être quelque chose que l'esprit va projeter et qui va s'imaginer et qui va créer une excitation.
Donc, dans un cas, on est sur du réel, du physique.
Et dans le cas, on est dans l'imagination.
Ok, c'est bon, j'ai les bases.
Ta deuxième question, c'était au niveau de l'école des Arsadiens.
Donc l'école des Arsadiens, maintenant, alors, je suis content de l'annoncer.
Donc maintenant, désormais, il y a ce qu'on appelle le King's Study.
Le King's Study, c'est un espace qui est ouvert à Paris, de découverte de sa sexualité.
Donc il y a toute une partie avec l'école des Arsadiens qui est des cours autour de la réalité créative.
Mais maintenant, aujourd'hui, il y a toute une série de l'école qui va s'occuper de tout ce qui est tantra.
Et tu vas aussi avoir des munchs et tu vas aussi avoir des coachings.
Il y a tout le temps quelque chose.
Donc maintenant, on fait partie d'un ensemble encore plus gros que l'école.
Trop bien.
Et l'école s'adresse à tout le monde.
L'école s'adresse à la fois aux débutants qui veulent commencer.
Et pour le coup, c'est l'endroit parfait pour démarrer par un bout, pour savoir commencer.
Mais aussi pour les experts, parce qu'il y a des pratiques qui sont un peu plus techniques et un peu plus, on va dire, sophistiquées.
on va apprendre à l'école et sur lequel on va construire sa technique et qu'on va développer sa technique pour se perfectionner en BDSM.
Ok, c'est hyper complet.
Honnêtement, je pense que tu es une sexualité vanille jusqu'à ta sexualité la plus extrême.
T'es obligé de trouver ton bonheur là-bas, en termes d'éducation.
Pour petit rappel, une sexualité vanille, c'est plutôt une sexualité standard classique.
Douce, un peu comme la vanille.
Exactement.
C'est pour ça que c'était aussi important de pouvoir un peu plus rentrer dans d'autres détails du BDSM et de aussi parler de cette école parce que justement, elle permet d'apprendre beaucoup de choses et d'ouvrir.
Et un peu en dehors des idées reçues, justement, qui est juste...
Bander les yeux ou le fouet Ou sa continence degré Voilà ça s'arrête là Même si il y en a quand même Il y a quand même du fouet, du bander les yeux Mais ça donne l'explication L'explication Et surtout ça donne la façon de s'en servir C'est à dire l'idée c'est que Le film tu puisses le faire à la déson Et du coup oui Toi dans le BDSM Donc on avait un peu parlé Dans l'épisode d'avant ...
Justement, tu es dans la domination, le cadre avec le soumis, comment ça se passe, etc.
D'ailleurs, du coup, il y a un de tes soumis qui a suivi le podcast.
Si tu passes par là, salut !
Je me suis dit, il en a parlé et tout, trop bien !
Mais du coup, tu ne fais pas que ça ?
Non, alors en gros, si je reprends déjà par rapport à l'école, comme ça, dans le « je ne fais pas que ça » , ça va donner une partie de la réponse.
Je suis prof de sensorialité.
Pourquoi sensorialité ?
Parce qu'en fait, je travaille.
trois sujets que j'enseigne à l'école.
Le premier, c'est le BDSM en cinq dimensions.
Il y a l'art de la douleur-plaisir et le dernier thème, c'est l'électroplay.
Donc, on peut parler des trois et je propose de commencer par un BDSM en cinq dimensions.
Mon cours sur le BDSM en cinq dimensions, l'idée, c'est de partir sur une action kink ou BDSM classique et de réfléchir à comment je vais donner du relief à ma session.
Et donc, pour donner du relief à ma session, et je vais la faire très, très, très rapide, l'idée, c'est d'avoir un instant de préparation en amont.
Donc, moi, j'appelle ça le précaire.
Et ensuite, d'aller grâce aux sensations, déclencher une émotion qui va être faite à partir d'une intention, en faisant attention à la personne et finir avec un aftercare.
Alors là, je t'ai donné un truc super compliqué.
Pour des exemples.
Donc l'idée, c'est, j'explique comment on prépare sa session.
Les bases, comment on s'assure d'éviter les allergies, comment on fait en sorte de réagir en cas de problème.
Donc je donne tout le package de, allez, quelle que soit ta pratique, comment je fais pour être sûr que ça va bien se passer.
Et surtout, comment je fais pour optimiser les choses.
Dans la préparation, par exemple, si tu te souviens du précédent podcast, je t'ai dit Tu te bandes les yeux, tu mets une bougie dans la chambre et tu découvres le corps de l'autre.
Dans la préparation que je fais, c'est préparer sa bougie, choisir l'odeur de la bougie, préparer le bandeau, installer la chambre, etc.
Donc ça, c'est la première chose qu'on en sait.
La deuxième chose, c'est travailler les sensations.
Un exemple qui va être le plus simple, la vue.
Donc l'idée, c'est de se dire, quand je prive la vue, qu'est-ce qui se passe ?
