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#006 JEM'CONNECTE vous ouvre ses portes avec Laurence

Episode Transcript

00:00 : Début du générique Intro musicale (le niveau du son baisse pour laisser place audible à deux passages de l'interview choisis, remonte ensuite) 00:11 Laurence : Coworking «Jem'connecte» convivialité, simplicité. On fait très attention à l'accueil. On est vraiment situé entre Namur et Charleroi et on fait partie des coworking ruraux où semi-ruraux. 00:25 Michel : Très beau jardin, très belle terrasse et des ruches d'abeilles ! 00:30 Laurence : Le Coworking c'est 16 places de travail, puis on a une salle de réunion de 16 personnes et 2 bureaux privatifs. Et puis on a une petite maisonnette… 00:49 Générique Intro musicale : le niveau du son baisse progressivement et reste très bas. 00:50 Michel : Bienvenue pour votre nouvel épisode « W.A.M. Talk » votre podcast qui vous ouvre les portes de sa communauté. Alors à côté de moi pour co-animer ce podcast vous retrouvez bien entendu notre co créateur du projet Jonas Benazzi. 01:04 Jonas : Salut Michel 01:05 Michel : Devant moi j'ai Laurence Bourgeois que Jonas m'a gentiment présentée. Laurence tu tiens un coworking qui est à Jemeppe ! (Laurence : Oui). On va en parler dans quelques instants un peu plus en détail, mais on a une question rituelle pour démarrer nos capsules podcasts. Tu l'as déjà entendue parce que je sais que tu as écouté d’autres interviews. Je suis nomade, je me balade dans la Belgique, je suis en homme d'affaire où je lance mon entreprise, j'ai envie de m'arrêter quelque part pour travailler : qu'est ce qui me donnera envie de m'arrêter dans tes locaux ? Alors tu as 3 minutes pour me convaincre ! 01:30 Laurence : Je dirais convivialité, simplicité, ça je pense que c'est vraiment les 2 termes qui nous tiennent vraiment à cœur donc. On est 2 animatrices du coworking de Jem'connecte. On est vraiment situé entre Namur et Charleroi et on fait partie des coworking ruraux où semi-ruraux. C'est très spécifique chez nous, je dois dire que quand je vois les infrastructures d'ici on ne joue pas du tout dans la même cour mais c'est vrai que je pense qu'on fait très attention à l'accueil. Au départ on n'était pas du tout faites pour être animatrice de coworking, on travaille dans l'agence de développement local de notre commune donc on était là pour aider les indépendants, les commerçants. Puis voilà, un jour on peut répondre à un appel à projet subsidié par la région wallonne, on entend ça sur Radio Contact, on se lance, on fait le dossier en 3 jours parce que voilà et on avait plus de 3 jours pour le faire. Ma collègue renvoie le dossier, on est pris et on se lance dans cette aventure qui nous a peut-être par moment un peu dépassés. Notre force ne va certainement pas être d'être le gros coup dans tout ce qui est entrepreneuriat, la communication, l'internet, machin et cetera donc on va rester simple. On a des locaux qui sont, je pense, très accueillants, en toute simplicité, on a un magnifique jardin donc c'est clair que par – Bon, je ne vais pas dire par ce temps-ci pour aujourd'hui - mais sinon on a un jardin, une terrasse, un petit jardin et cetera, voilà. 02:50 Michel : Pas mal, moins de 3 minutes : challenge relevé avec brio. (Laurence : Tu viens alors ?) Oui, oui ! très bien, très bien ! Alors moi je suis un petit curieux donc je suis allé voir les photos parce que j'avoue, je ne connaissais pas, je n'étais jamais passé par cet endroit, et je suis allé voir les photos, et bien j'ai trouvé ça charmant. Alors il faut savoir que ça ressemble très fort à une maison privée, on peut en toucher un mot ? Parce que j'ai vu qu'il y a effectivement le très beau jardin, la très belle terrasse et même un truc qui m'a fait plaisir à voir : des ruches d'abeille ! 