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#472 Elle voulait juste rencontrer du monde … elle a fini Triathlète ... de très bon niveau avec Laura GAUTIER

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Le sport ne forge pas le caractère, il le révèle.

C'est cette conviction, ce mantra qui m'anime depuis des décennies, sur les terrains d'entraînement comme dans la vie.

Et c'est aussi ce qui donne vie à ce podcast, aller à la rencontre de celles et ceux qui, par leur parcours, leurs astuces et leur état d'esprit, nous montrent comment devenir triathlète, comment progresser et enfin comment performer en triathlon.

Que nos invités soient des passionnés du dimanche, des amateurs éclairés ou des pros aguerris, chacun apporte sa Pierre à l'édifice.

Leurs expériences, leurs échecs, leurs victoires, c'est une mine d'or pour débloquer vos propres objectifs.

Prêt à plonger ?

Suivez le guide ou plutôt suivez les guides.

Et avant de commencer un petit rappel, Retrouvez moi sur les réseaux sociaux du podcast et sur votre appli préférée pour partager vos retours, vos questions ou simplement un petit mot d'encouragement.

Tout est aussi sur devenir tradelet.com, les ressources de l'épisode, les bio, des invités et bien plus pour booster votre pratique.

Bonne écoute et surtout bon entraînement.

Salut les sportifs, c'est armano et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast devenir triathlète.

Et comme vous le verrez, si vous Regardez la vidéo sur Youtube, on est en présentiel.

J'ai la chance d'avoir une invitée qui m'a été présentée non seulement par un ancien invité du Podcast Salut Philippe et puis aussi par quelqu'un que j'ai rencontré par le plus grand des hasards quand on allait organiser un stage qui finalement s'est pas fait.

Mais rester en haleine ça va se faire certainement au mois de mars.

Bref, je suis très content de te tendre le micro.

Laura Gauthier Salut Laura.

Salut armano.

Bon, ne t'inquiète pas, t'as pas.

Bouger, c'est moi qui viens.

Enfin regarde, je me rapproche, hop toi tu bouges pas, toi, tu vois, tu es bien, t'es détendu, t'es chez toi.

D'ailleurs je te remercie de nous accueillir.

Pas de commentaire sur l'intérieur hein, pour ceux qui regardent la vidéo.

C'est ça t'as caché le le néoprène dans la salle de bain d'ailleurs c'est sympa quand ?

Parce que.

Bah pour être transparent on s'est dit qu'on allait quand même en profiter de se voir pour faire aussi un petit footing.

Donc petit footing.

Ce matin j'ai eu la chance de me doucher chez toi.

Et bah dans la salle de bain forcément on est chez des triathlètes, il y a le néo, il y a le maillot de bain, il y a tout ce qui va bien, il.

Y a il y a toute la panne ou plus c'est vrai, donc si t'as besoin c'est c'est juste à côté.

Ouais alors par contre t'as pas dû voir ma morphologie hein ?

Moi je rentre pas dans ta combien ?

Non ni dans celle de Monsieur.

Faire un petit trou derrière un petit hop, ça va passer quoi, c'est c'est bon ?

Bah écoute Laura comme je le disais je suis super content de pouvoir te tendre le micro, de pouvoir échanger avec toi ce que je te propose comme je le fais avec tous les invités.

Bah c'est déjà de te laisser te présenter donc dis nous tout.

Qui est Laura Gauthier ?

Eh Ben je m'appelle Laura Gauthier, j'ai 33 ans, je vis à Toulouse depuis je pense une dizaine d'années avec un petit passage à Périgueux donc c'est un petit lien avec le triathlon, peut être qu'on en parlera.

Je travaille à Toulouse aussi, je suis ingénieur patrimonial donc je travaille dans la gestion de patrimoine et je fais du triathlon depuis on va dire depuis 2017, voilà.

En 2017 ça veut dire que t'es t'es plus une néo triathlète mais ça fait ça fait un peu moins de 10 ans que t'en fais.

Ingénieur patrimonial.

Alors ça veut dire quoi ?

On voit bien les banquiers, on voit bien les traders, on voit bien parfois les les CGP, les conseillers en gestion de patrimoine, mais ingénieur patrimonial, ça veut dire quoi ?

Un ingénieur patrimonial ?

Déjà j'ai été CGP, j'ai été banquière, donc dans d'autres villes.

Aujourd'hui, je me suis dirigée vers un parcours vers un métier un petit peu plus technique, donc l'ingénieur patrimonial, en tout cas-là où je l'exerce actuellement.

Donc je travaille avec des conseillers en gestion de patrimoine que j'accompagne sur leur.

Grosses affaires ou bien sur des thématiques un petit peu plus spécifiques avec des sessions d'entreprise, des transmissions organisées peut être intergénérationnelles.

Et sur certaines certains produits financiers, on a parlé tout à l'heure un petit des fois un petit peu plus complexe donc, comme du capital-investissement ou autre.

Et donc j'essaie donc de travailler au mieux avec eux pour accompagner leurs clients du coup à la réalisation de leur objectif.

Et l'objectif, c'est souvent épargner, épargner, investir, faire la culbute et puis défiscaliser aussi.

C'est toujours une question de fiscalité au bout, quoi que ce soit une fiscalité successorale ou au titre de l'impôt sur le revenu.

Effectivement.

Donc en France il y aurait bien des choses à dire.

Donc en tout cas il y a du boulot et donc j'ai du travail aussi grâce à tout ça.

Voilà, hésite pas.

Si tu veux donner le nom de ton employeur, t'es pas obligé, mais si tu veux, tu peux lui rendre hommage.

Oui, je peux le citer puisqu'on a le même avec Philippe Durand que tu as rencontré, qui est directeur d'agence, on travaille tous les 2 à l'union financière de France.

Super bah 1 1 petit coucou à l'u FF Laura on se parle aujourd'hui.

Bah pour parler de toi, de ton parcours, de tout ce que tu as fait depuis que tu as découvert le triathlon, revenons un petit peu à la base.

Déjà quand tu étais petite, est ce que tu étais sportive ?

Oui, moi j'ai toujours fait du sport, j'ai toujours été très très active et très touche à tout.

J'ai plutôt un parcours on va dire de gymnaste, donc j'ai fait un peu plus de 10 ans donc de gymnastique acrobatique.

Et ensuite ?

Ben petit à petit en montant dans les études, donc j'ai dû, j'ai dû arrêter, j'ai dû changer, donc j'ai fait du rugby à 7, du rugby à 13, du handball, 7 ans d'équitation aussi.

Et ensuite quand j'ai commencé mes mes études, on va dire supérieures.

J'ai plutôt arrêté tous ces sports là puisque je voulais vraiment me concentrer à réussir mes études et et à réussir donc à étudier convenablement.

Donc je me suis plutôt tournée vers voilà la salle de sport.

À l'époque c'était pas trop connu, y avait pas trop de filles dans les salles de muscu, mais moi j'aimais bien ça, avec aussi les cours collectifs tu sais, comme le body Attack et tout ça.

Et puis progressivement, voilà, je me suis mise à la course à pied, d'abord à la course à pied parce que je voulais m'entraîner pour le rugby, donc je je j'avais à cœur en tout cas entretenir mon cardio.

Et puis un jour je me suis inscrit sur un 10 km les.

Il y avait 10 km de Paris et puis ensuite pourquoi pas un semis.

Donc évidemment quand on n'a pas trop d'expérience, Ben on passe 6 mois à s'entraîner, 6 mois à se blesser.

Voilà donc finalement encore que la moitié de l'année et et voilà comment 1 1 petit peu mon parcours.

Sportif alors pour la gym je vois, c'est bien pour ça que tu as le à peu près la même taille que moi hein.

Mais comment tu as fait pour faire rentrer tout ça ?

10 ans de gym, du rugby à 7, du rugby à 15, de la muscu, de la course à pied.

Dans dans 33 ans, comment tu fais ?

Et.

Ben en fait j'en j'en ai toujours fait beaucoup tous les jours et beaucoup.

Moi je me rappelle encore quand j'étais au collège et au lycée, donc sur tout collège.

Pardon le mercredi après 12h00.

Il est dédié à l'u.

NSS.

Donc moi j'allais faire 01h30 de handball, ensuite j'allais faire 01h30 de gym.

Moi c'est ce qui me plaisait.

Puis je suis issue d'une famille de sportifs, mes parents étaient de grands sportifs donc en fait on a toujours eu cet ADN là et on a toujours eu l'habitude Ben d'intégrer justement le sport, même si c'est du roller, un peu de tennis en tout cas, le fait de de bouger, d'avoir une activité physique, en tout cas dans dans le quotidien donc c'est plutôt on va dire un mode de vie.

Voilà moi puis.

On en parlait un petit peu en off et je l'ai vu en allant dans tes toilettes.

Décidément, on va faire le temps de la maison.

Ton papa était médecin, ça, ça faisait partie de.

Donc le sport faisait partie de l'hygiène de vie et il faisait partie aussi de.

De de ces comment dire de ces recommandations, de ces prescriptions en tant que papa et en tant que médecin ?

Oui je j'imagine.

C'est vrai qu'on en a jamais parlé comme ça, mais en tout cas on a toujours eu l'habitude avec nos parents de faire du sport.

Ma mère aussi faisait beaucoup de rugby et d'athlé donc en fait c'est quelque chose qui s'est vraiment transmis donc peut être enfin on est 3 enfants donc peut être un peu moins chez ma sœur par exemple qu'il y a d'autres passions.

Mais en tout cas pour moi c'était vraiment important d'avoir d'avoir d'avoir tout ça dans dans ma vie et de.

Avoir des représentations aussi, tu vois des modèles, des inspirations, donc c'est comme ça que ça s'est fait originaire.

Du Tarn ça aussi on en parlait un peu en off, donc un petit coucou aux tarnaises et aux tarnais.

C'est pour ça le rugby.

Parce que dans au-dessus de la Loire, le rugby et en plus le rugby chez les femmes, c'est quand même pas ultra développé.

En tout cas ça l'était pas il y a il y a 10, 15 ans.

Et Ben pas vraiment en fait, j'ai commencé le rugby quand j'étais au lycée, tu sais.

Un petit peu le le mercredi et puis bon j'étais pas trop mauvaise.

Et puis un jour donc y a une personne donc qui était comment on dit pion au lycée donc qui s'appelle Léo et qui verra peut être du coup cette vidéo ou ce podcast.

Voilà voilà qui a trouvé que je me débrouillais bien et qui m'a demandé de venir et d'intégrer donc non plus l'u NSS de rugby à 7, mais son équipe, donc de rugby à 13 féminine.

Voilà, et c'est un petit peu comme ça aussi que j'ai fait le lien après avec la gestion de patrimoine puisqu'il se trouve que j'ai fait mon mon premier.

