
·S5 E49
#471 Redécouvrir la vie par le triathlon avec Arnaud Dalais
Episode Transcript
Le sport ne forge pas le caractère, il le révèle.
C'est cette conviction, ce mantra qui m'anime depuis des décennies, sur les terrains d'entraînement comme dans la vie.
Et c'est aussi ce qui donne vie à ce podcast, aller à la rencontre de celles et ceux qui, par leur parcours, leurs astuces et leur état d'esprit, nous montrent comment devenir triathlète, comment progresser et enfin comment performer en triathlon.
Que nos invités soient des passionnés du dimanche, des amateurs éclairés ou des pros aguerris, chacun apporte sa Pierre à l'édifice.
Leurs expériences, leurs échecs, leurs victoires, c'est une mine d'or pour débloquer vos propres objectifs.
Prêt à plonger ?
Suivez le guide ou plutôt suivez les guides.
Et avant de commencer un petit rappel, Retrouvez moi sur les réseaux sociaux du podcast et sur votre appli préférée pour partager vos retours, vos questions ou simplement un petit mot d'encouragement.
Tout est aussi sur devenir triclet.com, les ressources de l'épisode, les bio, des invités et bien plus pour booster votre pratique.
Bonne écoute et surtout bon entraînement.
Salut les sportifs sermano et comme d'habitude je suis très heureux de vous recevoir sur un nouvel épisode du podcast devenir triathlète.
Aujourd'hui on va échanger avec un des auditeurs qui m'écoute depuis quelques temps et je suis très content.
Il a pris contact avec moi pour me dire que il était content de de nous écouter et je me suis dit que en en jetant un œil rapide sur son profil, que ce serait peut être sympa de l'inviter sur le podcast.
Donc je suis très heureux de vous présenter Arnaud Dallet, salut Arnaud.
Salut armano, Bonjour à tous.
Je vous parle de l'île Maurice, je vous fais un coucou.
Alors d'ailleurs, est ce qu'on dit d'alès ?
D'alais d'Alès ?
Comment est ce qu'on dit ton ton nom de famille ?
On dit d'aller.
Bah c'est pas mauricien ça, si vous.
Savez, on est tu sais, on on vient de de France.
Nos familles il y a très longtemps venaient de France, ils sont arrivés à Maurice.
Et bah écoute ma grand-mère, mon arrière grand-mère, ma mère, on est tous, on a tous et on est tous nés ici, donc on est mauricien.
On garde un lien très étroit avec la France parce qu'on aime bien ce pays, on aime surtout bien manger, mais donc non, on est on est mauricien, mais on adore la France.
Écoute, je me souviens en 2009, j'avais un collègue de travail qui qui a fait une connerie.
Il m'a dit qu'il aimerait bien faire de du marathon.
Moi je faisais déjà du triathlon depuis quelques temps.
C'était pas 2009 d'ailleurs, c'était c'était 2006, 2006 et et puis il m'a emmené courir 1 1 jour sur le temps du 12h00.
Et puis avec lui on a fait notre premier marathon de Paris.
Et puis c'est un peu lui qui m'a mis le pas dans le le sport d'endurance.
Je sais pas si il nous écoute mais je pense à Michael Orange qui est mauricien et qui est juste un petit peu plus Black que toi.
Toi t'es 1 1 Mauricien blanc Arnaud.
T'es même pas un Mauricien blanc.
Ouais, je suis un mauricien blanc, je suis un blanc.
Donc on est.
On est une population très variée, il y a des blancs, il y a des créoles, donc des Africains.
Il y a des hindous, des musulmans, des Chinois.
On s'entend très très bien tous ensemble et ça fait un petit peu à monter la force de l'île Maurice quelque part.
Et non.
Ouais, je suis un mauricien blanc, je suis un Maurice, un blanc et.
Et quand on était plus petits, on nous a appelé, donc enfin on nous donnait des noms.
Et moi enfin les blancs on les appelait les rat blancs comme le rat blanc ou après le créole il y avait un autre nom.
Enfin je vais pas citer, ça remonte à aux années 1990 et aujourd'hui on peut plus dire ce genre de choses là c'est voilà, voilà il y.
A plein de choses qu'on peut plus dire maintenant, que ce soit en France ou ailleurs.
Oui Amy, ouais, ce que je te propose comme je le fais avec tous mes invités, bah c'est déjà de te laisser te présenter.
Alors on a déjà dit que tu étais à Maurice.
Mais dis nous tout, qui est Arnaud dallet ?
Alors Arnaud, je suis le père d'un garçon de 11 ans que j'ai eu très tard à 46 ans.
J'ai 2 frères et une sœur.
J'ai perdu mon père très jeune, donc ma mère nous a élevé nos 4 enfants.
Elle nous a donné le le la force du travail et du travail bien fait.
Elle m'a, elle m'a mis dans la restauration parce qu'elle est une chef.
Donc je suis parti étudier en France, pays que j'adore et ce qui est un peu difficile avec le triathlon parce que j'adore manger et du coup c'est une balance qu'il faut toujours gérer.
Donc je fais.
Donc je j'ai fait mes études à La Rochelle, à l'école hôtelière.
Et puis je me suis baladé un petit peu à Paris.
J'ai travaillé à Paris, à New York, dans les dans les restaurants.
C'est mon métier aujourd'hui, j'ai j'ai appris ma route, j'étais un sportif très jeune, j'ai fait beaucoup de sport jusqu'à mes 15 ans.
J'étais doué, je me vante pas mais je j'étais doué en sport.
Mais malheureusement Maurice on était à cette époque là en 85 on était, on n'avait pas toutes les chances de pouvoir voyager et de venir en France faire des stages où ?
Ça s'améliorait.
Donc ma vie a dérivé vers vers la fête.
À 15 ans, on rencontre les filles, on commence à à à aller en boîte, et cetera.