03:12 Laurence : Alors oui, c'est une maison privée donc de nouveau c'est la DL (Développement Local) qui a acheté ce bâtiment, donc il est à nous. Dans la commune, mais pas dans le centre, donc c'était vraiment un choix de la part de nos administrateurs : c'était de se décentrer dans une des communes, à la limite, les plus compliqués de Jemeppe parce qu'il n’y avait pas grand-chose. On a effectivement une maison. Donc au départ on est resté plusieurs années à utiliser une seule pièce pour nos bureaux de la DL. Et puis maintenant, petit à petit, on a su investir et donner, je pense, une âme et une spécificité à chaque pièce. 03:40 Michel : Une capacité de combien de coworkers alors finalement, dans cette maison ? Parce que comme c’est une maison privée j'imagine que ce n'est pas illimité non plus ! 03:45 Laurence : Non, non. Donc le CO working c'est 16 places de travail et puis alors on a maintenant 2 bureaux qui sont loués à l'année : une pour une esthéticienne qui a été sinistrée avec les inondations, on a pu la sauver des eaux tout de suite. Et alors maintenant on a une litho thérapeute, astrologue, qui a son autre bureau. Puis on a une salle de réunion de 16 personnes et 2 bureaux privatifs et puis on a une petite maisonnette. Je suppose que (Michel : J'ai vu) Ah oui, ça la…. 04:11 Michel : Je me suis dit, on va en faire un studio podcast ! (Rires communs) 04:14 Laurence : Écoute ça c'est vraiment une maisonnette qui est super agréable, pleine de charme…(Michel : Avec vieilles pierres) Avec des vieilles pierres, il y avait même un four à pizza dedans mais (Michel : Non !!!) ça prenait trop de….( Michel : Vous l’avez pas enlevé ?) Mais oui on a été obligée parce que ça prenait vraiment (Michel : Oh non !!!! Allez, le coworking qui fait des pizzas quoi ! Un coworking avec des Pizzas c’est le rêve !). C'était un vrai, vrai, four à pizza en pierre et tout mais voilà ça prenait vraiment trop de place pour l'utilité… Donc voilà, à un moment on a été raisonnable mais on l'a fait vraiment (Michel : Je verse une larme à l'italienne là du coup hein !) à contre-cœur. Oui, oui, je comprends. Donc voilà, ça c'est une salle conférence de 25 personnes, ou salle de réunion de 16 personnes. Et puis en fait on s'est retrouvé avec un jardin gigantesque. On avait 150 groseilliers, 150 charmes, 35 pommiers, poiriers, palissés (Michel : Oh My God !) et donc oui. Ben oui parce que je vais t'avouer que je ne suis pas payé pour cueillir les groseilles et les pommes. Donc j'ai essayé trouver des partenariats mais avec l’AFCA c'est très compliqué parce qu'il y a la traçabilité, donc on a essayé d'aider des ASBL, des gens de la région, des écoles qui pouvait venir, mais c'est quand même très compliqué. Donc finalement on a légué nos charmes lors de la journée de l'arbre à Jemeppe sur Sambre. Et puis nos groseilliers on les a distillés dans la commune a des endroits où les habitants peuvent aller les cueillir eux-mêmes. (Michel : Puis les ruches d’abeilles sont arrivées ! Ahhh) Et puis les ruches d’abeilles sont arrivées parce que voilà il fallait trouver (Michel : Et j’ai vu qu’il y avait des événements autour des ruches d'abeilles !). Ah tout à fait, le 12 juin tous au jardin, la journée de l'abeille, de la pollinisation et du 0 déchet. C'est en collaboration avec la commune parce que on est « commune Maya » donc on devait quand même aussi créer des événements. Maintenant ça a pris quand même beaucoup d'ampleur et cette année c'est la 3e année qu'on organise. On a « contrat rivière », on a des indépendantes qui ont décidé de se centrer vraiment sur la cire d'abeille pour leurs produits cosmétiques, les bougies, les perles, la litho thérapeute, … On essaie vraiment de proposer aux enfants des animations, gratuites, que les parents s'y retrouvent aussi, voilà. C'est un apiculteur qui est adorable, qui a le cœur sur la main, qui est rempli de valeurs et donc qui était vraiment prêt à nous aider pour cette journée et qui s'implique vraiment beaucoup 06:16 Michel : je vais prendre la balle au bond, tu as parlé du mot magique : « valeur », tu peux me donner la valeur essentielle qui ressort directement si on demande l'avis de tout le monde là-bas dans le coworking, chez vous ? 