Dans la gestion de patrimoine, avec quelqu'un qui est donc le meilleur ami de Léo, qui a travaillé là où je travaille aujourd'hui, voilà.

La boucle est bouclée.

Ouais, en même temps, dans le sud-ouest, le rugby, la gestion de patrimoine, la bonne bouffe.

Non, non.

Surtout la bouffe.

Oui, c'est vrai, surtout la bouffe.

Puis ceux qui me connaissent bien savent que c'est une de mes priorités.

Donc manger toutes les 3 h comme les bébés, donc la bouffe et le sommeil aujourd'hui, Ouais, c'est.

Je veux dire, c'est ma priorité.

Ouais ça va, tu portes pas du tout sur toi.

Ou alors c'est parce que tu fais beaucoup de d'entraînement, donc le sport tu découvres, tu nous as dit, Tu commences le triathlon en 2017, comment tu arrives sur le triathlon ?

Et en fait, j'avais donc des des cousins éloignés qui faisaient donc du triathlon à l'époque.

Et puis moi j'étais assez impressionnée, notamment par la partie natation.

C'est souvent le cas quand on débute le triathlon.

La, la natation, c'est souvent 1 1, véritable enjeu.

Parce que les rugbymen et les rugby women, la natation c'est pas votre truc.

Ça dépend en tout cas pas le mien, c'était moi le mien.

Je savais nager vite fait, mais comme on en parlait tout à l'heure, pour faire pour faire 1500 M, il me fallait 1 h 1 h en m'arrêtant tous les 25 M parce que j'arrivais pas à respirer, parce que je buvais la tasse et je me faisais.

Mais quelle horreur ce truc.

Et en fait, quand j'ai eu mon premier boulot en 2002, 1015, 2016 donc, mon premier travail a été à Périgueux.

Donc je me rappelle encore, on m'a dit Bon Ben toi je on m'a montré une carte comme ça on m'a dit Bah toi on me propose à Périgueux, je savais même pas où c'était, j'avais même pas où le situer.

Je dis mais c'est à plus de 100 km de Toulouse ça, comment je vais faire ?

Et et en fait je suis allée là-bas et j'étais toute seule.

Mon conjoint de l'époque était à Toulouse et travaillait à Airbus donc du coup je c'était un peu compliqué.

Pour pour rester là.

Et Ben je connaissais personne à Périgueux donc je me suis dit Bah la la meilleure idée c'est de s'inscrire dans un club pour rencontrer du monde.

Et comme je voulais faire du triathlon, enfin je me disais je vais essayer.

Je me suis dit voilà, je m'inscris dans un club de triathlon et en fait euh, ça a commencé comme ça, ça a été le début de du d'une grande passion avec ce sport.

Voilà alors le début.

Euh, ça ressemblait à quoi les débuts de Laura en triathlon ?

Ça, c'était la piscine.

Oui oui, c'était la piscine, c'était très compliqué.

En plus, je me suis dit bon pour vraiment réaliser mes entraînements et progresser, bah je m'inscrivais dans un club, mais je m'inscris tout de suite à un triathlon hein.

Comme ça pas le choix.

Je crois que j'avais choisi un triathlon au mois de juin.

Bah c'est.

C'était il y avait naiu, oui, j'ai fait naiu en premier et ensuite j'en ai fait un autre en en en Charente je crois.

Naiu, juste à côté de Périgueux, donc au nord de Toulouse.

Voilà, c'est ça.

Donc pas du tout, pas du tout.

On va dire la même ambiance que maintenant et le même réussite.

Et donc je m'inscris, je me dis tout de suite, bon comme clairement je ne sais pas nager, je vais aller nager 2 3 fois par semaine.

Je m'étais inscrite à des cours de perfectionnement de datation mercredi avec Patrick pour vraiment apprendre à nager.

Enfin, ça a été.

Ça a été long, mais c'est comme ça aussi que qu'on progresse.

Je pense alors le mercredi c'est un truc quand même pour toi.

Parce que le mercredi du NSS, le mercredi, les cours de perfectionnement avec Patrick.

Aujourd'hui on enregistre un mercredi YA1 truc.

Avec le mercredi.

Alors c'est vrai, j'aime bien le mercredi, c'est vrai, les autres jours aussi.

Mais il se trouve.

Ouais, c'est peut être un signe aussi que le mercredi faut que j'arrête de travailler, que je fasse que du sport aussi.

Je vais suggérer ça au chef, on va voir.

SN.

Voilà ouais donc donc tu découvres ça à Périgueux, tu dis que tu vas aller nager, tu prends ces cours de perfectionnement, t'es c'est dans le cadre du Club, tu nages avec le club ou tu fais des entraînements en plus.

Enfin j'imagine que c'est le début où tu commences à devoir jongler entre le sport et le le côté professionnel.

Les horaires de club sont ce qu'elles sont, elles sont pas flexibles, donc comment tu t'organisais pour nager, pour commencer à rouler, pour commencer à courir ?

Alors déjà je M Entraînais beaucoup moins que maintenant.

Voilà, si j'arrivais à faire 7 h dans la semaine pour moi bah c'était déjà énorme hein.

7 h de d'endurance donc c'est c'est déjà joli et c'est vrai que bah je le faisais tout simplement après après le travail donc souvent les cours de natation c'est à 20h00, le soir 20 h ou 20h30 donc finalement c'est pas le temps.

Généralement la plupart des gens ont quand même fini leur boulot à cette heure-là.

Ça dépend, ça dépend des jours aujourd'hui et ensuite le weekend, donc progressivement les weekends.

Moi j'avais qu'une à c'était d'être en weekend parce que j'avais découvert la montagne.

J'ai j'ai découvert à Toulouse qu'il y avait un lac qui s'appelait la Ramée.

Enfin tu vois, moi j'ai découvert la vie quoi grâce au triathlon et j'ai appris à M orienter aussi.

Parce que je suis une buse en orientation, tout le monde me le dit donc je prends aucune décision là-dessus.

Et c'est vrai que quand on fait du vélo on est obligé de savoir s'orienter.

Donc des fois ça marche pas.

En vélo tu suis quand même, alors qu'en natation c'est sûr que c'est plus difficile.

Mais je trouve que ça m'a permis et c'est c'est ce que j'ai en tout cas adoré dans le vélo.

C'est que c'était une autre façon de découvrir des endroits, des villes, des paysages, des lieux.

Et surtout apprendre à se repérer aussi dans l'espace, ce qui n'est pas inné chez moi.

Voilà, heureusement.

Maintenant, on a les montres GPS.

Qui nous aide ?

Bien oui, ça m'a mais ça m'a pas empêché.

Une fois je voulais faire un aller retour à Narbonne en vélo et puis j'ai fini par faire une boucle, je devais faire 70 bornes, j'ai fait une boucle de 100 bornes, j'étais perdue, je savais pas comment rentrer.

C'était les débuts quoi.

Ça c'est folklorique quand même.

Donc c'est comme ça que tu commences, tu m'étonnes que tu t'épanouisses sur le long.

Parce que finalement si tu fais des boucles de 100 bornes au lieu de 60, ça se comprend et et donc ça c'est ça.

C'est tes débuts en triathlon 2016 2017 et comment se passe ce ce premier triathlon sur lequel tu t'inscris donc anayou ?

Anayou écoute, ça s'est plutôt bien passé.

Je dirais enfin bien passé la natation, comme je pouvais le vélo, j'étais contente de moi.

Je crois que je faisais 26 km heure, je l'avais fait, j'étais super contente et ensuite la partie course à pied.

Bon, je crois que sur les 10 bandes j'ai mis 1 h et j'ai dû m'arrêter parce que j'avais des soucis digestifs.

Donc le problème c'est qu'année où t'as pas trop d'endroits où te cacher.

Donc ça ça a été ça a été assez traumatisant puisque quand j'ai je me suis réinscrite à un triathlon la l'année d'après.

Donc le lac du Salagou en salagou que tu connais peut être, mais en fait moi mon objectif c'était surtout de ne pas avoir de souci digestif tu vois, j'avais commencé à m'intéresser à l'alimentation, je m'étais renseignée, j'avais pris un diététicien sur 3 mois pour être sûre que mon alimentation le jour J ça allait, qu'il y aurait pas de problème et en fait j'en ai plus eu, mais ça s'est bien passé.

Ça m'a donné en tout cas le goût de le goût de l'effort.

Bon alors pour la petite précision hein, pour la histoire quand je suis arrivé tout à l'heure juste avant qu'on aille courir tu m'as proposé un café donc tes problèmes digestifs à mon avis ils viennent peut être aussi là ?

Non, le café a jamais mauvais moment pour prendre un café, ça c'est.

Ah c'est clair, mais donc premier tri, 2e tri, ça va comment ?

Est ce que tu ?

Comment est ce que tu tu t'inscris dans une démarche de progresser en triathlon surtout que tu viens de lancer aussi ta carrière professionnelle ?

Où est ce que tu mets l'accent ?

Où est ce que tu mets la priorité ?

Où au final tu prends la vie comme elle vient et puis tu laisses couler ?

Je pense qu'il y a eu surtout 222 périodes.

La première c'est quand j'étais dans un grand club, donc au TUC, 250 licenciés où t'as quand même beaucoup d'entraînements où les entraînements course à pied.

Tu te retrouves à 40, 50 voire 60 en début d'année sur la piste et en.

Fait et à 10 à la fin.

Ah.

Pas 10 parce qu'il y a toujours du monde.

Mais effectivement, en début d'année où après le premier janvier, t'as toujours beaucoup de monde, c'est les bonnes résolutions, et cetera, et cetera.

Et en fait.

Moi ce que je voulais c'était juste partager des moments avec du monde.

Enfin je me suis fait des je me suis fait des potes, je rigolais tous les soirs je passais des moments trop bien donc en fait y avait cette dimension là sociale qui me plaisait beaucoup.

Et en fait quand tu débutes tu te mets jamais de limite en fait tu veux faire tous les entraînements, tu veux venir tout le temps, on te dit bon bah là te il faut faire j'en sais rien ton on part sur une sur une séance souple et en fait tout le monde est à bloc donc finalement tu es tout le temps à bloc.

Voilà, ça me rappelle quelque chose ce matin.

Ah oui, ça, c'était toi qui qui était, qui était à bloc.

Et et en fait voilà, t'es toujours à bloc donc finalement t'as pas vraiment de cadre d'entraînement parce que t'es toujours en fond, tu rentres, t'es crevé, ensuite tu te blesses aussi beaucoup quand t'es débutant parce que t'as pas de notion de progressivité donc YA1 peu moins de 10 ans.

Donc y avait pas tout ce qui était podcast, enfin y avait pas tout ça, y avait pas tous ces conseils, tous ces Real insta qui pouvaient donner des des conseils qu'on peut retrouver aujourd'hui.