Et j'ai repris contact avec le sport à 46 ans, 46 ans, 44 ans, 45 ans.
Par là, après une crise cardiaque, qui m'a, qui m'a secoué ?
On m'a, on m'en, on en avait.
Jamais.
On m'avait parlé de tout ça, donc ça m'a vraiment bouleversé quelque part.
Et j'ai eu la chance de rencontrer un ami aujourd'hui qui m'a aidé à me reconstruire physiquement, reconstruire mon corps, me remettre petit à petit à la course à marcher.
Et je fais du triathlon depuis 2020, donc c'est assez récent.
Et je dois dire que le jour où j'ai touché le triathlon, j'ai senti quelque chose qui se passait dans mon corps.
Depuis, j'ai senti une énergie incroyable.
Qui a traversé tout mon corps ?
Et là j'ai pas compris au fait et j'étais j'étais grisé quelque part.
Bien sûr que j'ai ouvert une bouteille de vin pour fêter ça mais.
Tu sais-je te kiffe Arnaud.
Je te kiffe.
Parce que moi aussi j'ai ce dilemme quand je prépare un.
Quand je prépare un défi, quelle que soit la taille ou ou ou une compétition, je je m'astreins à ne pas boire une goutte d'alcool.
Mais en dehors de ça, je suis juste un épicurien.
J'adore manger.
Oui j'adore boire et et c'est comme tu dis, c'est le dilemme, faut trouver la balance juste.
C'est dur, c'est dur donc.
Et depuis 2020 je me suis lancé, je me suis mis en trylaton, je m'entraîne très Dieu, j'adore m'entraîner au fait et je me suis lancé des défis, des des distances.
Semi Iron Man, je suis pas actif à mon premier Iron Man.
En en Autriche, très joli d'ailleurs que je recommande, c'est assez plat, c'est facile, c'est 1 1, bon ironman pour débuter, très beau.
Et puis de fil en aiguille ça m'a amené vers le le X tri.
Les c'est plus dur des des distances ironman mais avec des dénivelés, de l'eau froide et ça je dois dire que j'aime l'eau froide.
Ici, on n'aura pas l'occasion de se baigner dans l'eau froide, mais j'aime l'eau froide.
Ça, c'est quelque chose qui me plaît beaucoup et je me mets dans l'eau froide tous les jours depuis 2 ans et avec du dénivelé de vélo, ça aussi on n'a pas beaucoup ici.
Donc euh voilà, euh oui je, je j'adore le triathlon en fait.
Mais euh.
Comment tu fais pour te baigner dans l'eau froide tous les jours à Maurice ?
Parce qu'il y a pas d'eau froide.
Donc comment tu fais tu tu te prépares des bains de glace ?
Alors au début, c'était ça.
Au début, c'était la grosse mission.
Euh, on faisait des gros sacs d'eau qu'on mettait au congélateur, on a amené dans la baignoire et on mesurait la température pour.
Euh.
J'ai fait un petit peu un.
Je me suis préparé une méthodologie, un peu pour.
Euh.
Pour que mon corps s'habitue de de à l'eau froide petit à petit.
Mais je dois dire que l'expérience était bordélique.
Il fallait y avait de l'eau partout, les sacs se cassaient.
Enfin bref, ça a duré disons 3 mois.
Et puis j'ai réussi à trouver à l'île Maurice une baignoire qui glace automatiquement là 1 1 Ice bave.
Qui est arrivé à qui ?
Qui ?
Il y en a beaucoup à Maurice actuellement et ça marche très bien je dois dire.
D'ailleurs ils en vendent beaucoup.
Donc maintenant j'ai mon Ice baaf et je je fais pratiquement on peut dire tous les jours le Ice Baaf.
Il y a des périodes où j'arrête quand j'ai pas trop de d'objectifs et après je reprends et je dois dire que je me sens très très bien.
Alors les les 5 premières minutes sont dures et et puis et puis euh.
On s'habitue et au bout de 10 Min on se sent bien, on ne veut plus sortir donc il faut faire un petit peu attention.
Mais ça m'a pas l'avantage, c'est.
Que là pour le coup quand quand tu te baignes dans un bain d'eau chaude, au bout de 10 Min tu veux plus sortir.
Mais l'eau, la température de l'eau, 10 Min.
Donc au bout d'un moment tu es obligé de sortir parce que l'eau est trop froide.
Là quand tu te mets dans une baignoire d'eau glacée, tu veux plus sortir.
Mais c'est plutôt que la température se réchauffe.
Ouais non, je mets, je mets un petit, j'ai mon petit rituel.
Tu sais, j'ai ma petite musique à côté de moi, je et ça me fait.
Ça me fait tellement du bien que que je me laisse emporter et.
Après ça sonne, il faut que je sorte.
Et donc pendant ces entraînements de swedelman ou le pentagon Man qui étaient 2 triathlons extrêmes que j'ai fait l'an dernier, j'ai, je dois dire que ça a bien marché.
J'ai j'ai, j'ai adoré nager dans l'eau froide et voilà, je me suis même, je suis même parti me baigner dans des glaciers après c'est c'était magnifique en fait.
En fait, j'aime les expériences, c'est nouveau pour moi tout ça un peu hein ?
Avant qu'on qu'on parle justement de tes dernières expériences notamment sur extree, peut être qu'on peut revenir à la genèse de ta vie de Triathlète.
T'as dit que t'as t'as découvert le triathlon en 2020 ?
Dès que t'as découvert tout de suite t'as ressenti quelque chose et tu t'es vraiment mis à fond dedans.
Comment t'as découvert le triathlon ?
Alors en en après ma crise cardiaque, je me suis mis au trial petit à petit bien sûr.
Des 10 km, des 15, des 20, des 25.