06:23 Laurence : Je pense que ça va être cette chaleur, cette… (Michel : cette humanité ?) Oui, je crois, vraiment, on essaye, on a…(Michel : Mais on le ressent en écoutant hein, si je peux te rassurer aussi) donc voilà bah on a ce côté heu… hein mais disons qu’on est beaucoup de femmes chez nous, donc on reste quand même… Voilà, je pense qu'on est vraiment là les uns pour les autres. En fait on est une équipe de 3, donc il y a Nathalie (Michel : Ah oui on va citer leur nom ça serait sympa !) Nathalie Laime, responsable administrative dans la DL et notre Zorro, comme on l'appelle, Stéphane : qui entretient toute la maison, nettoyage, jardin et cetera c'est vraiment très grand. C'est vrai qu'à un moment donné dans notre coworking on avait jusqu'à 25 étudiants qui venaient passer leur blocus chez nous et Stéphane les a sauvés de situations parfois compliquées : plus de chauffage… On gère notre maison en fait, nos bureaux c'est chez nous. D'ailleurs j’ai parfois des remarques de mes enfants (Michel : J'ai envie de dire « en bon père de famille » c'est presque ça ?) Oui mais même (Michel : Même mieux ?) peut-être plus ! Parce que n’y a rien à faire, on ne va pas compter, on ne va pas regarder, on est loin, loin, d'être des fonctionnaires. 07:20 Michel : Ce qui m'a marqué aussi c'est que j'ai vu sur votre site que vos prix sont assez démocratiques je me suis dit mais comment est-ce qu'ils font ? 07:25 Laurence : Mais ça, je dois avouer qu'on rend beaucoup de gens jaloux (Rires communs) Il y en a qui disent que c'est déloyale où… On peut se permettre de le faire 07:32 Michel : Parce que la structure le permet et l'histoire 07:34 Laurence : Donc en fait nous on est engagé par la DL, la maison c'est de la DL, les frais c'est la DL. Notre subside de coworking nous a permis vraiment d'améliorer l'infrastructure, d'acheter le matériel, et alors de permettre de faire des formations gratuites du coup, généralement, des animations… On a trouvé, vu que nous, je vous ai dit tout à l'heure, c'est vrai que nous Facebook, les réseaux sociaux, sont pas du tout notre truc, ni à ma collègue ni à moi, on a trouvé quelqu'un qui était là pour aussi nous aider. C'est ce qui nous permet de ne pas chercher cette rentabilité et alors il ne faut pas oublier que l'agence de développement local est là pour aider les indépendants de notre commune. Donc effectivement un bureau à 5€ de l'heure ça a permis à beaucoup de personnes déjà de venir chez nous ! 08:17 Michel : Ca donne une chance aussi à ceux qui n'on peut être pas les moyens de démarrer ! 08:20 Laurence : Tout à fait, (Michel : Mais voilà, c’est ça) c'est comme ça. Et puis pendant le COVID il y en a beaucoup qui sont partis parce qu'ils ont pu faire chez eux. Du coup ils avaient déjà une clientèle, ils ont pu commencer à faire leur bureau chez eux, et voilà c'est vrai que on n'est pas cher mais c'est vraiment : On a aussi la casquette, la DL qu'on n'oublie pas 08:34 Michel : Et cerise sur le gâteau maintenant vous rejoignez le WAM Pass (Laurence : Voilà). C’est à dire qu’avec le WAM de Work and Meet on peut s'arrêter chez vous. Vous avez rejoint cette initiative, c'est intelligent je trouve parce qu'effectivement ça étend vos capacités qui était limité par définition dans l'histoire et ce que tu nous as expliqué. Maintenant vous avez une approche spécifique ? Vous aidez les indépendants aussi ? Vous avez toujours le côté accompagnement des indépendants ? 08:53 Laurence : Oui, je suis là chargée de projet de la DL, ici on a fait un prix pour les indépendants pour essayer de les mettre en avant (Michel : Wouaw), maintenant on est en train d'essayer de créer un club d'entrepreneurs avec eux. On leur permet de faire des formations, des séances d'information sur la communication, sur les aides et les subsistes, ça va être très varié en fonction aussi de leurs besoins. C'est vraiment le but à la base en fait. On a créé un salon, on a le salon zénitude… (Michel : J'ai vu qu’il y avait des séances de yoga, oui). Oui, on avait. Je dois avouer que les gens qui louent nos salles, notamment dans cette maisonnette qui nous permet beaucoup de choses (Michel : Oui parce qu’elle est en retrait en plus !) et ce jardin qui est juste magnifique. Oui c'est ça elle est en retrait, donc hier on avait un cours en fait, enfin de la gym avec les personnes âgées, donc c'était très, très, varié. 