Ben pour un débutant en débutant aujourd'hui y a quand même beaucoup de documentation et beaucoup de vidéos à voir.

À l'époque c'était pas le cas, même pour la nutrition, mais jamais ça me serait venu à l'idée de prendre un gel tu vois.

Une banane ou ou même sur mon premier je crois 111 long que j'avais fait.

J'ai je me suis fait un sandwich tu vois ?

Donc c'est c'est différent aujourd'hui, c'est pas à la même époque.

Ouais, la gamine qui a eu déco le traitement en 2017, moi j'ai commencé à 96, Youtube n'existait même pas.

Encore, c'est clair, c'est c'est clair.

Ça a beaucoup évolué.

C'est ça qui est intéressant dans ce sport, c'est qu'il y a une évolution permanente.

À la fois sur les les supports qu'on peut avoir pour se former, mais aussi sur la nutrition, le matériel.

Enfin, les vélos n'ont plus rien à voir, la course à pied, les chaussures non plus.

Enfin tu vois, il y a vraiment un changement permanent, mais comme dans beaucoup de sport, mais peut être plus spécifique au triathlon où le matériel joue une grande importance, en tout cas quand on veut.

Performer, voilà c'est clair.

Si tu as les jambes, tu fais tu performes pas pareil avec un vélo à 500,00€ avec un vélo à 5000 hein ?

Bah c'est pas le même matériel non plus mais c'est clair que ça, ça peut jouer un rôle.

Et du coup comment est ce que tu progresses à ce moment là ?

Parce que tu dis il y avait un peu moins de contenu que maintenant, mais toi tu faisais partie d'un club, comment tu progresses ?

Est ce que c'est les entraîneurs, est ce que c'est les copains, les copines d'entraînement, est ce que c'est ?

Tu te renseignes, c'est ta volonté personnelle, enfin comment tu progresses à ce moment là ?

Oui mais en fait c'est un peu tout ça, donc c'est un peu non mais c'est vrai, c'est un petit peu un mix de tout ça.

Et puis tu rencontres des bonnes personnes qui te donnent des conseils, un jour tu rencontres un entraîneur qui t'a fait débloquer quelque chose.

En natation, on avait en tout cas une super coach de natation qui s'appelle je sais pas si elle est encore Laetitia, qui en fait te donne les bons éducatifs qui te regardent bien, qui t'aident en fait à progresser.

Et ensuite ?

Ben petit à petit donc je me suis améliorée sur sur mes courses et mes entraînements mais sans objectif particulier.

Et tu vois vraiment, j'étais dans plus dans le loisir et le fait de m'améliorer.

Et puis un jour donc, j'ai commencé à me faire entraîner, donc par un premier entraîneur pour réaliser l'ironman de Nice en 2019.

Donc j'ai mis un petit peu un pied dans un cadre.

Voilà.

Comme en plus j'étais très scolaire, ça m'allait bien.

Et quel confort de se lever le matin et de voir de voir que sa semaine est prête.

Il faut juste l'organiser dans l'agenda et mettre voilà ses entraînements dans l'agenda mais tout est fait, y a plus qu'à suivre, faire un retour.

Donc à l'époque y avait pas training pics ou ou nolio, tu vois c'était des Tableurs Excel que tu renvoyais, donc c'est quand même pas pareil.

Mais déjà j'ai mis 1 1 pied dans dans un cas, donc j'ai commencé à progresser comme ça et ensuite bah donc c'est mon nouvel entraîneur donc Nicolas qui a commencé à m'entraîner et en fait j'ai vite progressé parce qu'en fait quand on a rencontré la bonne personne qui nous convient en termes d'entrainement, en fait ça ça ça peut que matcher, voilà et c'est surtout être aller.

Écoute de soi et à l'écoute des conseils, faut être prêt à écouter et pas faire n'importe quoi aussi.

Petit coucou à François et à Alexandre de noyaux.

Ils seront contents de savoir que, en 2019, ça n'existait pas encore.

Je crois qu'ils l'ont lancé en 2017.

SN.

Tous les entraîneurs à cette époque là ne travaillaient pas sur cette plateforme.

Voilà j'essaie de me rattraper mais non mais c'est un budget aussi tu vois donc à l'époque ça se faisait pas trop encore maintenant alors je sais pas si qui travaille avec un tableur je sais pas, peut être ceux qui n'ont pas internet ?

SN, je ne sais pas non mais tu vois c'est quand même beaucoup plus répandu aujourd'hui travailler avec des plateformes qu à l'époque ça ne l'était puisque entre-temps t'as quand même des études scientifiques qui sont sorties pour aider aussi à comprendre ces plateformes là c'est bien d'avoir tous les graphiques mais si tu sais pas comment les analyser parce qu'en fait Ben en fait Ben en France on est pas encore là-dedans, bah c'est compliqué quoi.

Voilà.

C'est c'est vrai que c'est la plus-value de l'entraineur avec ce type d'outil de pouvoir analyser le suivi de la charge, le suivi de de la fatigue, tous ces éléments là qui sont captés par nos objets connectés hein, qui sont captés aussi par le ressenti que tu vas renseigner après chaque entraînement ou même sur des jours de pause, ton ressenti à la fin de la journée, ton acte qui va suivre ton activité au quotidien.

Et ça, ça va permettre en tout cas de nourrir tous ces algorithmes pour avoir un suivi de de la charge et de la fatigue.

Et c'est des éléments qu'effectivement il y a.

15 ans, on avait pas oui.

On avait pas ça et en même temps tu avais quand même beaucoup de d'athlètes qui s entraînaient au ressenti et sans fréquence cardiaque et qui performaient aussi.

Mais je pense qu à un moment donné si on veut aller plus loin dans la démarche et surtout éviter de se blesser parce que je pense sincèrement que si on veut performer dans le triathlon ou même dans un domaine d'endurance où d'ultra endurance, bah ce qui compte c'est d'être constant.

Mais c'est vrai c'est la constance et donc le fait de pas pas se blesser parce que dès qu'on se blesse mais en fait ça nécessité de récupérer, de revenir progressivement donc.

Donc c'est vrai que j'ai beaucoup appris par rapport à ça.

Et je préfère aujourd'hui quand je sens un petit douleur, faire moi ou m'arrêter que de forcer comme une débile et puis me blesser et mettre 3 semaines en fait à revenir en fait.

Donc je suis plus à l'écoute de mes sensations.

Oui, tout le monde est différent.

Merci merci, merci, merci et merci de le dire.

Bon déjà on est toujours le plus mal chaussé, enfin le cordonnier est toujours le plus mal chaussé donc on peut donner des conseils mais de temps en temps on a tendance à les oublier.

Mais c'est vrai que cette cette clairvoyance aussi de se dire bah là si je commence à sentir une douleur, si je commence à être blessé, il vaut mieux s'arrêter tout de suite, se faire être pris en charge, se faire soigner si c'est nécessaire et faire une pause de une 2 3 semaines plutôt que de continuer à tirer sur la blessure.

Et puis au final de te retrouver arrêté pendant 236 mois ou de foutre en l'air une saison.

Que tu cherches des records, des podiums ou simplement que tu cherches juste à t'amuser, parce que finalement, quand tu es un amateur et que tu vas juste sur des compétitions pour concourir contre toi même, ça en va aussi de ton équilibre personnel de pouvoir t'entraîner et de pouvoir t'aligner sur des courses, ce que tu peux plus faire si tu es blessé.

Oui, c'est sûr.

Donc c'est une dimension qui est hyper importante, surtout quand on fait de la course à pied.

C'est là où on se blesse le plus facilement.

Donc des fois, On a beau être fort en course à pied si on débute, mais malheureusement il y a une progressivité à respecter.

Voilà.

Bon progressivité toute modérée quand même.

Parce que toi tu commences le triathlon encore 2016, tu fais ton premier tri en 2017 et tu passes sur ironman en 2019, donc 2 ans après c'est quand même rapide comme progressivité.

Oui, en fait, j'ai fait mon premier ironman à 27 ans parce qu'en fait, j'avais une copine à l'époque qui avait fait son premier ironman à 27 ans et elle m'a dit, Laura, 25 ans, il faut que tu fasses ton premier ironman.

Et quand même pas du tout.

Influençable mais en fait à l'époque en plus, on était parti entre Copines en Malaisie et donc j'étais en Malaisie à mon tout dit bon vas y, il faut s'inscrire.

Et puis il y en a une autre qui s'est inscrit et je dis Bon Ben moi je m'inscris avec toi et et on s'est inscrites toutes les 2.

Voilà sur sur l'ironman.

Quoi de de Nice à l'époque ?

Comment tu organises ces 2 ans ?

Enfin déjà, ton inscription, elle se passe combien de temps avant la course ?

Et puis comment se sont passés ces 2 ans de progression jusqu'à l'ironman.

Je me suis inscrite fin août 2018 et la grande main de Nice c'était en en juin je crois, fin juin à l'époque.

Bah écoute en plus je crois que j'avais changé de boulot à l'époque.

Ouais, je crois que j'ai changé de travail.

En plus j'ai pris la présidence du d'un club de triathlon et en fait du coup j'ai eu beaucoup de choses à gérer cette année-là la chance que j'avais c'était d'être bien accompagnée donc par un entraîneur, donc ça ça m'a beaucoup aidée et en fait j'ai vraiment découvert le triathlon.

À distance à cette époque, quoi.

Enfin, faire des sorties de 27 bornes, ça me paraissait quand même assez fou quand je voyais les gens faire ça.

Une sortie en vélo de 27 bornes.

Oui, oui oui, vélo, vélo.

Et en fait ça m'a vraiment fait découvrir je dirais.

L'entraînement, ce que c'était, l'entraînement en triathlon, les multi enchaînements le weekend, le fait de aussi de se faire violence mentalement aussi quand ça va pas, voilà quand à l'époque on peut l'entraîner un peu comme ça.

Donc j'ai vraiment découvert ça et je pense, c'est vraiment ce qui m'a plu la, la dimension mentale, tu vois le fait de se dépasser, tu vois.

L'autre jour on parlait avec 1 1 copain et on se demandait ce que c'était la performance de manière générale.

Et moi je lui ai expliqué que pour moi, la performance.

C'était d'arriver à se surpasser quand quand ça allait pas bien, que ce soit tant ou mentalement que physiquement ça peut être sur un triathlon ou autre chose et vraiment le fait de se surpasser donc aller au-delà de ses capacités.

Pour moi c'était vraiment une performance et c'est ce que j'ai découvert dans le triathlon longue distance donc c'est pour ça j'ai basculé là-dedans.

Enfin Ben j'ai mis un pied dedans j'ai bah on va y rester et ensuite ça m'a permis donc de continuer.

Voilà sur ça.

En 2019, premier Ironman à Nice, l'année de la canicule, donc moi à ce moment-là, j'ai accompagné un copain qui allait à Francfort.