Comment les autres sens s'activent ?
comment le cerveau va...
développer de la créativité et aussi ce que je donne dans le cours c'est que j'explique comment on programme c'est à dire que par exemple si on fait une cérémonie ou si on commence à avoir un rituel en gros c'est par exemple toujours utiliser le même parfum et le fait de toujours utiliser le même parfum ça veut dire que si on a passé un bon moment et qu'on avait un certain parfum quand on est venu, la fois d'après la personne va se remettre beaucoup plus rapidement dedans C'est un peu comme quand on va à la fête foraine, juste le fait de sentir la barbe à papa, ça nous lance déjà dans le manège.
Avant même d'avoir passé le pas d'être au milieu de la fête foraine, juste de sentir l'odeur au loin, ça fait déjà partie de l'expérience.
Ça fait déjà saliver.
Tu sais, quand tu as l'habitude de manger quelque chose, à peine même des fois, juste on t'en parle et tes papilles, elles sont là.
Carrément.
Voir même si on va jusqu'au bout, si je te fais fermer les yeux.
Et que je te dis, imagine, tu vas commencer tout doucement à entendre les musiques, les manèges, les cris des enfants.
Et puis, d'un coup, l'odeur de barbe à papa commence à envahir ton nez, etc.
Et en fait, le fait de se fermer les yeux, en effet, ce qui va déclencher tout de suite, c'est que ta langue va commencer à saliver.
Mais pour de vrai, en plus.
Et en fait, c'est tout ce mécanisme-là que j'essaie de décomposer au niveau de la sensation.
Et ça ramène directement à l'émotion.
parce que ce qui va déclencher une émotion, c'est les sensations.
Donc tu vois, là, quand tu as fermé les yeux, j'ai commencé à raconter une histoire et ce qui t'a fait que ça t'a embarqué, c'est qu'en fait, il y a une émotion qui a commencé à s'associer à des souvenirs.
Et l'idée, c'est que pour aller à fond dans la session de BDSM, c'est qu'il faut faire ça avec une intention.
C'est-à-dire que là, tu vois, en te racontant l'histoire de la fête foraine, j'ai voulu t'embarquer dans le monde de l'enfance, dans quelque chose d'apaisant, de joyeux.
J'ai pris quelque chose de relativement universel.
Donc en fait, mon intention, c'était de te faire voyager vers quelque chose où j'étais sûr que j'allais t'embarquer.
Et l'intention, c'est que tu vois, j'étais en train de te regarder à la caméra et je t'ai vu fermer les yeux, donc j'étais tout de suite...
suivi quand t'as lancé le truc.
Donc ça, c'est l'attention.
Et puis après, t'as l'aftercare pour revenir à la réalité.
Donc ça, c'est le cours de BDSM en 5 dimensions.
On a fait un exemple très basique avec l'histoire de la fête foraine, fermer les yeux, santé, nanana.
Après, si tu commençais à entendre le « attention, attention !
» Mais tu peux imaginer la même chose dans un contexte sexualisé.
L'idée, c'est de revenir sur quelque chose de...
Je vois à la place de dire « tu sens la barbe à papa » , je vais se dire « tu sens une chaleur en bas du ventre » .
Donc ça, c'est mon cours sur le BDSM en cinq dimensions.
Pourquoi prof de sensorialité ?
Parce que là, clairement, c'est vraiment en travaillant sur les sensations qu'on va vers les émotions.
C'est pour ça que c'est l'essence sur ce cours-là.
Le deuxième cours, c'est l'art de la douleur-plaisir, qui est un peu mon cours chouchou parce que… Beaucoup de gens ont un blocage sur la douleur, de dire « ah non, moi je ne veux pas avoir mal » .
Sauf qu'en fait, en réalité, déjà premièrement, la douleur c'est un sens qui s'appelle la nociception.
Ça fait partie des capteurs sensoriels.
Et l'idée, c'est que je vais expliquer pendant ce cours-là comment on fait pour que la douleur devienne plaisir.
Et je vais donner un exemple tout bête parmi tout ce qu'il y a dans le cours, mais ça, ça va parler aux auditeurs et ça va être parlé.
c'est que hum hum Quand tu as un exercice de douleur, tu as mal à quelque part.
Par exemple, tu as mal parce que tu prends une fesse au niveau des fesses.
La douleur, elle va au cerveau.
Le cerveau commence à dire « Ah, j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal » .
Et une fois qu'il a mal, qu'est-ce qu'il fait le cerveau ?
Parce que c'est un système de protection, c'est qu'il va libérer des endorphines dans le corps.
D'accord ?
Oui, ok.
Les endorphines, elles sont libérées seulement à partir de 10 minutes de stimulation des nécicepteurs.
Ok.
Donc, c'est un peu comme le sport.
C'est-à-dire, les gens disent « Ouais, je ne veux pas de douleur, je ne veux pas avoir mal, etc.
» Sauf que la réalité, c'est que quand on expérimente la douleur, généralement, la douleur dure quelques secondes.
Tu brûles avec le feu, tu vas enlever ta main, tu vas avoir mal, ça va durer seulement quelques secondes.
Donc, tu ne vas avoir que la mémoire de la douleur.