J'ai vraiment pris le temps de progresser et je dois dire que si j'ai un conseil à donner aux gens aujourd'hui, c'est de parler trop vite, de se construire et je réalise que ça a été pour moi une force.
C'est de la chance aussi parce que je m'attendais pas que ça se passe comme ça.
J'ai pas voulu que ça se passe comme ça.
Donc c'est parti petit à petit entrer et vu que à un moment donné, il fallait faire des entraînements croisés.
J'ai commencé à faire du VTT, j'ai commencé à nager donc j'ai je je m'amusais entre elle et le la natation et le VTT.
Le vélo c'était vraiment pour cross train.
Du coup je suis parti faire le le.
Le grand raid, j'ai fait le Bourbon, le 110 km en 2022.
D'ailleurs, le grand.
Pour ceux qui connaîtraient pas ou qui n'auraient pas capté mais grand raid de la réunion alors pas sur la version diagonale des fous qui fait 170 mais là tu l'as fait sur le le Bourbon donc 110 c'est la petite.
110 et d'ailleurs, le grand raid démarre dans 2 jours.
C'est la, c'est la messe.
Ouais, c'est le weekend, c'est la messe du du Trail dans l'océan Indien.
Et cette année, je crois qu'il YA120 mauriciens qui qui participent.
Euh et du coup, Euh Ben ça m'a construit en fait 1 1.
Bon, une bonne endurance tout ça.
Et je me suis inscrit dans un triathlon pour le fun, c'était un triathlon.
Euh, 750 M de natation en eau, en eau libre, euh.
20 km de vélo en VTT, c'était du VTT et 6 km de course à pied je pense je crois et Ben ça s'est tellement bien passé que je m'attendais pas.
C'était à Maurice.
C'était à Maurice.
Euh.
J'étais vraiment surpris.
Je ne connaissais pas ce sport.
Euh jamais j'aurais pensé qu'un jour je ferais du triathlon dans ma vie.
Euh et depuis ?
Ben.
Et puis Ben je je je vis que pour le Triathlon, c'est devenu même un peu un problème.
Bah j'aime tout ce qui touche au Triathlon, à la performance.
J'aime la nutrition, j'aime voir les courses.
J'aime ouais je ouais, je suis devenu 1 1 fou de triathlon quoi.
Mais je suis un peu extrême comme ça moi hein ?
J'aime quand j'aime les choses vraiment.
Je, c'est mon cœur qui parle et euh, je le laisse parler et je le suis.
Ma tête.
Le suis quoi.
Quand est ce que t'as découvert le podcast devenir triathlète ?
Euh je sais pas, il y a peut être un an et demi peut être j'écoute toujours dans la voiture euh j'écoute toujours et d'ailleurs j'écoute pratiquement que de vignette hein pour te dire.
Ouais Ouais Ouais j'ai du mal, j'ai du mal à écouter les autres, je me retrouve pas dans les autres en fait.
Euh donc euh ouais, j'écoute pratiquement que ton podcast alors il faut faire des émissions plus souvent parce que.
Écoute, je vais, je vais, je vais m'y atteler, je vais m'y atteler.
Euh.
D'ailleurs, là, je.
Cette semaine il y a le l'enregistrement avec enfin l'interview de Henis Mansour qui est assez intéressante.
Alors lui il a pas fait une crise cardiaque mais il a eu des accidents de la route, il s'est relevé plusieurs fois, même après un coma, il a dû réapprendre à marcher et cetera.
Donc très intéressant parce que cette semaine je diffuserai aussi un épisode hors série avec le docteur Fabien Pillard qui est 1 1 médecin du sport ici à Toulouse où je vis.
C'est un enregistrement qu'on a fait en présentiel donc je vais essayer de faire un petit peu plus de hors série, comme ça tu auras un petit peu plus de de podcasts à écouter mais sinon il y a quand même.
500 épisodes t'as de quoi remonter le fil.
Oui, en tout cas merci, merci de faire ça parce que je je pense qu'on apprend beaucoup et euh, ça nous donne.
Euh.
Ça nous fait voir d'autres aspects du triathlon.
Euh.
Et voir un peu avec qui on court souvent.
J'ai pris contact aussi quand j'écoutais tes épisodes, j'ai pris contact avec des athlètes, par exemple celui qui avait fait des Jeux olympiques, qui était en Afrique, là qui avait monté la fédération, voilà, il avait monté sa fédération et tout.
Donc je lui ai envoyé un petit message, j'ai dit tu as, tu as fait avec des mauriciens.
Il m'a dit, il dit oui avec lui et lui, donc voilà.
Donc j'aime bien partager, j'aime bien rencontrer des gens aussi, donc.
On est tous dans un même dans une même passion et je trouve que c'est sympa de de d'échanger.
Juste pour donner une petite une petite vision sur la géographie et où se situe Maurice ?
Parce que tu l'as dit tout à l'heure, c'était quand t'étais jeune, t'étais très sportif, mais c'était pas toujours facile de venir jusqu'en métropole.
Donc Maurice, c'est une ancienne colonie française.
Donc vous prenez l'Afrique, vous prenez le l'est de l'Afrique où il y a le Mozambique en face du Mozambique, quasiment sur toute la longue.
De du Mozambique qui est à Madagascar ?
Qui est la grosse ville qui fait 4 fois la France d'où est originaire ma femme du coup.
Et puis encore un petit peu à droite, y a la réunion et juste presque accolée à la réunion.
Vous êtes quoi une demi-heure 3 quart d'heure de d'avion entre Maurice ?
Et on est à 20 Min 20 Min.
Ouais, 20 Min d'avion.
Voilà y a Maurice, cette petite, cette ce petit bout de terre que on voit pas forcément sur une grosse mappemonde mais.
Mais en revanche on on la repère bien quand on connaît un petit peu l'océan Indien et qu'on on va à droite de Madagascar.