C'était le même weekend à Francfort, ils ont gardé la distance hein, c'est juste que la partie course à pied, ils l'ont fait un petit peu plus ombragée, 300 M de plus à l'ombre en France, à Nice, je me souviens, vous avez enfin ils ont coupé la course à pied, c'était 30 et puis.

Et puis un marathon.

Comment ça s'est passé pour toi ce jour là ?

Alors déjà c'était pas 30, c'était 31.

SN, voilà, ils ont enlevé 20 km aussi au niveau du vélo donc.

J'ai beaucoup entendu dire que du coup je n'avais pas fait un ironman, voilà que c'était pas un vrai ironman que j'avais fait, donc je pense que c'est pour ça que je me suis réinscrit sur d'autres après pour valider cette distance.

Ben écoute, ça a été très difficile, je pense que la chaleur a été extrême et comme évidemment j'étais pas aux avant-postes sur le vélo en fait quand j'arrivais au rabito y avait plus d'eau et je pense pour tout le monde.

En fait, l'organisation a été dépassée par la canicule et les conditions climatiques et à pied j'ai mis, j'ai beaucoup marché, j'étais aussi un peu blessée au niveau donc du MOLLET et j'ai mis.

Il est 03h30, c'est bien beau pour un marathon, enfin.

Pour 31 km.

Voilà donc voilà comment ça s'est passé.

Mais quand j'ai fini, je me suis dit, Bon Ben le lendemain, je m'étais réinscrite à une course tu.

Vois, c'est ce que j'allais te demander en fait, est ce que pendant toute cette partie course à pied tu demandais ce que tu fichais là ?

Et puis en fait tu as passé un pied, tu as dit plus jamais tu as passé le 2e pied de la ligne, Là tu as dit Bon c'est bon allez je me réinscris ou ou c'était un petit peu plus long le process ?

Alors je me suis dit, Plus jamais un Iron Man.

Bon, depuis j'en ai fait, enfin j'en ai fait 4, mais je pense, alors j'en rigolais des fois avec des copines.

Tu sais qui ont des enfants ?

Quand elles viennent d'accoucher elles disent plus jamais et puis finalement elles en ont 234, donc je pense que c'est un petit peu pareil.

On oublie la douleur de l'effort, mais on se rappelle en tout cas des sensations et et des moments qu'on a vécu et l'émotion qu'on a vécu, surtout en passant la ligne d'arrivée.

Mais le lendemain, je me suis inscrite sur le half de de Grèce, c'était en Grèce à l'époque, donc c'était quand même plus plus petit.

Ouais mais c'était la Grèce.

L'occasion de faire un petit coucou à à Marie Léautey.

C'est elle qui avait initié un petit peu toute la fédération grecque de triathlon et en particulier lancé le le Half et le full en Grèce.

Marie Léautey qui a fait un petite course à pied, elle a fait le tour du monde en courant.

C'est petit.

Vous pouvez la retrouver sur le podcast.

On a fait 2 épisodes avec Marie, un pendant et un après son son tour du monde en courant.

Mais qu'est ce qui t'a piqué en fait ?

Te dire Bah finalement allez, j'y retourne.

Et comment se passe cette 2e expérience ?

Du presque long donc finalement, c'était presque comme à Nice quoi.

En fait, je pense que c'est ouais, on devient un petit peu accro, accro, accro à tout ça.

Le fait d'avoir un objectif en ligne de mire, je pense sincèrement que si je mets pas une un objectif, si je m'inscris pas une course, je m'entraide pas.

Tu vois juste aller faire du sport santé.

Bon c'est c'est pas pour moi, moi je m'entraîne pour être performante dans.

Dans mon corps à moi et me sentir forte, me sentir capable de réaliser des choses fortes, ça veut pas dire faire partie des meilleurs, mais de me d'avoir encore d'avoir encore fort.

Tu vois, je trouve ça, ça te fait rire.

Mais c'est vrai je trouve ça, je trouve ça important et.

Je rigole pas, je souris parce que je trouve ça super mignon en fait.

Ah OK, je me suis dit il me trouve pas très forte donc pourtant j'ai j'ai des petits bras non quand même.

Et je je pense que ça s'est fait comme ça.

Et puis au fur et à mesure avoir un objectif et d'aller de varier les objectifs, donc d'aller chercher une nouvelle course, de partir aussi à l'étranger.

J'ai fait pas mal de courses à l'étranger aussi, d'être qualifiée aussi pour les championnats du monde.

J'ai eu l'opportunité bah quand je me suis inscrite en Grèce de me qualifier pour les championnats du monde aux États-Unis, donc en Utah, donc c'est c'est c'est tout ça en fait, c'est tout cet assemblage de choses qui te fait découvrir à chaque fois soit une nouvelle, un nouveau lieu ou une nouvelle discipline.

Parce que chaque Iron Man est quand même un peu différent.

J'ai.

Discipline ?

Mais non, on va dire une nouvelle, une nouvelle course.

Et en fait c'est de découvrir à chaque fois des nouvelles choses puisque ça te permet aussi de faire des cyclos.

Faire du trail.

Enfin c'est assez des sous-marins aussi tu vois.

Donc c'est ça qui me plaît en fait, la diversité de ce sport du multi enchaînement ne rigole pas trop.

Je ne rigole pas.

Non, non, non, non, je me permettrais pas, mais je trouve ça super super mignon.

Puis super intéressant en fait.

Parce que c'est aussi la démarche qui qui amène certains amateurs, certains néo triathlètes à se lancer et puis à continuer dans le triathlon parce qu'il y a cette diversité de l'entraînement, parce qu'il y a cette diversité des parcours, des compétitions.

Un ironman ça reste toujours à 500 M près, la même distance, c'est très.

Pied en revanche tu vas faire un ironman aux États-Unis, tu vas en faire un en Grèce, tu vas en faire un à Singapour et t'en fais un à Nice c'est pas la même chose ou à Aix, allez ou au Sables d'Olonne c'est c'est jamais la même expérience que tu vis en fait donc je trouve ça super intéressant.

Et puis et puis touchant parce que finalement c'est ce qui t'amène à à faire du sport et à continuer et et à performer dans le sport sur sur sur ce 70 3 donc à en Grèce qui t'emmène au championnat du monde comment tu te prépares ?

C'est toujours le même entraîneur qui prépare comment ça se passe.

Oui, c'est toujours Nicolas qui m'entraîne, donc l'entraînement se fait par rapport par rapport à à l'époque, à mon travail donc j'étais en banque, donc des horaires un petit peu plus, un peu plus.

Fonctionnaire, j'ai fait 20 ans dans la banque.

Ouais Ouais Ouais bon en tout cas à 17h00 j'étais un peu plus dispo mais en tout cas j'étais toujours au Bureau donc en plus je m'ennuyais un peu.

Mais moi je faisais rire mes collègues en me disant de toute façon, moi j'ai eu un travail pour me reposer.

Voilà, je m'entraîne et je me repose au boulot.

C'était pas trop fou à l'époque non plus.

Aujourd'hui ça a bien changé puisque mon travail demande un peu plus de en tout cas de de concentration et c'est c'est un c'est un peu différent et en tout cas beaucoup plus passionnant.

Mais oui, toujours à voir mes mes, mes entraînements qui étaient cadrés par rapport à surtout au travail, à mes disponibilités, puis un peu plus tard après on a évolué.

Tu vois dans dans l'entraînement aussi caler les entraînements quand j'ai fait le marathon de Valence YA2 ans voilà en 2023, pardon le faire aussi par rapport au au.

Clôture par rapport au cycle par rapport au cycle féminin.

Donc c'est vrai qu'on en avait déjà un petit peu parlé au téléphone mais je trouve que c'est important.

Les femmes on les entraîne pas du tout pareil que les hommes et ça c'est important on a pas, on a des cycles qui sont déjà chacune très différentes en fonction de chaque phase on peut être soit très inflammé donc à ce moment-là il faut pas rajouter de l'inflammation non plus pour éviter de se blesser et il y a des phases comme les phases folliculaires ou les phases d'ovulation on va être très fort donc là on va pouvoir passer des grosses séances donc en fait ça c'est vraiment cet aspect-là c'est les détails comme ça, moi qui me plaisse tu vois dans la.

Discipline, pouvoir peaufiner ces petits détails là en fait, tiens.

Ça c'est intéressant.

Enfin c'est aussi un sujet que j'ai un peu abordé, mais un peu moins maintenant et pourtant sur lequel je voudrais beaucoup plus travailler, beaucoup plus élaborer, sachant que je suis pas une femme.

Donc j'ai peut être pas forcément cette légitimité mais.

Mais et avant que tu en parles, j'allais te poser la question justement de comment est ce que tu gères par rapport à ton cycle menstruel et est ce que le fait de partager la vie au quotidien avec ton entraîneur ça aide aussi, lui qui te connaît, qui voit bien aussi alors.

Sans sans partir dans les clichés, mais les changements d'humeur, les variations d'humeur, les variations de fatigue, les variations à l'entraînement.

C'est une chose de s'entraîner et de partager un ressenti avec son entraîneur.

À distance via une appli, via un tableau de bord, via Nolio via I Do via Garmin via tout ce que tu veux.

Et puis c'est autre chose de de rentrer de l'entraînement et que ton conjoint ou ta conjointe voit que tu fais la tronche et que pour le coup CE soit ton ou ton.

Enfin ton entraîneur, est ce que ça joue tout ça dans la ?

Programmation dans la planification de l'entraînement et dans alors c'est peut être à lui qu'il faudrait que je pose la question du coup, mais mais mais dans le le ressenti qu'a l'entraîneur par rapport à son athlète.

Oui déjà c'est c'est vrai comme ton podcast s intitulé devenir triathlète.

Donc si je devais M adresser aux femmes qui un jour ont l'occasion de discuter avec un entraîneur, en tout cas d'avoir un entraîneur ou une entraîneuse, c'est surtout de discuter de ça et de leur cycle.

Parce que je pense que effectivement les les les hommes n'ont pas forcément le réflexe de penser à ça.

Peut être un peu plus maintenant, mais.

Peut être y a quelques années un peu moins.

Et encore que ça dépend j'imagine chacun, chacun avance, en tout cas à sa manière, c'est de discuter de ça.

Parce que bon, t'as quand même beaucoup de filles qui vont avoir l'endométriose tu vois, moi j'ai j'ai de la Dénominose donc en fait t'as des douleurs qui interviennent et qui te qui te handicapent déjà dans ta vie perso et pro.

Et forcément quand tu fais du sport encore plus.

Donc ce qui était délicat à l'époque quand je je regardais pas trop, parce que même si on si on est des femmes, on connaît pas forcément tous ces cycles et les 4 phases, et cetera.