La réalité, c'est que si tu travailles la sensation de douleur pendant 10 minutes, À un moment, tout ce qui va être endorphine, dopamine, etc.
va commencer à se diffuser dans le corps.
Et c'est seulement à ce moment-là que tu vas ressentir le plaisir de la nociception.
Et pour faire le parallèle, et ça va paraître évident, c'est comme le sport.
C'est-à-dire que si je te dis que tu vas courir et que tu cours seulement 100 mètres, tu vas être fatigué, tu vas avoir mal aux jambes et tu vas seulement garder un mauvais souvenir.
La réalité, c'est que si tu commences à courir minimum 20 minutes, ou une demi-heure, à la fin de la demi-heure, ton corps va commencer à générer toutes les hormones du plaisir et du bonheur qui vont faire que tu vas avoir du plaisir.
Et le sport, tu vas commencer à prendre du plaisir si tu commences à aller régulièrement parce qu'il va y avoir une sorte d'accoutumance à ces endorphines-là qui vont faire que tu vas prendre du plaisir.
La douleur, c'est exactement la même chose.
Pourquoi personne ne comprend qu'on n'aime pas la douleur ?
Pour la simple et bonne raison qu'en fait, ils ne l'utilisent pas assez longtemps.
Alors que si tu l'utilises pendant plus de 10 minutes et de façon régulière, ça va faire exactement comme le sport.
C'est là que tu vas commencer à déclencher les stimulants qui sont plaisants au niveau de la douleur.
Mais est-ce que du coup, peut-être plus tu côtoies la douleur, plus la stimulation est rapide ou pas ?
Oui, parce qu'en fait, le cerveau, il a une mémoire qui fait que, par exemple, si tu vas au sport et que tu fais de la musculation, ton plaisir à la musculation, plus tu vas en faire et plus il va arriver tôt.
Les premières fois que tu vas au sport, avant de sentir le plaisir, c'est dur.
Par contre, quand tu commences à être habitué, que ton corps commence à être habitué, ça devient de moins en moins difficile, où le plaisir vient de plus en plus tôt par rapport au moment où tu le fais.
C'est exactement les mêmes mécanismes.
Donc voilà le deuxième cours.
Et le troisième cours, c'est l'électroplay.
Là, on est sur de la sensorialité, mais l'extrasonimulation, ça va envoyer des signaux électriques sur les nerfs.
où ça va donner l'illusion aux muscles d'avoir un message du cerveau, ce qui est faux, et c'est ce qui va faire la contraction.
Un peu comme les grenouilles.
Là, quand tu me dis ça, j'ai vraiment la vision de labo d'SVT et de la grenouille.
Exactement, le labo d'SVT et la grenouille où tu prenais ta pile de 5 volts et tu mets ta pile de 5 volts sur les deux muscles et puis la grenouille, elle sautait comme ça.
C'est exactement ça.
Donc du coup, en fait, pareil, l'électrostimulation, en fait, c'est de nouveau une question d'approche.
C'est-à-dire que généralement, quand les gens testent l'électrostimulation, en fait, ils le font à des tensions qui sont tellement basses qu'en fait, Merci.
que le fourmiment.
Et le fourmiment, il faut l'avouer, ce n'est pas agréable.
Par contre, tout le monde a déjà fait l'excellence de stimulation des abdos.
Tu sais, avec les petites électrodes qui font contracter.
En fait, il faut passer une certaine tension pour pouvoir avoir cette contraction.
Et en fait, c'est cette contraction qui va commencer à être agréable.
C'est l'une des façons d'utiliser l'électricité qui va être agréable.
Et ça fait partie des choses que j'explique dans mon cours.
Alors, j'explique plein de façons de stimuler différentes choses du corps.
avec de l'électricité.
Mais le principe, il est de nouveau le même.
C'est une question de comment tu utilises l'outil pour prendre du plaisir.
Donc voilà, et c'est ma spécialité dans le BDSM, c'est de dire comment j'appréhende l'essence ou le corps de manière générale pour aller chercher du plaisir quelle que soit la façon dont je le stimule.
Si je devais résumer ma pratique du BDSM.
Ok.
J'ai une question qui peut être un peu...
Entre guillemets bête, mais du coup, l'électro-play-stimulation, je vois en quoi ça rentre dans le BDSM.
L'art du plaisir par la douleur, je comprends aussi.
Mais du coup, celui, le premier, donc BDSM en cinq dimensions, lui, à part le fait d'avoir dit BDSM au début, en quoi il rentre dans le BDSM ?
Tout le précaire, les émotions, etc.
En fait, c'est l'intention qui va construire si tu rentres dans le BDSM ou pas.
Je te donne un exemple.
J'ai envie de faire une séance de Medical Play.
Donc le Medical Play, on est d'accord, c'est le BDSM.
Par exemple, je vais mettre des aiguilles dans le corps.
Ok.
La façon de baser, c'est de dire, j'arrive, je mets mes aiguilles une à une, et puis je les enlève, et fin de l'histoire, j'ai fait une session.
Ok, d'accord, je comprends.
On est d'accord.