Voilà, à la réunion, ils ont les montagnes et nous on a l'océan.
Mais on peut nager beaucoup, pratiquement tout autour de l'île.
Chez nous, sans risque, on a des lagons.
Et par contre les on n'a pas beaucoup de montagnes, par contre à la réunion, c'est le contraire.
Ils ont les montagnes, les montagnes qui tombent dans l'eau, mais du coup ils ont pas beaucoup d'endroits pour pouvoir nager.
Et puis surtout on s'est parce qu'il y a pas mal de requins aussi par là-bas.
Oui, chez nous aussi je crois qu'il y a des requins, mais ils sont gentils, peut être plus gentils.
Ça doit être pour ça.
Et justement, le triathlon à à à Maurice.
Quel est le niveau de développement du TRIATHLON à Maurice ?
Est ce que vous avez toutes les distances, est ce que vous en avez beaucoup ou est ce que en gros il y a il y a 2 triathlons dans l'année puis il faut pas les louper.
On n'a pas beaucoup de triathlons.
On a une fédération de triathlons qui est un peu molle, mais il y a pas beaucoup de personnes qui font des longues distances.
On voulait récemment organiser un on appelle ça zum Feria Maurice et Iron Man, en fait en créole mauricien.
Et malheureusement il y a eu moins de 8 participants donc on a dû annuler donc il y a pas.
On n'a pas beaucoup de de de triathlètes d'endurance.
Par contre on a à peu près une douzaine d'iron Man mauricia, c'est à dire on a un petit groupe WhatsApp d'iron Man mauricia donc on fait un petit peu la promotion vas y allez on arrive dans le groupe mais c'est sympa, on partage aussi.
Voilà on revient encore au au.
Au Conseil partage vas y essaye c'est sympa tu vas voir, c'est pas dur, entraîne toi.
Donc on a.
On est un bon petit groupe de triathlètes endurants qui aime l'endurance et voilà.
Et on s'amuse un peu entre nous.
On s'entraîne beaucoup plus qu'on fait de compétition.
Ça fait partie aussi de de la vie d'un triathlète et en particulier de la vie d'un triathlète expatrié dans une île de l'océan Indien.
Mais toi du coup tu tu fais comment pour aller sur des compétitions ?
Est ce que tu te déplaces beaucoup loin ou ou au contraire bah tu tu t'en choisis une ou 2 dans l'année ?
Alors on on choisit une dans l'année, si on peut faire 2, c'est super, donc on vise.
On se laisse un peu emporter par.
Ce qu'on ce qu'on souhaite faire, le challenge qu'on veut se donner.
Je crois que que je me suis, j'ai, je me suis toujours laissé, je me suis toujours écouté quelque part dedans, je me suis toujours.
J'avais besoin de ce challenge et en même temps, j'ai toujours trouvé que mon corps m'a amené ou mon corps.
Ma tête m'a amené à ce que je devais faire, sans forcer, sans.
Sans me mettre trop de pression et au contraire profiter de de de ce challenge qui qui s'offre à moi.
Comme si le seul que j'ai que qu'on m'a dit fais le j'ai pas fini donc vraiment il faut que je sais pas, j'ai quand quand je sens quelque chose je dis ouais ça y est on y va, allez on on va faire ça.
Et si voilà, c'est compliqué.
C'est compliqué de de de quitter Maurice.
C'est très loin d'aller faire dans l'Afrique du Sud où il y a Iron Man et il YA1 extrait aussi là-bas.
Mais il y a pas beaucoup près de chez nous donc c'est la France.
Ouais, on n'y a pas beaucoup, y a pas beaucoup.
Du coup ça t'oblige à bouger pas mal.
Juste avant de revenir sur sur la pratique du Triathlon, est ce qu'on peut revenir sur sur cette crise cardiaque, sur cet accident cardiaque que tu as, que tu as vécu ?
Est ce que tu avec le recul tu sais dire à quoi c'est dû ?
Est ce que c'était juste pas de chance c'est tombé sur toi ou est ce que c'était plus lié à ton mode de vie ?
Une 1 1 boulot très prenant, très stressant.
Enfin est ce que encore une fois avec le recul tu saurais dire ?
Quoi, c'était dû ?
Euh.
C'était un.
C'était un moment euh, dans ma vie, euh, que je considère aujourd'hui une 2e chance qu'on m'a donnée.
Euh c'était dû, euh, à mon style de vie, donc de mes 15 ans à mes 45 ans.
J'ai été dans la fête, dans l'alcool, dans dans des produits, dans la drogue pour être, pour être direct et mon style de vie m'a amené à cette crise cardiaque.
Avec le recul, aujourd'hui, oui, j'ai une 2e chance et je dis merci parce que peut être, ça aurait pu être pire.
Je je considère.
Je me suis pas réconcilié encore avec ces années de fêtes.
J'ai un peu de mal.
Je trouve que j'ai perdu beaucoup d'années.
Quand je vois tout ce que je fais avec le sport, je considère que j'ai perdu énormément d'années de ma vie.
Où j'aurais pu voyager, aller aller dans les montagnes, nager en Grèce ?
Je ne sais pas.
Je pense que j'aurais pu faire beaucoup, beaucoup de choses.
Et ça, je me suis pas encore totalement réconcilié.
Mais j'essayais de voir devant et aujourd'hui, donc j'ai au j'ai de la.
On a défini pourquoi.
Donc j'ai mis tout ça de côté et aujourd'hui je vraiment être en forme comme ça.
Bah c'est c'est je sais pas, c'est l'heure du monde je sais pas.
C'est la plus la chose la plus jolie qui existe pour pour un humain parce qu'avoir une bonne santé et pour moi.
Ça te permet de faire tellement de choses, d'avoir une, une, une tête, un corps qui qui qui vibre dans plein de directions et et je trouve que ouais je je retournerai plus derrière quoi.