Et à l'époque quand je m'y intéressais pas trop, bah si j'arrivais pas à m'entraîner parce que j'étais dans une phase trop inflammatoire et que j'étais pliée en 2 dans mon lit, mais en fait je culpabilisais, tu vois.

Donc en fait quand tu culpabilises en fait t'es pas bien.

Alors que on a certes à bout ne pas être triathlète professionnel, mais en fait quand on veut bien faire les choses et quand on veut respecter.

Le planning que l'entraîneur a fait et surtout réussir quand on a une grosse séance qu'on est pas capable de faire, Ben parce que parce qu'on a nos règles ou qu'on est voilà on a des des spm trop trop important.

Et Ben en fait mentalement c'est dur parce qu'on se dit en fait j'ai pas réussi donc je suis face à un échec.

Donc en fait je pense que l'objectif de l'entraîneur c'est déjà de déculpabiliser son athlète, mais c'est vrai par rapport à ça.

D'où l'importance d'adapter par d'adapter par rapport au cycle pendant certaines phases du cycle, de mettre soit des charges moins élevées ou soit moi je sais ce qui marche bien.

Bien sûr, moi c'est des séances assez courtes, mais plutôt avec voilà, avec des sprints typiquement à pied mais très peu, très peu de volume tu vois.

Donc je pense que c'est important de s'adapter par rapport à ça.

Et surtout si ça arrive le jour J, le jour de la course.

Ben comment on fait ?

Comment on s'y prépare aussi mentalement et physiquement ?

Parce que malheureusement ça fait partie de la vie, donc d'une femme, d'une femme athlète aujourd'hui, voilà.

Tant qu'on en est pas à avoir encore et je sais que ça existe encore des entraîneurs qui te disent de toute façon si tu as plus tes règles c'est tant mieux, alors là c'est là on on tombe dans l'excès, mais pour rebondir sur ce que tu disais, oui Mesdames n'hésitez pas à en parler et ouvertement, surtout si ça vous gêne pas.

Parce que souvent chez les hommes ce qui se passe c'est aussi une forme de de tabou ou de de pas oser aborder le sujet parce que on rentre sur le le côté très personnel de de l'athlète femme.

Et ouais faut pas.

Je pense que effectivement il faut pas hésiter à dire.

En parler et c'est bien qu'on en parle aujourd'hui parce que comme ça peut être que ça, ça fera réagir ou réaliser à certaines femmes qu'il faut pas hésiter à en parler à son entraîneur.

Moi je vois vraiment la relation entre un athlète et un ou une entraîneur comme une relation de confiance.

Et s'il y a pas cette relation de confiance, de toute façon, il y aura du mal à progresser même dans le sport et et aussi sur les autres pans de de la vie des athlètes.

Oui, je partage ce que tu dis et en plus de ça.

Je pense que c'est important pour les femmes aussi de de parler de tout ça aussi avec leur entraîneur puisque en fait c'est quelque chose qu'on maîtrise pas.

C'est un facteur externe, c'est un aléa.

Donc l'entraîneur il peut pas le deviner et c'est une cause qui est scientifique, donc il peut pas non plus le le nier et ne rien en faire.

Donc en fait il y a des raisons à ça, donc c'est le système hormonal de la femme.

Ben Ouais, quand quand la malle a peut être un peu plus de sautes d'humeur donc c'est pas pour autant qu'il faut voilà les mettre de côté ces sautes d'humeur là, et au contraire il faut les accepter et en faire quelque chose.

Voilà que ce soit les sautes d'humeur des certaines, elle peut avoir un État un peu dépressif aussi à l'arrivée donc de leur menstruation et je pense qu'il faut s'adapter par rapport à ça.

Et au contraire un entraîneur qui saura poser ces questions-là, Ben forcément va gagner des points avec ses athlètes parce que déjà les femmes c'est déjà ainsi.

Un sujet tabou pour elles donc en fait.

D'avoir la liberté de pouvoir s'exprimer.

Donc la liberté, je trouve ça assez important.

C'est enfin c'est.

C'est primordial aujourd'hui.

Ouais puis au-delà de ça il y a aussi tout le côté hygiène de vie.

Bah quand vous avez vos règles ou quand vous êtes entre 2 cycles, vous pouvez avoir plus ou moins faim, plus ou moins fatigué, plus ou moins d'énergie.

Tu l'as dit tout à l'heure et donc tout ça ça va impacter aussi l'entraînement.

Enfin si tu fais une petite sortie entre guillemets et que tu te mets à dévorer tout ce qu'il y a dans le frigo, ça aura pas le même impact.

Déjà peut être un sur ton état d'esprit.

Sur ta sérénité vis-à-vis de tout ce que tu vas avaler.

Et puis aussi sur sur ton corps de manière générale.

Et c'est peut être tout simplement juste parce que t'es t'es t'es en en phase prémenstruelle et puis que d'un seul coup tu te mets à avoir une fringale quoi.

Alors que t'es pas sorti faire une sortie de 60 km qui s'est transformé en sang.

Enfin voilà, tout ça c'est des éléments à prendre en compte aussi et sur lesquels il faut échanger avec l'entraîneur.

Ouais ouais je suis d'accord.

Après ça dépend si t'as que du brocoli dans ton frigo.

Oui mais bon, moi ce sera plutôt du chocolat tu vois.

Mais oui oui c'est c'est important.

Et c'est des moments.

Il faut accepter aussi de lâcher prise.

Alors on peut pas tout maîtriser, on peut pas tout contrôler.

Et je pense que ça c'est c'est le plus dur, surtout pour moi de pas de pas, de pas tout contrôler.

Mais il faut l'accepter sinon après on se fait des nouveaux cerveaux et on s'en sort plus.

Quoi ?

Et pour revenir sur la question que je te posais tout à l'heure sans appuyer sur le sujet, mais est ce que partager ta vie avec ton entraîneur ça facilite aussi les choses aussi à ce niveau là ?

Je dirais Oui et non.

Voilà, Oui et non.

Parce que effectivement il sait très bien comment je réagis ma façon de penser.

On peut faire des débriefs en direct, mais bon, euh.

Je peux aussi des fois essayer de négocier.

Voilà, négocier un petit peu ma sortie, ma séance ou pas.

Ou pas ?

Voilà donc c'est ça dépend, mais en tout cas c'est sûr qu'il me connaît bien et il connaît bien ma façon de réagir aussi face bah face des fois aussi à une charge de travail trop importante, à une fatigué on en parlait tout à l'heure, les trajets en voiture donc tout ça en fait tout, tout est en direct donc c'est un plus pour moi.

On va dire que j'ai la formule plus plus.

SN, bon et revenons du coup à ta pratique.

Donc 70 3 championnat du monde.

entre-temps tu fais d'autres Iron Man.

Euh.

À quel moment tu commences ?

Vraiment à performer parce qu'on l'a pas dit, mais t'es quand même pas trop.

Mauvaise ?

Ouais en tout cas c'est arrivé en fait moi je je pensais jamais un jour faire un podium en triathlon, je me disais quand même ça c'est pour les top top et en fait bah tu vois l'affiche qui est derrière où mes collègues me l'ont offert.

Donc j'ai fait un triathlon à Saint Jean de Luz en 2002, 1021 Triathlon longue distance, triathlon que que j'ai gagné, ça a été mon premier podium.

L'année d'après j'ai à nouveau gagné ce même triathlon longue distance, j'ai progressé.

Je dirais assez rapidement.

Après j'ai quand même des facilités à pied, un peu moins à vélo, mais.

Mais je pense que je sais aussi être un héros quand il le faut, donc je fais aussi attention à ça et et ça aide aussi sur sur certains parcours.

Et ensuite ?

Ben petit à petit j'ai fait plusieurs podiums que ce soit en catégorie d'âge sur des labels ironman Challenge et puis gagner des courses locales donc ça s'est fait vraiment petit à petit.

Donc j'ai une petite collection pour l'instant de de de trophées et ça après c'est assez sympa, c'est assez sympa.

Mais ce que je vise surtout c'est le dépassement de soi et de réussir ma course.

Donc même si des fois je suis sur le podium, si j'ai pas réussi ma course, en fait je suis pas contente de ce que les gens comprennent pas puisqu'ils regardent plutôt le classement.

Tu vises quoi en fait ?

Moi je vise de faire la meilleure course possible.

Tu vois, on en parlait du challenge beaucoup, mais je suis pas contente de ma course à pied.

Oui j'ai fait une bonne place tu vois, j'ai fait 8e femme et première de ma classe d'âge mais j'étais j'étais pas contente de la course à pied tu vois.

Donc en fait j'ai pas réussi mais tu peux pas dire ça aux gens parce qu'ils trouvent ça déjà génial mais bon.

Je ne me moque pas, je trouve ça.

Je te dis tu trouves ça super mignon et et tiens d'ailleurs sur le challenge vieux boucot où tu étais ce week-end tu me disais oroff que t'as pas très bien.

Couru, je suis encore essoufflé.

Notre sortie récup de ce matin, comment est ce que tu ?

Comment est ce que tu l'abordes au départ de la course et et comment ça se ?

Ça se caractérise pendant toute la course je veux dire.

Comment tu prépares une course, quand, quand, à partir du moment où tu es sur place, est ce que tu as besoin de te mettre dans ton dans ta bulle ?

Est ce que tu as besoin que ton entraîneur soit là pour te rappeler les dernières choses qu'il faut faire avant de partir ?

Le petit échauffement, et cetera, et et comment se déroule toute la course jusqu'à la fin ?

Où bah là tu te rends compte que finalement tu es pas si satisfaite que ça parce que tu as fait que 8e et tu as pas assez bien couru.

À quel moment les sensations sont pas les bonnes quoi.

Ça fait beaucoup de questions mais.

Mais c'est pour te guider.

Après tu as tu as, tu as le droit de.

Tu as le droit de nous sortir qu'une seule réponse o.

K, donc je peux pas parler d'autre chose ?

Non en fait déjà l'avantage que j'ai c'est que comme j'ai fait pas mal de courses.

Mais quand j'arrive sur une course en fait de je suis pas stressée, je suis plutôt détendue, je commence à avoir un petit stress, c'est au moment de où tu es dans sur la ligne de départ natation où tu remets tes lunettes, tu les enlèves, tu les remets, tu sais tu sais plus comment si elles sont assez bien mises ou pas.

Des petits toc, je pense qu'on peut tout tout savoir.

Non mais je suis assez détendue, moi j'aime bien être dans mon truc, faire faire mon truc à moi parce que sinon si tu comptes sur les autres, y en a toujours qui sont un peu en retard qui arrivent pas au bon moment.

En plus ça c'était une épreuve club donc on était assez nombreux pour le cercle Triathlon Toulouse, voilà SN.

Et non, je suis dans ma course.

Moi j'ai fait un bon échauffement, je pense que c'est important de s'échauffer même pour le longue licence.