Pourquoi cinq dimensions ?
C'est parce qu'en fait, avec ce que je vais expliquer pendant le cours, on va créer tout un monde autour de la personne.
C'est-à-dire que, par exemple...
On va verser un peu d'alcool modifié dans la chambre pour qu'il y ait bien cette odeur de désinfection.
On va aller chercher les choses qui, par rapport au cerveau, font penser au médical.
Je vais mettre une blouse blanche.
Même si je ne vais pas avoir le stéthoscope, la blouse blanche, ça va me rappeler des souvenirs, etc.
Je vais travailler avec la personne sur une position qui peut être une position plutôt médicale, c'est-à-dire qu'elle va être soit allongée et moi, je vais être debout à côté d'elle, etc.
Et en fait, c'est avec toute cette histoire-là qu'on va donner de la dimension à la session.
C'est pour ça qu'au début, quand j'ai dit, j'ai dit la façon dont j'enseigne les choses aux gens, c'est de dire comment je fais pour ce qui est une session basique, comment je fais pour en faire une session exceptionnelle.
Et c'est vraiment toute la partie émotion, sensation qu'on va triturer dans tous les sens pour donner un effet waouh.
Et dans le BDSM, c'est important parce que l'histoire fait autant partie que l'acte en soi.
Ok, c'est beau.
Là, comment tu le racontes, c'est comme un film.
C'est un film.
En fait, tu sais, tu m'avais plutôt flatté quand tu avais lu mon Instagram et que tu m'avais donné les détails de l'Instagram.
Et si on prend la première ligne de mon Instagram, ce que j'ai marqué, c'est promouvoir un BDSM empathique et responsable.
Et en fait, comme tu le dis, l'idée, c'est vraiment, dans la partie empathie, c'est vraiment d'essayer de faire en sorte que le BDSM ne soit plus juste vu comme de la violence.
mais que ça soit vu comme des belles histoires.
Et même si à un moment, on plante une aiguille dans le corps de quelqu'un, il faut que ce soit beau.
Même si à un moment, je mets dix coups de fouet et que c'est un coup de fouet au sang, il faut qu'il y ait une bonne émotion, une bonne vibe, une belle énergie, de la complicité et une histoire.
Oui, ce n'est pas gratuit.
C'est exactement ça.
Il ne faut pas taper pour taper.
Il faut aller chercher un contact avec le corps pour déclencher une sensation qui va lui permettre d'avoir une émotion.
qu'on va partager ensemble et qui va faire que la session va être waouh.
C'est vraiment ça l'idée du BDSM pour moi.
Du moins, c'est ma vision.
Non, mais c'est vrai que ce n'est pas la vision qu'on a de base, vraiment de l'extérieur.
Et c'est triste parce qu'honnêtement, moi pour l'instant, j'ai une bonne étoile, je rencontre plein de gens bienveillants.
Et moi, tu sais, je vais dans les soirées BDSM hétéro, notamment au goûter du Divin Marquis qui est fait par Ness Harper, qui est une soirée...
exceptionnel.
Moi, à chaque fois, j'y vais.
Pourquoi ?
Parce qu'en fait, quand je suis dans ce club-là et que mes yeux se posent dans chaque coin de la pièce, je suis capable de lire et de voir une histoire.
Tu vois ce que je veux dire ?
Les gens ont un pseudonyme, il y a une tenue, il y a une attitude.
Même dans leur dialogue, des fois, c'est tellement bien fait qu'on a l'impression que c'est un film avec un scénario où les paroles ont été écrites, mais alors que pas du tout.
C'est juste qu'ils sont dans leur rôle et qu'ils vivent leur personnage à fond.
Et c'est le vrai BDSM, ça.
c'est vraiment vraiment beau ce week-end j'ai été à un Munch et j'ai rencontré une personne qui était débutante et c'est triste parce qu'elle a cette vision violente du BDSM alors que la réalité c'est pas du tout ça, le BDSM c'est vraiment beau, enfin moi je le dis avec émotion il a la larme à l'oeil vous voyez pas après le truc c'est qu'on l'avait dit dans le précédent podcast moi j'ai construit mon BDSM dans une relation amoureuse donc forcément je suis sensible à tout ça Et je souhaite à tous un BDSM qui ressemble à ça, bien sûr.
Oui, d'ailleurs, cette munch, tu en as beaucoup sur Paris, mais tu n'en as pas tant que ça en France, non ?
Alors, pour le coup, si, il y en a plein en province.
Et je vais être honnête avec toi, c'est mon premier munch que j'ai fait.
C'est-à-dire que je me suis dit, bon, maintenant, tu es prof à l'école des Arts Saadiens, même si tu n'as pas besoin de munch pour rencontrer des gens, ce serait peut-être bien que tu en fasses un pour savoir à quoi ça ressemble.
Je vais être critique par rapport à Paris.
Mais le munch que j'ai fait, c'était incroyable parce que la moyenne d'âge était 35 ans.
Donc, en fait, c'était carrément dans nos âges.
Bienveillant, ça se faisait autour d'une bière.