Voilà tu m'étonnes et t'es t'avais quel niveau d'atteinte en fait pendant ton accident cardiaque ?
Est ce que.
Enfin, est ce que t'as été ?
Euh, laissé sur le carreau ?
Euh t'étais sur le côté, t'as fait un coma ?
T'arrivais plus à marcher.
Enfin c'était quel niveau ?
Euh, ça m'a réveillé.
C'était à 04h00 du matin, c'était dans mon sommeil.
Euh, ça m'a réveillé.
J'avais très très mal.
Euh, au dos, au chest, je savais pas ce que c'était.
Jamais.
On m'avait parlé de ça avant.
Je voulais je je, je voulais aller sous une douche froide, j'avais envie de boire de de de boissons gazeuses glacées.
C'était un sentiment très très bizarre.
Heureusement, j'étais à l'hôtel, on était en Angleterre, on était en vacances et quand l'hôtel m'a vu dans cet état, ils ont appelé l'ambulance et je suis parti et j'ai fini.
Je suis.
J'avais très peur, j'avais très peur parce que je connaissais pas.
Et je suis revenu 3 jours après l'hôtel avec un stent.
T'as eu une 2e chance.
Enfin la vie t'a offert une 2e chance.
Après, on connaît des gens qui font des crises cardiaques et qui qui ont beaucoup de problèmes après, notamment des membres qui fonctionnent plus toute une rééducation à mettre en place.
Toi, Tu t'as été pris en charge à temps et puis tu tu pouvais vivre normalement entre guillemets.
Après cette.
Crise cardiaque ?
Oui, oui, je vis, je vis normalement, je ressens, non, je.
Tu tu disais que c'est un ami qui t'a aidé à remonter la pente, à te remettre au sport.
Qu'est ce qui se passe après ce 3e jour ?
Quand tu reviens à l'hôtel, tu finis tes vacances, est ce que tu repars un petit peu dans les excès ou tu te dis là maintenant terminé et et c'est le moment où tu rencontres ton ami qui te prend en charge en main et et tu changes du tout au tout ou c'est progressif ?
Alors t'as dit que c'était progressif la découverte du sport mais mais après la crise cardiaque ?
Alors j'ai eu, j'ai eu un choc.
Je crois que le choc m'a fait tout arrêter du jour au lendemain.
C'était un vrai choc.
Et quand je suis rentré à Maurice, je suis parti voir mon cardiologue des un cardiologue et qui m'a dit, écoute, va marcher 30 Min tous les jours.
Bon bah on marche 30 Min tous les jours.
Mais bon, arrivé un moment, ça devient un peu embêtant de marcher.
Donc c'était bon.
Allez je cours un petit peu, allez un kilomètre, des kilomètres, 3 km, 4 km, 5 km.
Donc on commence à se sentir bien.
Et puis là je me dis Bah je vais aller voir un coach sportif qui s'appelle Yannick que je remercie aujourd'hui et je le fais coucou et il m'a dit Bah voilà voilà un programme de de de pas musculation.
Je te donne ça, tu fais ça 3 mois et tu viens me voir et je me dis OK Bah écoute je vais faire.
Donc je me suis mis à reconstruire avec ces exercices de de body de corps, de musculation, avec le corps sans poids, et cetera, qui étaient nécessaires parce que j'avais plus.
Je pense que j'avais plus de muscles après 30 ans sans sport.
À part des pas de danse dans les plus grandes discothèques parisiennes.
Mais donc, et ça a commencé comme ça, donc il m'a pris en charge et il a cru.
Moi aussi j'y ai cru et voilà.
Et aujourd'hui, Ben lui même il.
Il me cite comme exemple à ses athlètes parce qu'il s'occupe du.
Du centre du performance Center pour les athlètes mauriciens.
Et donc et je je suis là-bas très souvent pour m'entraîner et du coup il me dit à chaque fois Arnaud Bah tu sais-je te cite tous les jours parce que j'ai un exemple, il y a pas beaucoup qui ont fait ça comme toi et je suis content, je suis fier et si je peux donner un bon exemple à beaucoup de gens, bah tant mieux quoi.
Écoute, je pense que tu peux effectivement en être fier, donc.
Premier tri en 2020, à distance sprint.
Après, tu y prends goût.
Tu commences à voyager pour faire d'autres tris, d'autres triathlons de plus en plus longs, jusqu'à découvrir le les triathlons extrêmes du label X Tree, entre autres.
Quels sont tes plus beaux souvenirs à aujourd'hui sur ces triathlons là ?
Alors euh, vraiment je j'ai j'étais quelqu'un de très de très.
Avant de dire sécurisant, j'avais toujours peur un peu de m'aventurer partout où j'avais pas peut être confiance en moi comme je l'ai aujourd'hui avec le sport.
Mais le X Tree m'a fait découvrir à côté de moi d'Aventurier parce que y a beaucoup de natures qui nous entourent dans ces triathlons et je pense que c'est ça que j'aime.
Quand on est entouré de, de, de, on est déjà, on n'est pas à 1000 ou 2000, on est 100 voire 300, on est un peu livré à nous-mêmes, donc il faut vraiment s'écouter vraiment, ne pas risquer des choses aussi.
Euh et puis euh, on est dans une nature qui est, euh, époustouflante.
Alors ça c'est.
C'est magique.
Euh, je me rappelle, euh, quand j'ai fait le sweet Man, on nageait.
Euh, c'était 2 2, je sais pas, 2 Grands Lacs, euh, un petit, un grand.
Il y avait un passage et quand on tournait pour aller vers l'arrivée, il y avait la plus grande cascade de Suède, donc on tournait pour voir l'arrivée.
On avait besoin de lever la tête dans la natation.
