Episode Transcript
Yes !
Un nouvel épisode de Berger Australien, l'éducation positive en action.
Patrick Aufroy de DoggyCoach, c'est parti pour un nouvel épisode.
Maîtriser la communication non-verbale.
La communication non-verbale, c'est un de mes grands dadas.
Vous avez une vidéo sur les signaux d'apaisement du berger australien, qui est une de mes vidéos les plus vues d'ailleurs, sur YouTube.
"Le chien vous parle".
Là, je voudrais introduire une autre notion, qui est la notion de...
"Qu'est-ce que mon corps dit en tant que propriétaire quand je suis en relation avec mon chien ?" 12 ans d'éducation canine en tant que professionnel.
J'ai vu des tonnes et des tonnes et des tonnes de chiens, pas que des bergers australiens.
Un des problèmes majeurs, ce sont tous les gestes parasites que chaque propriétaire fait inconsciemment.
Et inconsciemment, on met des barrages, des blocages dans la tête du chien pour des petits détails.
On va passer tout ça en revue, mais on va commencer par la première.
C'est l'ensemble de votre corps.
Si vous vous rapprochez de votre berger australien en étant penché par-dessus lui, quasiment tous les chiens vont mettre les oreilles en arrière et avoir un petit mouvement de recul.
La queue, s'il l'a encore, va s'abaisser un tout petit peu parfois.
Bien sûr, votre chien a confiance en vous.
Mais là, ces tout petits signaux vous disent "je ne suis pas très à l'aise".
On se retrouve dans une situation où l'hésitation n'est pas dans votre sens.
L'hésitation n'est pas bonne pour la connexion.
Le chien devrait avoir 100% confiance dans le fait que l'interaction entre vous et lui va être une interaction agréable, va être une interaction positive.
Ce n'est pas juste pour mettre le mot "positif" dans le podcast que je dis ça.
C'est juste que le chien doit partir dans la relation de confiance, avec l'idée préconçue avant toute interaction, que "Ouais, ça va être sympa Oui, ce moment va être sympa".
Et c'est vraiment dommage de bloquer ce moment de ça va être sympa par ce petit mouvement de recul.
Donc, je le dis particulièrement pour les hommes.
Moi, je fais 1m88, c'est...
extrêmement important et dans mon métier je l'ai vu de très nombreuses fois le corps, l'ensemble de mon corps est le premier vecteur de communication vers le chien si je ne suis pas dans une position accueillante c'est à dire ma main est en bas idéalement en dessous de la ligne de dos c'est simple ma main est en bas idéalement en dessous de la ligne de dos Si ma main est positionnée ainsi, je suis forcément légèrement courbée vers l'avant.
Mais ma main est là et elle indique, surtout si elle est ouverte, non pas à plat, mais verticale, et donc en dessous de la ligne de dos du chien, le chien part de l'idée que ça va être un moment amical, parce que je suis dans une position d'accueil.
Et là, le chien n'a pas de doute.
Le chien va venir.
vers moi et va avoir une interaction confiante.
C'est extrêmement important parce que je vais avoir le chien qui va venir sans stress.
Un des autres signaux, c'est le léchage des babines, le baillement ou l'évitement du contact visuel.
C'est extrêmement important que vous repériez ces micro-signaux, ces micro-signaux qui vont vous dire "Ah !
le chien n'est pas sûr à 100% qu'on va avoir un moment formidable tous les deux".
C'est donc extrêmement important que vous contrôliez votre corps, d'une part, et d'autre part, que vous surveillez la réponse que votre posture physique à vous a induit chez le chien qui est en face de vous.
Et évidemment...
En fonction de sa réaction, vous allez pouvoir modifier votre posture et passer d'une posture d'autorité, ou très droit, ou par-dessus le chien, à une posture d'accueil, une position plus basse, qui invite beaucoup plus au dialogue.
Voilà, on se retrouve la semaine prochaine pour continuer à parler de la maîtrise de la communication non-verbale.
Merci d'avoir écouté ce podcast.
Je vous dis à très vite.
Vous pouvez retrouver plein de ressources gratuites sur le site de doggycoach.fr et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.