Et super bienveillants, et des gens de notre âge, et des beaux garçons, et des très belles filles, un BDSM moderne.
J'ai été choqué parce que ce que j'ai vu jusqu'à présent, ça a été plutôt un BDSM qu'on va appeler traditionnel, ou très protocolaire.
Parce que j'ai été dans des soirées parisiennes, et les soirées parisiennes coûtent un certain budget, et les gens sont très protocolaires, etc.
Et là, j'ai fait un premier munch en campagne, et waouh, c'était trop cool !
C'était trop cool !
Et je me dis que la communauté, elle est énorme.
Elle est énorme.
Il y avait 60 personnes à ce match-là.
Et là, du coup, je vais en refaire un demain à Lille.
38 personnes, il est complet.
On est vraiment, vraiment, vraiment nombreux.
Et c'est génial.
C'est vraiment génial.
Ça se démocratise de plus en plus.
Là, juste si on prend le podcast, c'est qu'on a plein d'invités qui pratiquent le BDSM.
On reçoit plein de messages de gens qui le pratiquent aussi.
Entre guillemets, c'est de moins en moins honteux, même si, par exemple, si je prends mon entourage, donc je suis jeune, j'ai 24 ans, la plupart de mes amis, c'est vrai qu'ils sont là, wow, mais enfin, un peu le cliché, justement, moi, je parlais de m'accompagner à une munch, et il y en a un qui était en mode, non, on ne va pas faire des trucs et tout, tu n'as pas compris le principe déjà, mais ce n'est pas grave, mais...
Ou il y en a un autre qui était, mais si elle t'accompagne, sa copine, peut-être qu'elle va faire des trucs.
Je disais, non, mais toujours pas.
Et il y a encore un peu des barrières.
Et c'est assez drôle parce que c'est des jeunes.
Mais en fait, parce que t'as pas de médias, t'as pas d'apprentissage là-dessus.
Donc, tu restes avec les idées d'avant.
C'est clair.
Et c'est pour ça que je ne veux pas vous lécher les bottes, mais c'est vrai que les podcasts, franchement, ils sont hyper utiles.
Moi, avant d'aller à l'école, la première chose que j'ai fait, c'est écouter des podcasts.
Et c'est vrai que ça aime bien à sentir moi seul.
Je suis 100% d'accord.
Et après, si on parle de pratique, en fait, honnêtement, il y a quand même beaucoup de gens qui pratiquent du BDSM sans le savoir.
Tu vois ce que je veux dire ?
Quand tu fais du jeu de rôle, on est déjà dans le BDSM.
Pourquoi pas ?
Parce qu'un jeu de rôle, généralement, ça va engager une position de demi-soumis.
Il va forcément y avoir un moment d'échange de pouvoir.
Ou alors, quand on bande les yeux, on fait de la prévention de sens.
La prévention de sens, c'est du BDSM.
En fait, il y a différents niveaux de pratique BDSM.
Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui en font sans le savoir.
Ça, c'est certain.
C'est sûr.
Moi, j'avais appris comme ça que le fait de juste bander les yeux, ça pouvait être du BDSM.
Et j'étais...
Oh mon Dieu !
D'ailleurs, au dernier podcast, je te lançais un petit défi.
Est-ce que tu l'as relevé ou pas ?
Alors, pour rappel, dans le dernier podcast, j'avais un défi de justement essayer les yeux bandés.
Malheureusement, mon été a été plutôt sage.
Donc, je n'ai pas vraiment pu essayer.
C'est dans ma to-do liste, peut-être avant fin 2025.
Mais non, mon été a été plutôt repos, plage, focus sur soi-même, sur son soi intérieur.
Promets-moi d'en reparler dans un podcast si tu le fais et me faire une dédicace.
Si je le fais...
Je vais faire une story, je vais faire un live.
Regardez ce que je suis en train de faire.
Juste le bandeau sur le lit, ça suffira.
Tout le monde comprendra.
Du moins, les intimes de ce podcast comprendront.
Non, mais oui, je vais le faire.
Surtout que c'était un truc que j'avais envie d'essayer.
Mais non, je vais le faire.
Mais je me suis dit, je sais que j'ai hyper besoin de contexte.
On en parlait en plus aussi dans le dernier épisode, enfin le dernier, non, un des anciens épisodes sur le plaisir solo.
Et je disais que c'était pareil, moi, plaisir solo ou rapport, j'ai besoin d'un petit contexte, j'ai besoin du précaire.
Donc voilà, je me suis préservée pour the moment, en fait.
C'est aussi un peu, tu sais, si tu dois faire un saut en parachute ou sauter d'un plongeoir, alors c'est sûr qu'il y a l'appréhension avant.
Et l'appréhension, elle est bonne parce qu'elle permet de construire une excitation aussi.
Mais un moment, il faut sauter.
Oui.
Et si je reprends la discussion que j'ai eue avec la personne qui était débutante, qui était super intéressante, elle était receveuse et elle était terrorisée par le fait de tomber sur un psychopathe.
Ou sur quelqu'un de pas expérimenté, ou sur un vieux, ouais, de toute façon, sur FetLife, il y a plein de fous, etc.