Souvent les gens s'échauffent pas, ils disent non, moi je prends un half, je m'échauffe pas, mais en fait si il faut s'échauffer les gars, prendre un élastique, vous échauffer les épaules, vous faites chauffer quelques pompes.

Je crois qu'on a fait 12 ou 13 Min à pied, un petit échauffement dans l'eau parce qu'elle était froide, donc ça permet déjà de de prendre les sensations et de pas avoir cette sensation de froid quand on va, quand on va aller dans l'eau.

Non, ça s'est bien passé, moi dans la natation, j'étais dans ma course, je j'ai mis ma natation, le vélo ça s'est plutôt bien passé.

Voilà, même si bon, j'avais des douleurs de hanche, donc ça c'est pas ça a pas été top à ce niveau-là, donc j'ai dû ralentir à un moment donné, mais moi j'étais à fond dans ma course, dans ma course, dans mes sensations du début à la fin en train de me dire putain mais il fait trop beau, c'est génial, c'est génial, c'est trop de chance.

Et puis j'avais hâte de courir souvent et moi il me tarde de poser le vélo parce qu'au moins tu sais que t'as pas eu de pépère mécanique, tu vois, c'est.

Ça quand tu fais notamment un ironman, tu dis bon tu pries pendant ça 480 bornes de pas avoir de souci mécanique, sinon tout ce que tu as fait derrière tout ton entraînement.

Mais en fait ça part à la poubelle et en fait tu pars à pied et à à pied.

J'ai senti tout de suite que que ça allait pas trop, que j'avais très mal à la hanche, que.

J'avais un point de côté bah qui m'a pas Lâchée donc bah j'ai pas pu quand tu as un point de côté Bah tu rebois pas tu remanges pas parce que sinon ça passe pas.

J'ai essayé du coup ça me donnait encore plus mal t'essaies de on te dit ouais faut souffler beaucoup en fait non tout le monde en doublant région et puis en fait ça passe pas donc tu fais comme tu peux après après au moins l'avantage c'est que j'ai pas trop mal aux jambes lundi et mardi quoi parce que j'ai pas mais mais bon voilà c'est c'est trop bien de c'est trop bien de faire une course, moi j'adore passer la ligne d'arrivée voir les encouragements.

Ensuite, aller encourager ceux que tu as accompagnés, doubler des gens, mettre une petite tape, tu te tapes sur les fesses ou pincer les fesses aussi, ce que je fais.

Donc ça c'est des choses qui sont toujours sympas quoi aujourd'hui ?

Non, non.

Non, tu sais.

Une petite, tu pinces les fesses, tu vois les gens, ils s'y attendent pas.

Tu vois, tu dis allez, courage et puis tu t'en vas.

Ça doit passer mieux quand c'est une femme qui fait ça que.

Comme c'est un mec qui pince les fesses, tout va.

Oui mais justement, c'est ça qui est drôle ma vélo.

Tu mets une petite claque et puis.

S'y attendent pas.

Et puis bon que tu vois que c'est toi, ils savent que c'est ton genre de de de faire ça.

Voilà voilà.

Non, c'est plutôt cool.

Donc le truc c'est que pour que tu puisses.

Mettre une petite claque où que tu tu pinces les fesses.

Il va falloir que ce soit sur un triathlon avec plusieurs boucles pour que les gens te croisent.

Parce que sinon tu tu joues plutôt aux avant-postes.

Oui c'est ça.

Donc faut des boucles, mais.

L'avantage de faire des boucles aussi, tu peux voir où les autres en sont aussi, donc ça c'est ça c'est plutôt bien.

Et puis d'avoir des personnes qui peuvent aussi te donner les écarts.

Donc telle personne est à 30 secondes devant toi ou pas.

Non si elle a 5 Min tu dis bon finalement c'est rien que j'accélère mais tu vois c'est ça qui est beau dans le triathlon.

C'est un sport qui est individuel mais finalement que tu peux partager avec d'autres personnes et qui a un côté assez collectif.

En tout cas quand t'es sur une course ou dans un entraînement donc c'est c'est c'est la beauté de la discipline je dirais.

Bon là tu cours toujours en amateur.

Donc en groupe d'âge, est ce qu'un jour tu ?

Tu franchis le pas de passer chez les pros ?

Non, c'est pas du tout mon objectif déjà.

Je pense pas avoir le niveau et c'est pas du tout ce que je vise.

J'ai jamais eu l'ambition de devenir professionnelle donc pour moi c'est vraiment important que ça reste un loisir.

On en parlait tout à l'heure.

Le fait de pas avoir de contraintes, moi ce qui est important pour moi c'est d'avoir la liberté de me dire qu'à tout moment si j'ai pas envie de m'entraîner je m'entraîne pas ou si je vais arrêter le triathlon j'arrête alors que dès l'instant où tu passes professionnel mais en fait t'es t'es obligé d'avoir des contraintes et.

Je pense que c'est pas mon truc tu vois.

Et pour autant je M entraîne tout le temps.

Mais au moins moi ma priorité c'est mon travail, c'est ma vie personnelle.

Et puis et et le sport c'est.

Disons que c'est un plus qui prend beaucoup de place certes qui qui est omniprésent, mais ça reste du positif et surtout de la liberté de pouvoir s'entraîner et de se faire plaisir.

Euh.

Tu fais gaffe, hein ?

Parce que si tu.

Continues à gagner à un moment Iron Man et challenge ils viennent te chercher en te disant Bon maintenant ce serait bien de putain dub GRID.

Oui bon, peut être que.

Non mais vraiment c'est pas.

Je pense que je répondrai pas.

J'aurais pas vu passer mais mais non c'est vraiment pas mon objectif.

Et puis j'aimerais faire un petit peu plus de courses locales.

En ce moment, c'est vrai que je suis beaucoup partie sur des labels.

Déjà c'est un budget, surtout à l'étranger.

Je sais pas, c'est pas mal d'argent là-dedans.

Et maintenant j'ai cette année j'ai eu plus à cœur de faire des courses en local pour représenter justement les les clubs qui s'investissent, mais pour nous, pour les athlètes, pour pouvoir les laisser aussi s'exprimer sur des courses tu vois.

Donc je trouve ça important.

J'en profite, je le place à chaque fois que je peux, mais va voir du côté du Haute Marne Triathlon.

Ils ont du cours aux longues distances.

C'est au mois de juillet.

Profites en va va voir et puis Nico on te fait un petit coucou.

Hésite pas à contacter Laura pour lui proposer une place pour l'année prochaine.

Tout ce qu'il y a au-dessus de Toulouse c'est le.

Nord hein, c'est voilà faut non c'est vrai que je regarde pas du tout les épreuves qu'il y a dans le Nord, sauf autres pays.

Tu vois l'Allemagne, la Slovaquie, tout ça.

Donc ouais, pourquoi pas, pourquoi pas, pourquoi pas découvrir.

J'ai une question.

Qui qui m'échappe ?

Mais ça reviendra.

Du coup, toi tu as dit que tu étais une femme d'objectif.

Tu aimes te fixer des objectifs, c'est quoi tes prochains objectifs à aujourd'hui ?

Voilà, c'est les championnats du monde de Alpha Ironman.

Qui ont lieu le 8 novembre donc dans un peu moins d'un mois à Marbella ?

Voilà et après l'objectif que j'aimerais bien avoir l'année prochaine c'est Roth mais j'ai pas réussi à avoir de place, elles sont parties en 13 secondes je comprends pas il me semble avoir mis mois mais mais voilà j'aurais aimé faire Roth refaire un ironman cette.

Année parce que cette année j'avais j'avais trop de boulot, trop de contraintes on va dire professionnelles pour M entraîner pour un Iron Man et l'année d'avant.

Du coup j'en ai fait 2 puisque j'ai fait l'Autriche et je me suis qualifiée pour Nice qui était mon objectif.

Et là j'aimerais bien repartir sur un Iron Man l'année prochaine.

Mais du coup si je fais pas Rote, je sais pas lequel me fait envie.

Tu vois, me fait rêver, tu vois, il faut que la course elle me fasse rêver.

Tu vois Roth ça me faisait rêver.

Je l'ai fait en 2022, ça ça me faisait trop rêver.

Enfin quand je voyais les vidéos Youtube et puis t'es déjà allé à Roth.

Moi j'y suis jamais allé mais effectivement.

C'est c'est mythique comme course.

OK bah déjà c'est une erreur de pas être allé.

À Roth, Hermano, ce qui est enfin ce qui est top quand quand t'es à Roth, enfin ce qui est top, Oui et non, parce qu'après tu veux plus faire d'autres courses parce que c'est trop bien.

Déjà t'arrives là-bas, t'as du café pour tous les spectateurs, enfin on a quand même des milliers hein.

Sur la course, tu, tu, tu vas à la natation, t'as un stand de.

Si tu veux prendre un petit gel avant de partir faire ta natte sur le côté de la natation dans le canal tous les 100 M Tu as un panneau qui te donne la distance, tu tu descends ton vélo, c'est comme pour les pros, on te prend ton vélo et on t'amène tes affaires tu vois donc je me rappelle ma ma t 2 ouais J'ai mis une minute 10 tu vois on m'a tout donné et c'est rigolo dans les temps que tu as j'ai fait j'ai été 10e sur ma sur la T 2/10 de Roth tellement ça va vite tu vois tu tu donnes ton vélo, on t'aide à mettre tes chaussures et Ben tu es prête quoi tu vois donc du coup faut y aller quoi c'est parti.

Crotte c'était vraiment une course qui me faisait rêver.

Et ensuite l'Autriche, l'Autriche aussi, ce qui est très très beau.

Ils ont enfin le parcours natation, enfin c'est magnifique avec avec le lac c'est vraiment trop trop beau.

Le parcours vélo il est magnifique donc tu vois ça, ça me faisait rêver.

Et après ce qui m'a fait rêvé c'était de participer au bah au championnat du monde à Nice puisqu'en fait ce sera la.

C'était la première et la dernière fois pour les femmes.

À côté de la maison, j'avais déjà fait le parcours donc j'avais quand même une petite revanche à prendre sur sur le temps.

C'est un parcours que je connais bien, c'est à côté, tu peux y aller juste 3 jours sans prendre une semaine et poser des congés.

Donc c'est plutôt c'est plutôt top.

Et donc voilà.

Il faut que je trouve une course qui me fasse rêver l'année prochaine pour pouvoir m'inscrire mais je l'ai trouvé hautement triathlon.

Ouais tu disais que là tu prépares Marbella du coup juste j'ai trouvé ça trop mignon quand on en parlait tout à l'heure quand on courait il t'as dit Quoi ton chéri ?

Bah elle me dit, écoute, tu as 4 semaines.

Pendant 4 semaines Tu t'occupes de rien, moi je fais tout et toi tu penses juste à à travailler, dormir et t'entraîner quoi.