09:31 Michel : Bon Ben je vais te proposer un jour de passer faire une formation en podcast pour tes memebres, qu'est-ce que t'en penses ? 09:35 Laurence : Mais avec plaisir (Rires Michel) d‘autant plus que on a un magnifique grenier qu’on est en train d'aménager en studio photo pour les produits, parce que ça c'est quelque chose qui nous a souvent été demandé. Donc vraiment « produits ». (Michel : Pour le marketing) voilà (Michel : De mettre des produits en avant). Mais il est tellement grand… 09:50 Michel : On pourrait imaginer (Laurence : Mais évidemment quand tu m'as montré ce que tu avais derrière – Rires) ce que j'ai fait ici ça travaille ? (Laurence : Voilà) Je m'en doute un petit peu… Bon allez je note, devant témoins (Laurence : pas de souci), les auditeurs écoutent (Laurence : pas de souci). Alors, la dernière question qu'on pose à nos invités c'est toujours un petit conseil pour les gens qui nous écoutent. Un conseil de vie, d’entrepreneuriat, d'organisation de travail… Qu'est-ce que tu as envie de partager aux auditeurs qui pourrait leur rendre service ? 10:10 Laurence : De bien s'entourer. On a notamment des porteurs de projets qui sont très, très, bons dans ce qu'ils font mais qui sont… Enfin moi je rencontre énormément de gens ou je suis beaucoup plus doué qu'eux en informatique, ce qui me fait toujours beaucoup rire parce que je ne suis pas très, très, bonne en Facebook et cetera. J'ai toujours l'exemple d'un commerce qui a ouvert sur Spy et avant l'ouverture ils avaient tellement bien communiqué qu'on n'attendait que ça. Le jour de l'ouverture ils étaient connus déjà ! Bon bah voilà (Michel : Ils avaient fait le travail en amont ?) Ils ont fait un travail magnifique de communication mais ils se sont bien entourés, avec des personnes qui leur ont permis d'être autonome après (Michel : Compétentes) Et pas juste « Bon allez, vous me payez, je vous suis pendant 10 ans (Michel : Rires) mais c'est vraiment : je vous donne la matière pour que vous puissiez après vous débrouiller, et ça, je trouve ça vraiment super important. Connaître ses compétences et malheureusement ces manquements en fait, se connaître. 10:57 Michel : Alors Laurence, un excellent conseils que tu nous donnes ici. Maintenant on va s'adresser à Jonas, qui va nous donner son feedback, puisque lui est le premier bien placé en tant qu’externe pour donner son avis sur votre coworking 11:08 Jonas : Et bien Michel 2 mots clés, 2 grands phrases clés pour résumer l'espace de Jemeppe sur Sambre. D'abord je vais dire c'est une bouffée d'air frais. Une bouffée d'air frais : on a parlé de la petite maisonnette qui servait de salle de réunion, on a parlé des abeilles (Michel : Et des fours à pizza détruits - Rires) Et des fours à pizza détruit, dommage je suis aussi déçu que toi pour ça, mais voilà. Aller travailler à Jemeppe sur Sambre c'est littéralement respirer l'air de la campagne, on a parlé de coworking ruraux : une nouvelle tendance aussi dans le secteur donc c'est vraiment une expérience à tester. Et puis mon 2e mot clé ça va être littéralement le mot « porte ouverte ». A Jemeppe sur Sambre, l'avantage de cet espace, c'est que la porte est ouverte à tout le monde ! On a vu aussi en termes de prix, c'est « n'importe qui peut venir » c'est vraiment « venez comme vous êtes et venez vous installer » quoi. Donc il y en a vraiment pour tous les goûts, il y a vraiment de quoi faire là-bas ! 11:55 Michel : Avec en plus là sympathie, le sourire ,de notre invitée qu'on remercie encore une fois. A très bientôt (Jonas : Exactement merci Laurence, à bientôt) Laurence, merci pour ta confiance, merci pour ton partage, et puis je recommande à tous les coworkers, nomades ou pas, de s'arrêter chez toi l’un de ces quatre et grâce au pass (Laurence : Avec plasir) Work and Meet ils pourront bien évidemment tester la solution que tu proposes, et l'ambiance, et puis voir ces petites abeilles butiner (Laurence : Merci) 12:16 Générique de fin.

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