Ou alors, ouais, moi j'ai pas envie d'aller à ça aussi.
J'ai pas envie de jouer avec une personne pas expérimentée.
Je dis ouais, mais en fait, si tu es débutante et que tu attends qu'un expert vienne te voir pour commencer à essayer quelque chose, tu réduis fortement tes chances de passer le pas.
Donc, se lancer de façon inconsciente, je ne suis pas pour.
C'est ce que je disais, c'est toujours tester, laisser foire dès le début pour savoir si la personne est capable de s'arrêter.
Voilà, quand tu rencontres quelqu'un et que tu essaies de donner ton numéro à une personne tiers, mettre un code pour t'envoyer un message pour te dire que ça se passe bien régulièrement.
ça va faire Trouver ces moyens de protection.
Mais par contre, considérer que tout le monde est méchant, que tout le monde doit faire du mal, en fait, ça crée une sorte de crainte qui fait que tu ne passeras jamais à l'action et que tu te retrouves dans des situations de procrastination.
Après, il n'y a pas besoin non plus de commencer avec des pratiques qui sont extrêmes ou des pratiques qui sont hard.
C'est-à-dire qu'en gros, déjà commencer par de la fessée, c'est déjà très, très bien.
La fessée, les yeux bandés, c'est déjà très, très bien.
Il n'y a pas besoin de matériel, il y a juste besoin de la main.
Si tu fais ça sur les fesses, t'as pas besoin de précautions, de casser le dos, de je sais pas quoi.
Les fesses, c'est de la chair.
Quand tu tapes sur les fesses, c'est de la chair.
Donc franchement, le risque de faire mal à une fesse en dehors d'une rougeur qui va durer peut-être une heure, je veux dire, il n'y a pas de grand, grand, grand risque.
Et déjà, commencer par là, déjà, c'est intéressant.
Ça reste très intéressant.
Et puis surtout, de jouer sur toutes les sensations qu'il y a avant et après.
C'est-à-dire quand on donne une fessée, les gens pensent pareil.
Ouais, le but du BDSM, c'est de faire mal avec la fessée.
Non, non.
Le but de la fessée, c'est en amont créer une excitation, jouer avec la nudité, jouer avec l'échange de pouvoir entre les dialogues, entre la position.
Si la personne est sur tes genoux, tu vois, tu as quelque chose qui va être quand même relativement sexy, que ce soit pour l'homme qui va avoir les seins de la femme ou le torse du mec sur ton genou, avec les fesses qu'ils ont sont nues, surtout si le reste du corps reste habillé.
Et après, tu as l'acte, c'est-à-dire que tu vas commencer tout doucement.
avoir des sensations de chaleur et aussi des sensations d'apaisement.
Parce que c'est ça qui va être intéressant, c'est de dire, j'ai mis une fessée, mais derrière, en fait, je vais donner une caresse.
Et en fait, la caresse, vu que tu auras donné une fessée avant, la sensation de la peau va changer.
Donc, ta caresse, elle va avoir une toute autre dimension.
Et si juste, par exemple, tu passes tes ongles sur une peau qui vient d'être fessée, t'as de fortes chances de créer des frissons dans tout le corps.
Donc ça va faire remonter les poils, et après tu remontes en intensité, et tu redins des frissons.
Et à la fin, pour l'aftercare, tu poses de la crème, tu fais un lit au-dessus, et tu fais un gros câlin.
Et en fait, l'histoire, elle change.
C'est plus juste, j'ai mis une fessée quand j'étais en train de baiser quelqu'un.
Je ne sais pas ce que tu as pensé de l'histoire que je viens de raconter, mais c'est tellement bien.
J'y pense là, mais effectivement, à côté, tu fais aussi des shows.
Si je peux dire.
Et en fait, une des questions que je me posais, c'était est-ce que c'est un peu comme être un comédien ?
C'est-à-dire que comment tu dissocies ta vie intime du show que tu présentes ?
C'est quoi tes limites ?
Qu'est-ce que tu as présenté dans le show ?
Ouais.
Voilà.
Alors, mon premier show, c'est Ness Harper au goûter.
Et je l'ai fait avec une fille.
Et je l'ai fait un truc très, très basique, sans grande folie, un peu de bougie, un peu d'impact.
Franchement, j'ai vraiment...
Voilà.
Par contre, mes...
première grosse performance avec 500, 600, 1000 personnes.
Il s'appelle Sadik.
Vous pouvez le retrouver sur les réseaux.
Et je les ai faites avec un ex.
J'étais fou amoureux.
Et en fait, ça se sentait sur scène.
Donc, ma problématique, c'est que je ne regardais pas le public.
Je tournais de temps en temps le dos au public.
Mais le fait de faire quelque chose de BDSM et d'intense à deux, ça permettait de raconter une histoire qui était vraie.
L'émotion était vraie.
La sensation était vraie.
Maintenant, je suis en train d'essayer de...
basculer, de me professionnaliser, donc créer des shows avec une histoire, une vraie histoire.
Et mon objectif, il est de banaliser le BDSM, c'est-à-dire que j'essaie de faire des choses trash et j'essaie de les rendre poétiques.