Et en face de nous il y avait la plus grande cascade, c'était un mur de Haut blanc, on était au milieu de sapin comme pour pour moi c'est pour peut être pour vous c'est en France vous vous connaissez ça mais pour moi qui vit chez les plages ou c'est blanc et là c'était noir mais la mer était enfin le la qui était noire.
J'ai vu ça, j'ai dit waouh je rêve.
Alors moi dans ces cas-là je m'arrête 2 Min, pas 2 Min mais je m'arrête 20 secondes.
Je fais un petit tour sur moi, je regarde où je suis, j'apprécie ce moment-là et je repars.
Euh je vais pas, ça va pas me, je sais que je vais pas aller gagner la course.
Euh, c'est un moment spécial donc je vais essayer de de prendre cette énergie un peu et de garder vraiment cette image dans ma tête parce que bon, on n'a pas les caméras avec nous et euh.
J'ai trouvé ça magique, j'ai trouvé ça vraiment vraiment magique.
Euh, c'est une très belle course, elle était dure en vélo, c'est très dur.
Euh, et j'aime cette ambiance de camaraderie, là aussi dans ses extraits, parce qu'on n'est pas beaucoup, donc on se connaît, on se, on sait que c'est dur, donc on se partage vraiment des des astuces, on se soutient beaucoup.
Euh, parce qu'on passe tous par des moments de, de, de Ah non, j'y arrive pas, à quoi j'y arriverai pas.
Mais donc ça ça j'ai je dois dire que je sais pas comment je suis tombé dedans mais j'adore je trouve vraiment incroyable.
Ouais, j'imagine, j'imagine.
Là tu parlais de la Suède, moi ça me renvoie il YA1 mois quand j'étais à le tilleul au championnat du monde de Swimrun.
Alors j'en ai déjà parlé dans un autre podcast.
Mais on a souffert avec mon binôme, enfin surtout moi, j'ai souffert.
Lui, il a souffert parce qu'il m'a attiré comme un porc et on finit dernier de ceux qui sont arrivés.
Mais j'avais un regret, c'est de me dire les 3 dernières nages qu'on a fait, enfin on a fait sur les 3 dernières nages, on en a fait 2 au coucher du soleil et et la dernière, le soleil était presque dans l'eau en fait.
Et mon regret c'était de me dire, effectivement, je suis là au milieu de tout ça, je vois cette beauté parce que même si la Suède c'est froid, c'est vert, c'est tout ce que tu veux.
Là, on avait un climat magnifique et puis on voyait se coucher du soleil, c'était splendide.
Et il y a 2 jours, un des gars qui a qui était.
Les bénévoles qui étaient sur la course avec nous, avec qui on a discuté sur la fin, m'a envoyé un message et il m'a envoyé une vidéo qu'il avait faite.
Et on nous voit nager dans cette dans cette eau de la mer Baltique avec le soleil qui se couche dans l'eau et waouh quelle quelle kiffe quoi et ô comment, ô combien je te comprends franchement de de s'émerveiller devant cette nature et en plus, on se rend compte à quel point on est minuscule par rapport à elle.
Oui, et il faut profiter.
Il faut profiter de ça parce qu'on a beaucoup de chance déjà de pouvoir le faire, pas tout le monde qui peut le faire.
Euh, d'avoir la santé pour le faire aussi et euh, il faut-il faut en tirer parti et profiter de ces moments-là.
Euh, je dois te féliciter pour parce que quand j'ai, quand j'ai vu par vous avez passé.
De tirer, tirer, charpot, parce que ça c'est de la bagarre.
Et tu, tu tu peux qu'en être fier de de de ce que tu as réussi quoi.
Écoute, on en reparlera.
J'ai encore du mal à, j'ai encore du mal à digérer la la chose.
Tout se mélange un peu, tu vois, il y a aussi.
Il y a autant la fierté d'être arrivé au bout, d'être arrivé dernier, mais arrivé dernier de ceux qui sont arrivés parce que on est quand même, on est quand même que 40% à être arrivé.
Donc nous on ferme la marche de ces 40%.
Puis, et puis surtout, et puis en face, il y a effectivement cette déception d'avoir livré une prestation aussi médiocre.
Mais en revanche cette ce ce bonheur d'avoir partagé quelque chose avec mon binôme parce que t'en parlais dans les triathlons extrêmes, on est souvent même sur des concurrents.
En fait, on est tous dans la même galère, surtout quand tu joues pas le podium et et sur le swimrun en fait ce ce le fait d'être en binôme.
Ça te décuple encore cette impression là, parce que tu partages déjà quelque chose d'énorme avec celui ou celle qui est avec toi, soit qui va te tirer, soit que tu vas tirer.
Et franchement, c'est c'est exceptionnel.
Mais on n'est pas là pour parler de moi.
Parlons un petit peu de toi encore.
Donc et puis et puis le sweaderman enfin genre je je quand je commence cette cette cette comment on dire ça cette cette voix vers le X Tree.
Euh c'était pour le New Haussmann et je vois.
Euh bon, je comprends la, la Ligue, les points.
Euh je fais le sweet, je récolte des points et j'avais un je sais pas comment je tombe sur le pentagon Man et je me dis Euh bah c'est beau le Chili Maurice pour aller là-bas c'est 48 h l'avion.
Euh mais à moins faire quand même la loterie, on ne sait jamais.
Euh, on ne sait jamais.
Et un vendredi, j'étais en train de cuisiner.
Alors chez moi et je reçois, j'entends mon téléphone faire 1 1 message qui rentre, je regarde, je.
Je vois que je suis sélectionné à Pentagonman et j'ai dit, je suis sélectionné à Pentagonman et mon fils qui est à papa, on y va, on y va, c'est une mission qui là, c'est une mission qui démarre là, comment on va aller là-bas, et cetera.
Donc au fait, dans ces, dans ces, dans ces triathlons à l'autre bout du monde, et cetera, c'est sympa aussi parce que y a une vraie histoire de famille.