Voilà je dis Bon Ben super voilà bon je fais quand même un peu de ménage parce que bon voilà mais après non, ils s'occupent de tout et moi je m'occupe de moi.

Voilà c'est vraiment tellement difficile.

Hein, ça doit être bien de vivre un petit peu cette vie de sportif professionnel, même si tu veux pas passer chez les pros.

Ouais alors après ces 4 semaines là, y.

A dont une semaine où je récupère un peu de vieux, beaucoup.

Y aura une semaine d'Affutage donc ça va vite arriver quoi.

Mais mais c'est quand même.

C'est quand même agréable de pouvoir se dire on partage la vie avec quelqu'un qui comprend pourquoi je m'entraîne, parce que je pense c'est pas évident dans tous les couples que beaucoup de couples aussi se sont séparés à cause du triathlon.

J'en connais parce que c'est pas évident de d'accepter que cette discipline et ce sport qui est.

Très contraignant c'est tous les jours si tu veux performer t'as 3 sports, il faut que tu t'entraînes au moins 2 3 fois dans chaque sport tu vois à minima et donc il faut que l'autre comprenne et accepté.

C'est pour ça que souvent quand je vois des des copains puisque c'est quand même un sport qui est beaucoup plus masculin, tu vois au club on a quand même beaucoup d'hommes qui s'engagent sur un ironman.

Il faut que leur femme elle soit d'accord parce qu'il faut qu'elle comprenne pourquoi, que le dimanche il va s'en aller pendant 7 h pour s'entraîner et que les enfants il va pas pouvoir s'en occuper le matin.

Donc il faut vraiment que ce soit une décision de couple de s'investir.

Dans cette expérience en fait, qui est le triathlon longue distance, quoi.

Faut accepter ?

Ouais, faut accepter.

Normalement je me renseigne pas trop sur mes invités parce que je veux que ça reste très smooth et puis que les les l'audience découvre mes invités en même temps que moi.

Sinon on est un peu biaisé mais bon comme ce matin on a passé 1 h ensemble à courir.

Tu m'as raconté quelques trucs et tu m'as dit notamment que t'avais pris des fonctions au-delà d'être présidente du Youtube donc Toulouse Université Club, t'avais pris aussi des fonctions au niveau de la Ligue.

Ça, ça veut dire quoi être dans une Ligue de Triathlon ?

Pour toutes celles et tous ceux qui se posent la question, pour qui c'est très mythique, on fait quoi alors pour le coup, moi j'avais pas autant.

Autant de temps libre que d'autres.

Donc je faisais comme je pouvais, je m'occupais surtout.

J'étais vice-président de la Ligue occitanie Triathlon donc après c'est c'est juste un titre puisque en fait en soit c'est surtout le président qui fait beaucoup la trésorière et les les salariés qui qui en fait c'est leur travail.

Quand ?

Les vols, c'est un peu plus difficile et en fait la Ligue.

Son rôle c'est de développer le triathlon, les épreuves et les écoles de triathlon.

Donc moi tu vois, typiquement, ce que j'aimais bien c'était les réunions, les réunions, donc les conseils d'administration, les réunions avec les présidents de clubs parce que ça permettait de voir un petit peu.

Ben le côté, le côté off du triathlon, discuter avec des organisateurs, donc d'événements, ceux qui ont des clubs qui marchent bien, tu vois pour écouter, voilà le leurs, conseils pour les autres, savoir aussi comment s'organise la vie en.

Général, comment marche ta vie de la fédé ?

Comment marche en fait tout l'écosystème du triathlon ?

Moi c'est vraiment un truc qui me tient à cœur donc je suis encore dans le Conseil d'administration mais pour l'instant depuis début d'année j'ai pas réussi à faire une réunion à chaque fois j'ai un déplacement SN ou autre donc ça tombe mal mais moi c'est des choses qui me plaisent.

Tu vois donner mon avis puisque aussi t'as quand même dans ces instances là.

Mais comme ça prend beaucoup de temps aussi.

Mais voilà, pour le président Thibault l'allemand, il est un peu moins sur les épreuves aussi.

Donc moi on va dire mon point fort pour ça c'est que je participe aux épreuves donc je peux donner mon avis de l'Intérieur.

Voilà la course elle s'est passée comme ci comme ça, les organisateurs comme ci comme ça, ce qui était bien moins bien à changer les arbitres machin.

Et je trouve ça important de donner son avis en tant que triathlète au-delà des spectateurs tu vois.

Intéressant.

Bon, j'en profite on.

Fait un petit coucou à Thomas Amo qui était aussi à la Ligue, puis qui encore et puis finalement la Ligue occitanie, elle est assez vaste parce que l'Occitanie c'est assez grand, assez large, donc ça représente un territoire qui va d'ou à ou des clubs qui vont d'ou, à ou et et globalement.

Ben typiquement, t'as toute la.

Partie anciennement 12h00 Pyrénées et ensuite ça va jusqu'à ça englobe jusqu'à Montpellier quoi donc donc voilà c'est assez vaste, c'est pour ça qu'il y a quand même 2 Pôles, t'en as un à Balma et un du côté de Sète donc où t'as plusieurs salariés donc qui travaillent à différents endroits.

Ben pour développer les les 2 parties en fait de l'Occitanie.

Parce que comme tu dis c'est un territoire assez vaste.

Voilà.

Mais c'est quand même beaucoup de clubs, beaucoup d'adhérents.

On a une Ligue qui est quand même très dynamique en France.

Donc c'est sûr je mets pas les autres ligues de côté mais celle-là elle est particulièrement bien.

On a la chance d'avoir un président qui est très très actif et très dévoué au monde du Triathlon et surtout des salariés qui sont exceptionnels.

Donc Thomas Hamaud que tu connais, franchement c'est une pépite avec Clément, avec Mathias qui bossent aussi pour le centre régional d'entraînement universitaire aussi à Toulouse.

On a vraiment beaucoup de chance aujourd'hui d'avoir une équipe bah comme celle qu'on a aujourd'hui à la Ligue et je pense c'est gros point fort c'est bah c'est la masse salariale.

Des gens qui la composent.

Voilà, on fait comment si on veut rejoindre la Ligue ?

Si ?

On veut prendre des fonctions à la Ligue, que ce soit en tant que bénévole ou en tant que salarié.

Ben on peut envoyer un petit message, un petit.

Message à à la Ligue, on va sur le site donc allons les contacts ou on contacte Thomas ou ou une autre personne qu'on peut croiser.

En tout cas on est je pense qu'on est toujours à la recherche de bénévoles.

Voilà c'est le bénévolat, c'est un monde qui est pas facile, tout le monde n'a pas le temps de s'investir aussi puisque c'est généralement pas la priorité dans dans la vie.

Donc si des gens veulent s'investir et.

Et pense avoir quelque chose à apporter.

Il faut pas hésiter à pousser la porte.

Ça permet de voir le triathlon différemment aussi tu vois ?

Et de comprendre aussi l'importance bah des épreuves, l'importance des écoles de triathlon dans le développement aussi de la pratique de ce sport.

Tu vois, c'est notre vision.

Ouais, on le dit souvent pour quand ?

On on incite les gens à être bénévoles sur des courses.

Il y a aussi le côté alors il y a le côté entraîneur quand on a les diplômes et quand on a la fibre.

Il y a aussi le côté arbitrage qui permet de voir les épreuves et le triathlon différemment.

Et puis il y a toute cette partie fédérale, intégrer la Ligue ou la fédération et où on voit encore l'envers du décor.

Et ça, ça, ça doit être super intéressant quand même.

Oui, soit on a, soit en fait il YA2.

Façons de voir les choses, un je suis consommateur, je suis là, je consomme les courses, je les critique.

Et je M investis pas pour développer ces épreuves là.

2 Ben j'accepte de rendre ce qu'on m'a donné un jour tu vois.

Parce que si on a que des consommateurs, Ben en fait on a pas de course.

Non mais c'est vrai.

Mais bon après on les voit vite ces gens-là c'est vrai.

Ouais, il y a quand même beaucoup de consommateurs à la Fédération.

Française de Triathlon, parce que c'est quand même une une fédé.

Enfin, le triathlon est assez développé en France, pas que le triathlon d'ailleurs.

On parle aussi pas mal du Swim One, sachant que la France est le seul pays où le Swim One est rattaché à une fédération qui est délégataire de ce sport.

Donc enfin, c'est quand même assez actif, il y a beaucoup de.

Et la lygoccitanie doit générer quand même pas mal de pratiquants aussi, donc y a quand même beaucoup de de de consommateurs, il faudrait qu'il y en ait un peu plus qui qui s'investissent, qui s'impliquent, non ?

Oui, on aimerait toujours après.

Je pense que déjà la chance qu'on a c'est au niveau de la Ligue et donc de Thomas ou encore Clément qui y travaillent, c'est qu'ils sont là aussi pour accompagner les clubs.

Voilà un club, un jour ou même une personne veut ouvrir un club veut organiser des épreuves, il peut trouver un support auprès de la Ligue donc évidemment ça ne fait pas tout.

Mais en tout cas il saura avoir une écoute attentive à la Ligue occitanie pour l'aider à développer au mieux son épreuve et de d'avoir aussi les bons contacts, les bons partenaires pour l'organiser.

Ne serait-ce que le chronométrage, s'il a besoin aussi du bah du du parc à vélo, de tout ce matériel, bah en fait la Ligue le prête donc ou encore du camion pour ramener effectivement tout ce matériel.

Donc en fait aujourd'hui on a la chance d'avoir un bel accompagnement.

Alors certes on peut toujours faire mieux, mais on peut aussi des fois se contenter de de ce qu'on a avec ce qui marche bien.

Bon écoute, j'avais pas forcément prévu de parler de la.

Ligue.

Mais c'était l'occasion de de leur de tendre un peu le micro d'une certaine manière à la Ligue.

Revenons à toi.

Donc là tu nous as dit quels étaient tes prochains objectifs ?

Tu penses que tu vas rester dans le triathlon combien de temps ?

Laura ?

Écoute, je sais pas.

Trop tu tu vois.

Pour être honnête cette dernière année j'ai eu beaucoup plus de difficultés à à sortir le vélo toute seule.

On on a malheureusement vécu 111 drame au club avec Ben, un copain Antoine et d'ailleurs je fais un gros bisou à Sarah si elle écoute qui malheureusement a eu un accident de vélo avec une voiture et depuis je pense qu'on est quand même assez nombreux à avoir du mal à partir rouler seul.

Et tu vois, j'en discutais je crois hier avec avec.

Avec des clients, on parlait du vélo et je disais que je je me voyais à terme, peut être juste arrêter le vélo parce que je trouve ça trop dangereux.