Donc pour répondre à ta question de « est-ce que je ne suis pas en train de jouer ?
» , la réponse est non.
Je fais vraiment mon BDSM quand je suis dedans et c'est mon défaut, parce que du coup je regarde peu le public, parce que je suis à fond sur mon partenaire.
Mais c'est mon avantage parce que vu que c'est réel, en fait les gens ils ont un côté voyeur.
qui est très intéressant parce qu'en fait, ce qui intéresse les gens, c'est que même si tu ne les regardes pas, à ce moment-là, ils ont l'impression de rentrer dans la relation et c'est ça qui leur donne cet effet de « waouh, en fait, on est en train de partager leur session là » .
Donc voilà, non, je ne joue pas, c'est intense, c'est réel.
J'allais dire, est-ce que, encore une fois, je n'utilise pas toujours les bons mots, mais ce n'est presque pas comme de l'exhibitionnisme, mais en fait...
C'est le bon mot.
C'est le bon mot, ok.
Avec mon ex, je me rappellerai toujours, on a fait un show à My Pleasure Party.
Donc, on a fait trois shows avec de la pola aérienne.
Je lui avais agrafé des rubans dans le dos, du fouet.
Je l'avais momifié.
Tu sais, c'est les photos un peu...
Ouais, qui sont plutôt belles, on va dire belles, voire trash sur mon Insta.
Et tu sais quoi ?
À ce moment-là, en fait, on a tellement kiffé le fait de se mettre en scène qu'on m'a demandé à remonter sur scène.
Et on a fait un acte un peu plus sexuel sur scène parce qu'en fait, il y a ce côté exil qui est super excitant.
Qui est super excitant.
En fait, on donne envie, mais en même temps, on donne envie sur quelque chose.
Les gens, ils ne le feront pas chez eux parce que soit ils ne vont pas trouver le master, soit parce que c'est trop trash, etc.
Donc, on va donner envie et en même temps, c'est des choses qu'ils ne feront pas chez eux.
Et là, on devient un fantasme.
On devient un fantasme.
Et c'est ça qui est cool.
C'est ça qui est cool.
Et on le ressent.
Quand on est sur scène, on le ressent vraiment.
Et ça se voit dans le regard des gens quand on redescend, parce que généralement, après, on descend et on va danser aussi un peu avec les gens.
Et on le ressent dans le regard des gens, parce qu'ils te regardent avec une sorte de curiosité ou des gens qui viennent te voir en disant « waouh, c'était trop cool » .
Mais le « trop cool » , ça veut dire « waouh, c'était trop cool, j'aimerais trop être à sa place, mais je ne le ferai jamais, mais franchement, j'ai adoré » .
Mais pareil, j'ai une autre question comme ça.
Mais du coup, quand tu fais ton show, ça t'excite ?
Oui.
Et du coup, après, t'es pas frustré de peut-être pas avoir eu un acte et en fait, ça y est, ça s'arrête, tu vois.
Le rideau tombe et hop, c'est fini.
En fait, pour le coup, mon BDSM, il n'est pas sexualisé.
Et plus que généralement, ma scène, je l'écris jusqu'à la fin.
Donc en fait, je fais ma scène jusqu'au bout.
Donc il n'y a pas de frustration parce que je vais au bout de mon histoire ou de l'histoire que j'ai écrite avant de monter sur scène.
Et vu qu'il y a de l'entraînement, en fait, si je veux aller plus loin, je le fais dans l'entraînement.
En fait, aller plus loin.
Tu vois ce que je veux dire ?
Oui, donc t'es pas frustré après, ouais.
Ok.
On arrive bientôt à la fin de l'épisode et il y a les fameuses petites questions de la fin.
Alors maintenant, ça va légèrement changer.
En fait, Antichambre, le podcast, on est en train de voir pour créer un jeu de société, un jeu de cartes à faire entre amis.
Il y a plusieurs catégories, on en parlera une autre fois.
Il avait déjà un peu été testé en live Twitch et on l'a pimpé.
Genre ça y est là, il est mieux.
Donc, la question de la fin, c'est une question...
Du jeu, je vais te la poser.
Trop bien.
Alors, c'est une catégorie de sous-coupables.
Quelle est la chose la plus extrême que l'on t'ait faite et qui t'a rendu complètement fou ?
Ah, ça, c'est une grosse colle.
Ça, c'est une grosse colle parce qu'honnêtement, je n'ai même pas le sentiment qu'on m'ait déjà fait quelque chose d'extrême, en fait.
Alors que moi, j'ai fait des choses extrêmes.
Moi, j'en ai plein, mais qu'on m'ait fait quelque chose d'extrême.
Si, j'ai quelque chose d'extrême.
J'ai quelque chose d'extrême à ne pas reproduire chez vous, bien sûr.
En fait, dans les jeux de respiration, j'ai un jeu de respiration où une fois, j'ai fait avec un sac, où tu mets un sac sur le visage d'une personne pour essayer de lui donner de moins en moins d'air.
Et là, on l'a fait et à un moment, la personne a perdu connaissance.