Euh, comment on va ?
Par ou pas ?
Qu'est ce qu'on va faire ?
Comment on planifie notre voyage ?
On va pas voyager pendant 48 h pour rester juste 3 jours après la course, allons visiter le pays.
Donc quand on bouge au fait de Maurice pour pour la Suède ou pour la Patagonie comme on a fait là, on essaie de compiler on arrive 3 4 jours 5 jours avant la course, dépendant si c'est très loin ou pas, là c'est tranquille hein, là c'est rien.
Par contre après la course, on va se balader, on va visiter.
On va faire des choses, on va connaître le pays.
Voilà un petit peu comment, comment je fais un petit peu cette triathlon extrême.
Et du coup donc la Patagonie était, je crois que c'est le plus beau pays que j'ai jamais visité de ma vie de par les gens, de par sa beauté.
Il y a des couleurs de bleu comme j'ai jamais vu la course, elle est dure.
Elle est très très rigoureuse, elle est très stricte, c'est à dire que c'est très en sécurité.
Ça on je m'attendais pas.
Donc vraiment il y a une organisation de folie.
Je salue mes amis de la Patagonie et il y a aussi une très belle ambiance, une une culture humaine qui était qui était fabuleuse et et voilà.
Donc je me suis réinscrit pour cette année.
J'étais retiré au sort.
Mais malheureusement je me suis blessé, j'ai fracturé ma cheville et je suis toujours en mode un peu récup.
Euh et du coup Ben j'ai été choisi à North One donc euh 2026, je suis déjà dedans, j'ai installé mon tableau noir près de mon vélo, je je vais, je vais avec notre ami Brice.
Euh qui rayonnait aussi.
Donc il est-il est quand on quand on s'est rencontré.
Bon c'était sympa parce qu'on était nous 2 un peu des des îles de l'océan Indien, on se connaît pas encore, il a déjà fait le groupe et tout là.
Donc on est un peu motivé d'aller de se rencontrer là-bas et d'aller faire cette course là qui va être un gros challenge.
Au moins ça, ça va être mon plus gros challenge.
Bon Ben écoute déjà félicitations d'avoir été tiré au sort pour le Northman parce que.
Merci.
Tout le monde n'y a pas forcément le droit, surtout au premier tirage au sort.
Tu parles de Brice, Brice, Maya Ouais, qui est qui est en Allemagne ?
Qui est en Allemagne exactement ?
Mais il est né à la réunion.
OK.
Ah je savais pas.
On n'en avait pas parlé.
Ouais ouais, quand je l'ai eu sur le Podcast, OK.
Ouais donc il me donne des tips depuis depuis depuis quelques années on échange beaucoup et.
Il a j'aime bien sa joie de vivre aussi son énergie et ça va être sympa de l'avoir de le de le rencontrer.
Excellent écoute tu je je t'envie parce que moi je l'ai rencontré que en visio, en interviewant aussi.
Mais effectivement ça doit être un sacré personnage à rencontrer dans la vraie vie.
Ah OK Ouais non, ça va être top, ça va être top.
Mais j'ai eu, j'ai tu sais le Northman, je l'ai eu à travers les points.
Ça faisait 3 ans que j'essayais de faire le le tirage au sort mais je n'y arrivais pas.
Mais par contre j'avais construit mes points avec le X tri.
Euh donc chaque course de X tri te donne un certain nombre de points dépendant de la de la popularité de la course je pense.
Et ils font aussi des challenges online qui sont intéressants parce que ça te permet pendant tes entraînements d'aller chercher un peu plus de toi en en faisant ces challenges de ça m'est arrivé de faire des des semi Iron Man tout seul.
Je me levais à 06h00 du matin, je vais aller nager dans la mer, j'allais faire 90 km de vélo, je, je, je.
Des gens me disent, mais Arnaud, mais tu es complètement fou, tu es tout seul.
J'ai dit mais oui je je prends mon pied, excuse moi de te dire y a pas des 100 dans la mer à 06h00 du matin, il fait beau, le soleil se lève.
Et après je suis tout seul sur les routes, il y a personne, j'ai pas de pression de temps donc voilà.
Donc donc c'est sympa, c'est c'est une bonne, c'est une bonne formule.
Excellent écoute je te souhaite, je te souhaite plein de bonheur pendant cette course même si à mon avis ça sera pas du bonheur, ce sera plutôt de la souffrance mais tu tu nous raconteras.
Ça je penserai à toi, je penserai à toi.
Oui, oui, oui.
Comment tu prépares ?
Justement, alors j'ai un coach sud-africain depuis depuis 4 ans.
Qui me suit depuis que j'ai commencé le triathlon.
En fait je l'ai jamais rencontré, pourtant on n'est pas très loin comment je me prépare ?
Et j'ai aussi un coach de natation qui est à Maurice, qui fait mes programmes et qui me regarde nager.
Ça c'est très récent et j'aime bien la natation.
Je trouve que c'est un bon sport aussi, ça j'aurais aimé un peu plus, j'aurais aimé mieux nager.
En fait, je trouve que c'est un bon sport.
Donc ma préparation elle est j'aime bien m'entraîner.
J'ai j'adore m'entraîner au fait donc c'est pas trop un problème donc je m'entraîne entre 12 et 16 h par semaine.
Euh.
Dépendant du travail et tout euh et les gros entraînements bien sûr, c'est le week-end donc à peu près une à 2 sessions tous les jours euh.
Voilà mais j'aime m'entraîner en fait c'est dur, des fois c'est dur mais après tu es content et voilà.
Bah tu vois.
Avant j'ai parti courir ce matin, j'avais la natation et je suis content.
J'aime m'entraîner.
Comment tu fais pour t'organiser avec le boulot ?
Alors ça, c'est c'est très compliqué.