Tu as beaucoup de gens qui te, qui te frôlent, qui sont sur les téléphones qui font pas attention et tu vois typiquement, l'autre jour j'étais à table, il y avait une collègue à côté de moi, elle me dit, mais moi quand il YA2 cyclistes qui roulent l'un à côté de l'autre, je fais exprès de les frôler.

Tu vois en fait, tu entends ça, tu sais, ça sert à rien de batailler avec ces gens-là, c'est quand même le moment où tu te lèves de table, tu.

Lui en non, ça je vais être obligé de couper.

Je peux pas le laisser.

Non ?

En plus tu vois, je suis en cadrante.

Donc.

Je peux pas me permettre d'avoir ce type de discours mais quand j'ai essayé de chercher à comprendre, d'accord comprendre pourquoi elle disait ça, elle me dit mais en fait ils me font chier, ils me font chier sur la route, ils sont 2 à côté, ils ont pas le droit donc je lui explique en fait ils ont le droit d'être 2 côte à côte et voilà je lui ai dit mais tu te rends compte si t'as en frôlant et que tu le touches hein ?

Déjà non seulement toi t'as de la ferraille mais lui il a rien donc tu peux tu peux le tuer mais en plus toi toute ta vie enfin tu vas le payer quoi.

Il me dit Ouais mais je m'en fous en fait moi ça m'emmerde, ils sont sur la route, J'aime pas.

Des cyclistes.

Et en fait, ça m'a fait réaliser qu'en fait donc, parmi les gens qui te frôlent à vélo ou qui te klaxonnent ou.

Autres tu en as qui font pas ?

Exprès ?

Mais tu en as d'autres, c'est volontaire.

Et en fait quand je suis sorti de cette discussion, c'était il YA1 mois à peu près.

Mais en fait j'ai eu peur.

Tu vois, je me suis dit, mais ces gens-là ils sont dangereux, ils sont dangereux et c'est volontaire.

Tu le vois des fois, quand certains ils te doublent, ils te frôlent, quand ils ont fini de doubler, ils s'écartent.

Mais tu imagines pour un débutant ?

Un débutant qui maîtrise pas encore son vélo, qui fait un écart de route parce que YA1 trou, parce qu'il essayait d'attraper son gel, il a pas maîtrisé son vélo ou sa gourde ou qu'il se retourne et du coup il s'est décalé.

Enfin t'imagines comme c'est grave et en fait la route est dangereuse donc en fait c'est c'est à la fois du bonheur de se sentir libre sur la route mais.

YA1 aléa qu'on maîtrise pas, c'est les voitures en face.

Donc en fait je sais pas à combien de temps je ferai du triathlon, mais en tout cas j'ai envie d'en faire le plus longtemps possible.

Mais je me vois bien plus tard basculer plutôt sur du Trail.

Enfin donc distance ou des trucs comme ça à cause de justement de la dangerosité de la route.

Swim run le swim run le.

Rat le swim run Bah mais tu sais nager.

Bon même si c'est marqué là hein.

39 Min pour un e, 1900 M.

Je blague, je blague.

Non mais je suis tout à fait d'accord avec toi et et.

Et hasard du calendrier ou pas, l'épisode que j'ai publié hier avec Enis Mansour revient.

Il revient justement, lui, sur son accident de vélo alors qu'il préparait son premier triathlon et coma amnésie, et cetera, et cetera.

Donc ouais, c'est ça commence à devenir le point noir du triathlon, c'est comment s'entraîner en vélo, sur la route, sur des et les voies classiques ?

Alors que il y a tout un tas de de tarés ou de gens qui font pas exprès, qui font pas attention et qui vont, qui vont te shooter et combien on entend de plus en plus de de gens qui ont ce type d'accident quoi.

Oui c'est vrai qu'il y en a beaucoup et comme on.

Est plus en plus nombreux sur la route.

Bah ça veut dire que ça multiplie quand même les risques d'accidents et en fait c'est c'est c'est c'est grave en fait tu vois moi aujourd'hui tous les jours je pense à Antoine, tu vois tous les jours tous les jours et pas un jour où je pense pas lui donc.

Donc en fait il faut trouver la la meilleure façon de s'entraîner, de pratiquer sa discipline comme ça tu vois y a je crois que c'est le lendemain ou 2 jours après l'ironman de Nice.

T'as un athlète qui est non pas de Nice, de le le Tessin je crois, le le tessin là dans dans le sud où t'as un athlète professionnel qui s'est fait écraser à Nice tu vois donc le le mari de de Lucie Biram, je crois qu'elle s'appelle donc en fait c'est c'est grave tu vois c'est c'est c'est en plus tu fais ta passion et tu peux pas.

La pratiquer comme tu veux, écoute, il reste plus qu'à, notamment la Ligue.

Occitanie à faire des belles pistes cyclables juste réservées aux vélos qui traversent toute l'Occitanie, ça serait une solution pour les traiter ?

Pour s'entraîner non ?

Ouais.

Après je conseille plutôt d'investir.

Dans un bon entraîneur et et dans un abonnement Netflix quoi.

Tu vois, au moins t'es t'es safe quand t'es tout seul pour faire ta séance.

Surtout le soir-là où il y a le plus de monde qui roule.

Voilà.

Bon après moi ça fait qu'un an que je.

Suis à Toulouse et c'est vrai que alors je parle pas des cyclistes, je parle plutôt des cyclistes urbains qui eux sont aussi très souvent complètement ouais cowboy et puis inconscient, enfin remonter les rues en sens inverse, rouler sur les trottoirs, insulter les gens, que ce soit les les, les piétons ou les voitures.

Enfin moi j'habite en centre ville de Toulouse, j'envoie mais de ma fenêtre j'envoie toute la journée et le problème c'est que c'est des gens comme ça qui vont agacer, des gens comme la personne avec qui tu parlais, qui te disait que elle fait exprès de frôler les cyclistes parce que il a.

Oui, oui, c'est ça, alors après ?

Tout le monde ne connaît pas aussi les règles de la circulation en France, c'est à dire Tu as certains feux où il YA1 panneau spécial pour les cyclistes qui autorise soit à aller tout droit et elle est à droite, mais les automobilistes ils les connaissent pas.

Donc quand tu respectes ce panneau là tu te fais klaxonner donc bon c'est c'est moyen quoi.

Bref tu vas rester longtemps dans.

Le triathlon encore et puis après tu vas switcher vers le Swim One, on est d'accord ?

Bon, le podcast s'appelle devenir triathlète.

Quel est ton meilleur conseil toi Laura pour devenir triathlète ?

Pour progresser et pour performer ?

Parce que c'est aussi ton cas ?

Ouais, Ben je dirais que c'est d'oser.

Oser se lancer le plus difficile, c'est toujours de quand on a un escalier, c'est de monter la première marche.

Ensuite, chaque marche se répète.

Mais c'est d'oser un jour franchir le cap, soit de se tenter sur un sur 1XS par exemple, ou d'oser pousser la porte d'un club de triathlon.

Le cercle triathlon de Toulouse évidemment pour Ben justement pour apprendre une nouvelle discipline et ne pas ne pas avoir peur de justement de tester des choses nouvelles puisque effectivement il YA3 disciplines, ça demande du temps.

Peut être que parfois on va pas réussir tout de suite, notamment à nager, ça peut être un point parfois un peu noir pour les nouveaux triathlètes, c'est que la natation c'est pas innée et c'est surtout très difficile hein.

D'ailleurs les meilleurs nageurs on le voit, les meilleurs nageurs sont ceux qui ont commencé tôt.

Contrairement à la course à pied ou le vélo où on peut toujours progresser.

Bon, il y a quand même certaines limites, mais les meilleurs nageurs sont ceux qui ont commencé tôt parce qu'ils ont été baignés Ben dans dans l'eau assez rapidement.

Ils ont l'habitude d'être dans cet environnement, ils ont-ils ont des des acquis finalement que que nous nous n'avons pas.

Donc il faut oser et surtout penser à pourquoi on le fait, donc prendre plaisir et partager des moments avec des gens super quoi.

Voilà bon Ben je te remercie Laura pour.

Ce moment, j'espère que tu as passé un bon moment à nos côtés.

Pour terminer, où est ce qu'on te suit, qu'on t'encourage au-delà de t'appeler chez UFF quand on a besoin d'optimiser un petit peu ses pas, ses revenus, mais en tout cas ce qu'on fait de ses revenus ?

Oui Ben très simplement déjà.

Merci à toi, j'ai passé un bon moment.

C'est vrai qu'on se connaissait pas trop.

On avait l'occasion d'échanger au téléphone donc merci de m'avoir en tout cas donné la parole sur certains sujets qui étaient importants aussi.

Et je dirais que bon, j'ai une page d'instagram à en privé évidemment qui s'appelle Bon Laura GTR, donc lo point ra puisqu'il y a beaucoup de Laura GTR LO point ra point GTR, voilà pour Gauthier et donc qui est en privé.

Mais j'accepte du monde aussi pour pouvoir partager quelques moments même si j'ai pas trop le temps de le faire et mais voilà ou sur ce trava voilà.

Ouais et puis sur LinkedIn aussi et puis de toute façon je mettrai.

Tout dans les dans les notes de cet épisode.

Merci beaucoup Laura.

Et merci beaucoup à toi.

À bientôt à Marbella ?

Ah, tu seras marbella ?

Non, non, mais pour.

Les autres pour ceux qui seront.

OK Ben Bon, tu suivras ça, je t'enverrai.

Je t'enverrai les résultats, c'est très clair.

Voilà, ça marche.

Merci beaucoup, merci.

Salut hermano, c'est Laura, j'espère que tu vas.

Bien écoute, comme prévu je te fais un petit vocal pour te raconter ce qui s'est passé depuis un mois et demi déjà.

Comme tu le sais on en a parlé un petit peu.

Ben j'ai fait une chute à vélo lors d'une cyclo là qu'à stresse.

Non seulement je me suis un peu fait mal, j'ai eu un gros hématome et un petit bout d'os qui est parti sur la hanche, mais ça m'a surtout immobilisée, empêchée de faire du sport pendant quelques semaines.

Du coup, je suis arrivée avec assez peu d'entraînement à Marbella, mais on peut dire pleine de fraîcheur puisque j'étais bien reposée et c'est une super course.

Moi je me suis régalée.

Donc évidemment quand on a.

Des blessures c'est c'est pas évident.

On peut pas performer comme on souhaite mais ça c'est le jeu parce que réussir sa course et son triathlon c'est surtout arriver sans blessure le jour de la course.

Donc j'imagine qu'il y aura d'autres échéances où je pourrais m'éclater toujours un peu plus.

Mais franchement c'était une super expérience et surtout la découverte du Sud de l'Espagne qui était géniale.

À bientôt c'était devenir triathlète X open Tree.

Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout.

Nous on a pris beaucoup de plaisir à l'enregistrer.

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