La perte de connaissance, ça peut arriver, il faut rester calme, etc.
quand tu es en maîtrise, il n'y a pas de souci, mais ça a duré une fraction de seconde en fait.
Sauf que cette fois-là, c'était la première fois que ça m'est arrivé.
Et quand ça t'arrive la première fois, en fait, tu ne comprends pas et tu paniques.
Et moi, sur le coup, j'ai vraiment, vraiment, vraiment paniqué.
Et tu sais, même si ça dure une microseconde, ça te paraît une éternité.
Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que quand la personne s'est relevée, en fait, pour elle, c'était une expérience super belle et super intense.
Et en fait, elle est revenue à elle en se disant « Waouh, c'est trop cool, j'ai partagé un moment super extrême avec mon master » .
Sauf que lui, il était à fond dans son subspace.
Et moi, à ce moment-là, je faisais un subdrop.
C'est-à-dire qu'en fait, en gros, un subdrop, c'est quand tu fais une descente, on va dire ça comme ça, de demi.
C'est-à-dire qu'en gros, tu vis mal ton côté demi.
Et en fait, moi, à ce moment-là, j'avais besoin de justement qu'il me rassure.
qui me disent oui, ça va, qui me prêtent dans les bras, etc.
Et lui, en fait, il était juste en train de me dire « Waouh, c'est trop cool !
» Presque « Waouh, je suis revenu d'entre les morts !
» « C'est une expérience de dade, t'es vraiment mon maître !
» Et en fait, à ce moment-là, je n'avais pas envie d'entendre ça.
Tu vois ce que je veux dire ?
Et je pense que pour le coup, c'est l'expérience la plus extrême que j'ai déclenchée, mais en fait qui m'est revenu en retour de flamme.
Parce qu'à ce moment-là, en fait, j'avais besoin d'aftercare et je n'avais pas besoin que la personne, elle m'idéolise.
Et là, ça a été hyper dur pour moi.
Et en termes d'extrême, c'est super compliqué.
Parce qu'en fait, quand tu es bienveillant, tu ne veux pas faire du mal à l'autre.
Et en fait, à ce moment-là, j'ai cru que j'avais fait du mal à quelqu'un.
Ce qui n'était pas le cas.
Et la personne, elle a juste idolâtré quelque chose où toi, tu te voyais comme un monstre, en fait.
Et ça, moralement, ça a été ouf.
Je ne veux pas finir le podcast là-dessus.
J'ai répondu à ta question.
Mais on va trouver autre chose pour finir le podcast.
Il a sélectionné...
Johan, il a sélectionné une des questions.
Donc, je ne la connais pas.
Donc, Amy, la question, c'est qu'est-ce que tu aimes qu'on te dise pendant l'acte ?
Et encore plus quand tu as les yeux bandés.
Alors, vu que j'ai toujours pas eu les yeux bandés, je ne sais pas.
Ce que j'aime qu'on me dise pendant l'acte, Alors, il y a deux trucs.
Quand je suis amoureuse, j'aime entendre qu'on s'aime.
J'aime entendre que la personne m'aime et je lui réponds en retour.
Et après, sinon, c'est vrai qu'il y a quelques petites phrases qu'on m'a déjà dites et que j'ai adorées.
Il y en a en fait trois, pardon, qui m'avaient dit que j'étais leur vice.
Et en fait, j'avais adoré cette sensation de...
En fait, ils aimeraient résister, mais ils n'y arrivent pas et je suis un peu leur vice.
Et c'est vrai que du coup, j'aimais bien.
Mais en fait, c'est un...
Moi, je suis très vanille.
Moi, je suis très romantique.
J'aime le charnel, le mignon et tout.
Du coup, un peu tout ça.
Après, j'aime bien aussi entendre que la personne aime bien ce qui est en train de se passer.
Mais c'est vrai que le vice, ça m'a marquée.
J'étais là, ah ouais ?
Ok, sympa.
J'aime bien.
C'est du pur échange de pouvoir, ça.
C'est exactement le j'ai un pouvoir que personne n'a pas et j'aime avoir cette position de pouvoir.
Je lance juste une petite...
une petite balle comme ça non mais avec le podcast j'apprends tout le temps j'apprends à chaque fois que j'ai fait du BDSM, c'était quoi le dernier il y avait aussi sur le libertinage j'ai appris que j'avais fait du cotacotisme et moi j'étais là, je savais pas du tout moi j'avais fait ça à 16 ans pas derrière de soirée mais juste c'était un soirée bourré, on était à côté, j'avais même pas et j'étais là, quoi ?
et par contre me bander les yeux c'est non mais alors ça zéro problème bon en tout cas c'est la fin de l'épisode merci beaucoup Géno c'était super merci aussi à vous d'avoir écouté merci à vous j'ai passé un moment super hostie je trouve qu'on a bien rigolé on a beaucoup rigolé n'hésitez pas à aller suivre Master Géno sur Instagram à nous suivre également Antichambre sur Instagram si vous nous suivez pas et à bientôt sur Antichambre au revoir En Tichon Une production Studio Moya Studio Moya