Déjà, je me suis entouré de personnes qui font mieux que moi.
Les choses que je fais mal.
Ça m'a pris du temps.
Ça m'a pris beaucoup de temps pour pour arriver à ça.
Du coup ça m'a permis de me concentrer sur Ce que j'aime vraiment faire et là où je où je suis le meilleur.
Donc les opérations c'est pas trop mon truc.
Donc j'ai pu trouver une personne incroyable qui s'occupe de ça comme mieux que moi, mieux que moi.
Et bon, on se réveille tôt.
Je m'occupe aussi de Basile, mon fils, je le dépose à l'école un peu, je le mets aussi au sport.
Lui il aime bien, il aime bien nager, il court un peu vélo, pas encore de truc, mais il a je.
J'ai envie de lui donner un exemple de de de sport pour pas qu'il tombe dans les mêmes pièges ou moins.
Je suis tombé et.
Donc réveil, bonheur, entraînement, bonheur ou ou un peu de travail le matin je reviens faire mes entraînements, un entraînement le matin, un entraînement l'après 12h00 les weekends je les laisse travailler.
Écoutez, sauf si j'ai, sauf si j'ai des gros gros trucs de clients où je où je dois être là où je tiens.
Ces clients là ce sont des amis et voilà.
Ouais je je j'arrive à balancer mon temps plus ou moins bien.
Euh voilà je je j'ai pas encore commencé mon entraînement pour le Northman hein, ça on verra.
Après ça va s'intensifier à un moment.
Tu sais Arnaud le podcast s'appelle devenir triathlète, toi qui est finalement 1 1 triathlète assez récent puisque tu as découvert ça en 2020 euh ce serait quoi ton meilleur conseil pour devenir triathlète ?
Alors j'ai pensé à cette question là toute la journée aujourd'hui à mano parce que j'avais dit ça, je vais pas y échapper et je crois que beaucoup d'entre nous font déjà 2 ou 3 sports et il faut juste se dire Bah pourquoi on fait du vélo, on fait de la natation, on fait du vélo, on court, on nage et en cours on nage, on fait du vélo.
Pourquoi ne pas s'inscrire pour le fun avec des amis ?
Dans un dans 1 1 triathlon petit format pour prendre du plaisir et à partir de là voir moi je crois que c'est comme ça que j'y suis arrivé et je pense que c'est une méthode assez facile vu qu'on crosse très beaucoup ces 3 sports pour beaucoup d'entre nous, des trailers, et cetera.
Moi c'est ce que j'aurais dit aujourd'hui pour mettre plus de monde dans le triathlon.
Ouais, le problème on le dit toujours, c'est que dès que tu commences à faire un triathlon, très souvent tu chopes le virus et tu t'arrêtes plus.
Ouais ouais mais c'est un bon virus donc y aura le problème, tant que c'est bon y aura le problème.
Écoute, je suis tout à fait d'accord avec toi Arnaud, où est ce qu'on peut te suivre, où est ce qu'on peut t'encourager, où est ce qu'on peut échanger avec toi ?
Tu l'as dit de temps en temps tu t'écoutes le podcast et puis tu prends contact avec les invités.
J'invite vraiment à toutes les auditrices et tous les auditeurs à faire la même chose, faut pas hésiter.
Enfin si si vous acceptez de parler avec moi, c'est que vous êtes ouvert aussi à à ce que les les auditrices et les auditeurs vous contactent.
Donc toi, où est ce qu'on te contacte, où est ce qu'on échange avec toi ?
Alors je suis sous sur Instagram.
Arnaud d'Allée Facebook, Arnaud d'Allée.
J'utilise un peu moins LinkedIn.
J'ai un beau reportage de Patagon qui a été fait où j'ai été choisi pour participer dans le dans le reportage où il YA1 petit peu mon histoire, celle que je t'ai racontée un peu que je vous ai racontée.
Mais oui, j'ai échangé avec des gens encouragés parce que des fois on voit des des personnes qui sont passées dans le podcast.
Ils vont faire enduroman ou ils vont faire tels triathlon qui sont durs.
Et c'est sympa de d'échanger, d'envoyer un petit bonne chance.
Ça fait toujours plaisir de recevoir de l'énergie de, de, de, de, de, de, de passionnés de triathlon.
Et au contraire, après Maurice est ouvert.
Si vous voulez venir un jour, Ben vous êtes les bienvenus.
On a une petite communauté.
Venez vous amuser un peu, nager avec les requins et non c'est pas vrai, mais l'île Maurice vous accueillera avec grand plaisir et voilà.
Écoute, je note, je note, quand je passerai à Mada avec mon épouse, je ferai peut être un saut jusqu'à Maurice.
Ben Hermano, tu es le bienvenu, il YA1 campement qui t'attend dans la sur la côte est de l'île.
Donc voilà, tu viens quand tu veux.
Merci beaucoup Arnaud, écoute, je te remercie.
Pour.
Pour cette pour ce moment passé avec toi, je te propose qu'on s'arrête là.
T'as avec tout ce que tu nous a délivré, y a vraiment énormément de choses à à prendre et à capter.
Et puis bah bon courage pour la préparation.
Et puis on se refera un petit point après le northman quand même.
Ouais avec avec plaisir, avec plaisir, je vais te montrer le t-shirt joré.
Voilà ça va, j'espère que ce sera le t-shirt noir, faut pas déconner quand même.
Ouais j'espère.
Ouais, écoute ouais, déjà le faire c'est un, c'est un, c'est un.
C'est une grande chance quoi.
Ouais voilà.
Écoute, merci encore Arnaud.
Et puis à très vite.
À très vite.
Merci amandou hein, à bientôt bye bye.
C'était devenir triathlète X open Tree.
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout.
Nous, on a pris beaucoup de plaisir à l'enregistrer.
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On ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources.
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Salut les sportifs.